Omraam Mikhaël Aïvanhov
Différents combustibles servent à faire du feu. Pendant longtemps les humains ne se sont servi que du bois, puis est apparu le charbon. Le charbon produit davantage de chaleur, mais il fait plus de poussière, il laisse beaucoup de scories, et les émanations, les influences qu’il dégage ne sont pas aussi agréables, aussi subtiles et parfumées que celles du bois. Le bois a des émanations plus favorables à la santé et ses flammes créent de merveilleuses dispositions d’esprit. De nos jours, les différentes sortes d’appareils de chauffage que l’on utilise sont certainement très utiles et très efficaces, mais la chaleur qu’ils diffusent n’a pas non plus les vertus de la chaleur produite par du bois qui brûle.
Le feu ne peut évidemment pas guérir toutes les maladies, mais auprès de lui on reçoit comme une transfusion d’énergies. Pourquoi, en s’approchant d’un feu, est-on poussé à tendre les mains vers lui ? C’est un geste instinctif qui a une cause précise. Les extrémités de nos doigts sont très sensibles, parce qu’elles possèdent un grand nombre de ramifications nerveuses et de cellules sensitives ; Donc, lorsqu’on tend les mains vers le feu, les centres sensibles au bout des doigts et aussi dans la paume des mains commencent à fonctionner ; ils captent la lumière et la chaleur dégagées par le feu, ainsi que d’autres éléments subtils, et les transmettent au corps tout entier ; Les vieillards que la chaleur quitte peu à peu, avec quel plaisir ils sont là toute la journée auprès du feu. Ils s’occupent de lui, ils l’entretiennent dans la cheminée, le contemplent pendant des heures, somnolent un peu et tendent leurs mains vers lui. Ils sentent que ce feu leur donne de la vie.
Mais si cette vie contenue dans le bois en train de brûler est tellement précieuse, c’est qu’elle vient du soleil. L’arbre est une créature vivante qui sait non seulement fixer l’air, l’eau et la terre qui entreront dans la formation de ses racines, de son tronc, de ses branches, mais aussi attirer et accumuler l’énergie solaire. Evidemment le chêne centenaire ou le grand sapin que vous rencontrez dans la forêt semble n’avoir plus rien de commun avec la terre, l’eau, l’air et la lumière dont il est constitué. Mais faites-le brûler et vous voyez cette masse si imposante se défaire devant vos yeux ; et une fois que les flammes sont éteintes, que les gaz et la vapeur d’eau sont montés se mêler à l’air, il ne reste que quelques poignées de cendre légère.
Et cette cendre qui n’a pas disparu, c’est élément « terre », grâce auquel les particules d’eau, d’air et de lumière ont pu se souder pour former l’arbre. Il est impossible de fixer les énergies sans l’aide d’un support matériel. Tous ces rayons de soleil, ces éléments subtils qu’il captait chaque jour, l‘arbre n’est parvenu à les emmagasiner que parce qu’il possédait une certaine quantité de matière pour les recevoir ; et cette matière, on peut l’appeler terre. L’arbre est donc un être plus spirituel que matériel. Il est fait d’un peu de terre, d’eau en plus grande quantité, d’air un peu plus encore, mais c’est le feu, la lumière qui entre pour la plus grande part dans sa constitution. Et l’homme est construit à l’image de l’arbre. Si on brûle son corps après la mort, comme c’est la coutume dans certains pays, une petite urne suffit à contenir ses cendres. Ces cendres, c’est tout ce qui reste de la matière qui servait à fixer l’eau, l’air, mais surtout le feu, les rayons du soleil. Pour l’essentiel l’homme est pétri de feu, de lumière, il est de la même quintessence que le soleil. Pourquoi égarer les gens en leur répétant qu’ils ne sont que de la matière, qu’ils ne peuvent se nourrir que de matière et qu’à leur mort ils retourneront à la terre ? Les Initiés au contraire nous disent : vous êtes faits de lumière, vous pouvez vous nourrir de lumière, et vous retournerez à la lumière. Oui, l’homme est identique à l’arbre, et s’il connaissait les lois avec lesquelles la nature travaille, il pourrait lui aussi fixer et conserver cette force cosmique, cette énergie du feu céleste, c’est-à-dire toutes ces puissances de l’esprit que sont l’intelligence, la lumière, l’amour….
Regardez un feu brûler….
Le feu nous apprend à nous détacher de ce qui est matériel, grossier, nos enveloppes, nos carapaces. Toutes l’énergie solaire accumulée dans l’arbre, et qui est l’âme de l’arbre, se libère de la forme dans laquelle elle était enfermée et retourne vers les régions célestes. L’âme retrouve sa patrie. Et pour se libérer, elle a besoin du feu. C’est le feu qui permet l’ouverture de ces milliers d’issues par lesquelles s’échappe l’âme de l’arbre. Les bruits, les crépitements que l’on tend, sont le langage de la libération. Là où l’issue est plus difficile à forcer, l’âme doit frapper plus fort et toutes ces explosions sont les chants de victoire de l’âme qui se libère. Regardez ces fils de lumière qui jaillissent du feu : durant quelques secondes ils traversent la nuit, puis s’éteignent. On dirait qu’ils tissent quelque chose… Comme si les demandes que vous avez adressées à l’Ange du feu étaient en train de tisser un vêtement de lumière ; Et ces gerbes d’étincelles, regardez… C’est ainsi que l’homme projette des millions de germes dans les profondeurs de la femme pour la fertiliser. Toutes ces étincelles qui fusent dans l’espace vont fertiliser des myriades d’entités pour donner à certains esprits la possibilité de s’incarner. Car le feu est un arbre qui produit des semences en abondance, et ces semences à leur tour produiront d’autres arbres. Par moment on retrouve dans les flammes la forme et le mouvement du feuillage, comme si, jusqu’à la fin, l’arbre voulait conserver quelque chose de ce qu’il a été, comme si avant de disparaître il révélait par ce feuillage de lumière toute la beauté de son sacrifice.
Le feu mange l’arbre, et en le mangeant il le transforme, il le rend semblable à lui. L’arbre devient feu parce que le feu le mange. C’est une loi : Chaque chose, chaque être, devient identique à celui qui le mange. Et nous aussi, si nous offrons tout notre être au feu de l’Amour divin afin qu’il vienne s’emparer de nous, se nourrir de nous, il nous rendra semblable à lui. C’est le véritable sens du sacrifice. Nous possédons intérieurement suffisamment de matériaux pour nourrir le feu divin pendant l’éternité. C’est pourquoi nous devons méditer sur le feu, essayer de comprendre comment il travaille sur l’arbre pour le transformer en lumière et en chaleur, afin de devenir nous aussi, des arbres de lumière.
Efforcez-vous donc d’entrer en amitié avec le feu. Mais tout en regardant du bois brûler, souvenez-vous que c’est dans le soleil que vous trouverez le véritable feu, source de vie. C’est pourquoi je ne cesserai jamais de répéter combien il est important d’assister au lever du soleil, pendant les périodes où ses influences sont les plus favorables ; c’est-à-dire au printemps et en été.
Le soleil est une nourriture, ne l’oubliez jamais et la meilleure des nourritures. Pourquoi se limiter aux éléments de la terre, de l’eau et de l’air ? Il faut apprendre à se nourrir avec le feu, avec la lumière. Et c’est ce que nous faisons au lever du soleil. Quand Zoroastre demanda au dieu Ahoura Mazda de quoi se nourrissait le premier homme, Ahoura Mazda répondit : « Il mangeait du feu et il buvait de la lumière ». C’est-à-dire qu’il puisait la vie du soleil qui est feu et lumière. Et maintenant encore, l’homme continue à se nourrir de feu et de lumière, mais inconsciemment. Et comme on ne s’arrête que sur ce qui se voit, on dit : l’homme mange, il boit, il respire, alors il se nourrit de matières solides, liquides et gazeuses. C’est vrai, mais s’il se contente de ces nourritures, il ne sera jamais vraiment nourri, car sa vraie nourriture, c’est le feu, c’est la lumière.
Heureusement, Dieu a créé les humains de telle sorte que, même s’ils ne le savent pas, ils se nourrissent de la lumière et de la chaleur du soleil. A lui seul, le bonheur qu’ils éprouvent à le voir, à s’exposer à ses rayons est déjà une nutrition, et si l’humanité n’a pas disparu, c’est grâce à cette nutrition inconsciente. Mais désormais, elle doit apprendre à se nourrir consciemment, et ce sont ces méthodes que je vous donne. En vous exposant aux forces solaires et en les absorbant avec le désir de vous transformer, vous travaillez sur votre corps éthérique, sur votre corps de gloire, par la lumière et par le feu. C’est cela, la vraie nourriture : le feu de l’amour divin et la lumière de la sagesse divine. Le soleil est le seul qui puisse nous révéler le mystère du feu. Mois, je travaille constamment avec lui. En tant que symbole de la Divinité, il est le commencement et la fin de toutes mes pensées et de tous mes sentiments. Il est ma banque et mon instructeur… Oui, il est ma banque, puisque c’est chez lui que je vais chercher chaque jour les paillettes d’or grâce auxquelles s’achètent toutes les richesses spirituelles. Et il est mon instructeur, parce qu’l connaît le secret de la vie éternelle. Je l’interroge sans cesse et il me donne des réponses formidables, uniques … mais un peu irréalisables, au moins pour le moment. Chaque matin, il me dit : « Le secret de la vie éternelle, c’est très simple : travaille à devenir lumineux, chaleureux et vivifiant comme moi et tu ne mourras jamais ». Eh oui, ce secret est très simple, mais très difficile à réaliser, il faut beaucoup de temps, des millions d’années peut-être … Mais cela ne vaut-il pas la peine de construire sa vie sur la philosophie du feu, la philosophie du soleil ?
Chaque matin, je n’ai qu’un désir, c’est d’aller le contempler afin de rétablir le contact avec le feu céleste, car c’est le soleil qui me révèle le mystère du feu, le mystère du Saint-Esprit. Et je ne peux rien faire de plus pour vous aider que de vous dire de continuer à marcher inlassablement vers le feu du soleil, avec toute votre intelligence et tout votre amour. Car l’Initiation est le chemin à parcourir pour arriver jusqu’à ce feu.
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