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OmraamMikhalAivanhov3_thumb.jpgOmraam Mikhaël Aïvanhov
Comment votre mari pouvait-il vous trouver aimable, alors qu’il faisait nuit en vous?
Commencez à comprendre de quel soleil je vous parle. Supposons que vous soyez atteint d’une maladie incurable et tenace. De nombreux médecins viennent à votre chevet pour vous donner des remèdes et vous perdez beaucoup d’argent qu’ils emportent avec satisfaction. Votre misère, l’irritation et le chagrin que vous cause cette situation vous rendent fou. C’est parce que le plus grand des médecins n’est pas encore venu vous voir. S’il vient, il amènera tous ses appareils chirurgicaux et tous les médicaments utiles. Chez le pharmacien, il n’y a rien qui vaille, vous le savez.
Mais le soleil apportera tout avec lui. Si vous avez une tumeur ou un mal qui vous ronge, il les fondra. Il n’y a pas de plus grand chirurgien que le soleil. Appelez-le. Vous désirez une philosophie très profonde, mais vous l’avez cherchée dans les livres et c’est pourquoi vous restez dans l’incertitude. Vous n’avez pas appelé le soleil. Il faut l’appeler, lui dire: « Mon soleil, je suis bien bête au-dedans, viens m’aider ». Il viendra, il jettera une lumière en vous et tout s’éclairera. Dans tous les domaines de la vie, il n’y a pas de cas que le soleil ne puisse résoudre. Il faut donc appeler le soleil.
Comment le faire? Au-dedans de nous, le soleil a un représentant homologue du soleil physique qui est au-dehors. Au-dedans, il y a un soleil minuscule qui peut grandir ou diminuer. C’est notre Moi supérieur. Il est semblable à une étincelle, à un point lumineux.
Il peut augmenter et tout incendier, mettre le feu au monde entier. Notre Moi supérieur est une parcelle du soleil extérieur. Il nous aidera à nous lier au soleil extérieur et à développer notre soleil intérieur. Le soleil intérieur peut nous aider à voir et comprendre le soleil extérieur. Tous deux s’aiment mutuellement.
Vous savez maintenant que le Moi supérieur contient toutes les qualités du soleil extérieur. Celui-ci ne peut pas être bête, il ne contient aucune impureté. N’êtes-vous pas frappé de la blancheur et de la pureté du soleil extérieur? De même, le Moi supérieur ne contient aucune impureté, n’admet aucun mélange. Le soleil intérieur est blanc et lumineux. Il n’existe aucune question qu’il ne puisse résoudre, parce qu’en lui, il n’y a aucune obscurité. Le soleil n’est pas figé, mais vibrant. La vie coule en lui et de lui. De même, la vie coule dans le Moi supérieur qui ne connaît ni la mort, ni le néant, ni l’absence de mouvement. Vous voyez que nous y retrouvons là les trois grandes vertus. La lumière, c’est la sagesse. Ce qui se propage, c’est l’amour. La blancheur, la pureté, c’est la vérité. Lorsqu’on est concentré sur l’amour, la vérité, la sagesse (pureté et lumière), tout le reste commence à s’éloigner, à s’écarter. C’est très simple. Comment doit-on le faire? En regardant comment le soleil vibre et comment son disque rayonne. On peut imaginer que le même soleil se trouve soit dans la tête, soit dans la poitrine, et maintenir à cet endroit l’image rayonnante du soleil. Dans n’importe quelle circonstance, on peut ainsi promener le soleil en soi. On peut aussi le voir dans le centre de notre groupe. Lorsque vous saurez faire cela puissamment, nous ferons l’exercice suivant: si quelqu’un est malade, nous le placerons au milieu de nous, nous formerons l’image du soleil et vous verrez les effets.
Vous pouvez aussi imaginer le soleil lorsque vous allez voir quelqu’un. Au lieu de commencer par lui envoyer de mauvaises pensées, envoyez-lui le soleil, invitez-le pour qu’il y aille le premier. Nombreux sont ceux qui invitent ainsi le soleil lorsqu’ils se rendent chez leurs amis, mais qui, lorsqu’ils vont chez les indifférents, commencent, en chemin, par penser que ce sont des fripouilles et des coquins.
On dit et on pense beaucoup de choses semblables et parfois, on calomnie celui qu’on va visiter. Celui-ci ressent un froid avant l’arrivée du visiteur, il sent ce vent et commence à se vêtir, il met même un capuchon. Lorsque la personne arrive et formule sa demande, le sollicité n’entend rien, il a un capuchon. Le visiteur a beau le caresser, il ne sent rien parce qu’il est trop vêtu. C’est le visiteur qui s’est fermé la porte à lui-même en lui envoyant de mauvaises pensées, au lieu de lui envoyer le soleil. S’il avait envoyé le soleil, la lumière, l’amour, l’hôte aurait dit avant son arrivée: « Qu’il fait chaud, il faut ouvrir les fenêtres ». Il aurait quitté ses vêtements chauds. Il aurait alors très bien entendu et senti les paroles du solliciteur, car il n’aurait eu aucune carapace. Il aurait dit: « Je comprends, soyez tranquille, je vous aiderai ». Il aurait ouvert sa caisse. Tout ce que je vous dis là est symbolique. Cet homme visité vous aurait donné son appui, son amour, sa protection.
Voilà comment on ignore les moyens d’action et pourquoi on ne les applique pas. Celui qui ne les applique pas n’est pas savant. Si l’on ne sait pas, il n’y a pas lieu d’être fier et gonflé de soi; il faut s’humilier. Souvent les hommes disent qu’ils sont tel: St-Paul, fiers de leur faiblesse. Mais la faiblesse de St-Paul consistait à ne pas commettre le mal. Lorsqu’il devait blesser ou tuer, il était faible, il ne pouvait le faire. Lorsqu’il devait tomber malade, il était faible. Quand c’est le moment de dire de bonnes paroles à quelqu’un, ne lui dites pas d’aller trouver quelqu’un d’autre qui est puissant parce que vous êtes faible, vous le perdrez. Quand il s’agit de soutenir, de soulager, d’éclairer, d’encourager, de diriger vers la source inépuisable, on ne doit jamais être faible.
Par contre, quand on vous demande de casser la tête à quelqu’un, de dire des paroles dures et méchantes, il faut être faible. Quand on vous demande un peu d’argent, vous êtes faibles. Si l’on vous demande de balayer la chambre, vous vous plaignez aussitôt de vos bras et de vos jambes. Toutefois, si l’on vous convie pour manger, vos jambes vous portent immédiatement et vos bras ne refusent pas leur service.
Lorsqu’un enfant ne veut pas faire quelque chose, on lui dit: « Puisque tu sais mâcher et manger, tu sais aussi faire cela. Lorsque le monde invisible nous demande quelque chose, nous disons: « Attendez un peu, je ne suis pas encore très fort. J’ai deux maîtresses et je dois d’abord régler cette affaire avant de m’occuper de la question au sujet de laquelle vous me sollicitez ».
Toutefois, le monde invisible répond: « Sais-tu manger? » Oui. « Eh bien, tu peux faire ce que je te demande ». En Bulgarie, lorsqu’on veut punir les enfants, on ne les frappe pas, mais on les prive de nourriture. Il y a des parents maladroits qui, au lieu de battre les enfants sur la partie charnue du corps, les frappent sur la tête. Il est beaucoup mieux de les priver de manger. Est-ce que le monde invisible a appris cette méthode des Bulgares, ou est-ce l’inverse? Je pense que ce sont les Bulgares qui l’ont apprise du monde invisible, puisque celui-ci nous instruit tous.
Source: http://herosdelaterre.blogspot.ca/

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