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ÉVOLUTION

Le propre du chemin évolutif c’est de nous incarner à travers chaque race, chaque époque, chaque grand courant spirituel évolutif pour en faire l’expérience au moins une fois. Ces mémoires sont inscrites dans nos chakras, chacun étant la porte d’un monde parallèle.

Notre Esprit vient d’ailleurs. Il n’est  pas de ce monde. Nos vies successives ressemblent à celles d’un ethnologue français qui aurait passé sa vie à explorer toutes les contrées du globe et vécu avec les gens rencontrés de véritables échanges, aventures. Quand il revient en France pour partager les fruits de ses découvertes, il ne s’habille ni ne se vêt comme dans ces contrées lointaines. Il s’habille à l’occidentale et transmet son message mais il ne pleure pas à chaque souvenir évoqué.

Nos mémoires nous appartiennent. Elles ont formé notre identité et notre « Terre intérieure » cependant il n’est guère opportun de nous laisser imprégner et embarquer par celles-ci car chaque strate du temps, chaque époque, chaque existence est totalement nouvelle.

Les informations sont engrangées en notre intériorité (inconscient) et c’est là que nous pouvons en disposer. Quand nous faisons quelque chose que nous avons déjà fait dans le passé ; notre petite voix intérieure nous révèle qu’on sait déjà. C’est ainsi qu’on peut se mettre à jouer de la guitare sans avoir appris dans cette vie parce qu’on avait maîtrisé cela dans une vie précédente.

Aller chercher à l’intérieur est la meilleure solution. Il suffira d’un ou deux cours pour réveiller la mémoire. Il est évident que nous avons tous une filière particulière d’évolution correspondant à nos choix d’âme : pionnier, guérisseur, enseignant, artiste, alchimiste, explorateur etc. Et à chaque nouvelle vie, nous en apprenons davantage par nos vécus. Mais nous devons accepter de vivre ici maintenant, ne pas nous focaliser dans de vieux schémas passés qui nous bloquent, nous font pleurer, nous font peur.

C’est l’Ego qui s’accroche au passé. Il a peur de perdre ses repères, peur de l’inconnu, il veut garder le contrôle et pour cela utilise comme armes une multitude de justifications, de « oui, mais » de «  mais tu n’as pas vécu ce que j’ai vécu ». Etc.

Le premier travail consiste à nous libérer des engorgements mémoriels provenant de cette vie présente : traumatismes intra-utérins, d’enfance, d’adolescence et de notre vie d’adulte. Ceux-ci proviennent de vieux schémas mémoriels antérieurs (vies passées) et se manifestent pour être évacués. Ainsi, en évacuant les traumatismes d’enfance, on nettoie les vieux schémas karmiques mémoriels et certaines maladies dites transgénérationnelles sont ainsi désactivées de notre lignée.

Alchimie quotidienne oblige !

Il n’y a pas à chercher bien loin : la Lune provoque des événements dans notre vie pour que nous puissions par la Conscience (Soleil) en percevoir les effets projetés sur le monde extérieur (santé, travail, vie relationnelle).Ces scénarios s’activent pendant notre enfance (période ou l’inconscient est encore prédominant) et s’actualisent dans notre réalité adulte. Nous sommes tous des acteurs projetés sur scène dans un décor adéquat à nos problématiques. Nous ne pouvons échapper à cela puisque le décor de ce monde » est celui que nous avons co-créé par nos pensées antérieures, et notre « corps » en est aussi une matérialisation densifiée. La Matière nous sert d’écran réflecteur pour voir.

Il suffit de prendre du recul et d’oser voir ce qui ne va pas dans notre vie, de décrypter les vieux schémas mémoriels, les scories émotionnelles engorgées en nos mémoires cellulaires. Tout est ici maintenant.
Même si la problématique actuelle provient d’une époque lointaine comme l’Égypte ou la Perse, peu importe, car si cette problématique est encore là, c’est qu’on l’a transportée de vie en vie, dans toutes nos incarnations comme un bagage karmique et que cela durera tant que cela ne sera pas nettoyé.

Il  n’est même pas utile de savoir pourquoi on a vécu cela ou comment on l’a créé car cela ne nous servirait à rien. Tout au plus, pourrions nous « juger » ou observer à partir de notre vision d’aujourd’hui mais cela serait faussé car nous ne sommes plus dans les mêmes conditions d’environnement.

Discernement et libération.

Nous ne pouvons découvrir la vraie « cause », car celle-ci est transformée en « effet », cependant nous pouvons éviter que cet effet devienne la cause d’une problématique future. Il suffit d’observer, constater, voir. Percevoir pourquoi les choses fonctionnent ou ne fonctionnent pas dans notre réalité individuelle, c’est là que doit se faire le travail.

Pendant l’enfance, notre Enfant Intérieur (subconscient) est totalement manipulé et enfermé par ces vieilles mémoires (mental et émotions) qui agissent comme des parents tyranniques et bloquent notre créativité. L’enfant intérieur est lié au thymus (source de joie et de réjouissance) et au corps éthérique (vitalité, santé, jeunesse, croissance, immunité).

Il s’agit donc de voir ce qui bloque la créativité de celui-ci, ce qui nous empêche de vivre heureux, joyeux, spontané dans un corps toujours en bonne santé et ne vieillissant pas. Seule l’observation détachée permet le discernement ) et de modifier ce qui doit l’être, de changer notre vision intérieure, de nous libérer de tout ce fatras mémoriel sclérosant qui nous occulte la joie d’être vivant ( préjugés, souvenirs, regrets, remords, culpabilités, peur de ne pas être assez bien, de ne pas être reconnu, de ne pas être aimé, de ne pas être à la hauteur, de mourir, de tomber malade, honte d’être ceci ou cela, honte d’avoir un corps non conforme aux normes, tabous, rejets de soi ; non amour de soi, idées préconçues, croyances de tous domaines).

Vivre sa vie.

Nous n’avons de compte à rendre à personne d’autre qu’à nous-mêmes, qu’à notre Soi et quand celui-ci nous demande «  alors qu’as tu fait de ta vie ? » c’est là que nous nous sentons mal à l’aise.
L’Onde de Vie  « Amour » nous est octroyée, mais qu’en faisons-nous ? L’utilisons-nous pour continuer à nourrir nos malheurs passés ou pour construire notre bonheur présent ? Là est notre responsabilité.
Décidons-nous de participer à la co-création d’un monde parfait ou à perpétuer celle d’un monde imparfait et inconfortable, pour attirer à nous ceux et celles qui nous plaindront, auront de la pitié et nous dirons «  je partage ta souffrance, je comprends » ?

Comprenons-nous qu’en agissant ainsi, nous obligeons les autres à utiliser leur énergie pour nous assister, alors que si nous allions bien, nous pourrions les inviter à la réjouissance.

Amour et Souffrance.

Prenons conscience que lorsque nous sommes attirés vers des êtres qui souffrent pour leur apporter soins et attention c’est parce qu’une partie de nous est aussi « malade et souffrante » et que, nous occupant des autres, nous nous occupons de nous-mêmes, car nous sommes « eux » et ils sont « nous » et en leur donnant de l’amour c’est à nous que nous le donnons. Les autres ne nous servent que de miroirs réflecteurs à notre propre guérison.

Dans le monde actuel, on donne de plus en plus d’importance à ceux qui sont malades, qui vont mal et c’est bien, cependant on a tendance à ignorer ceux qui ne sont pas malades, qui sont sains mais un peu perdus, ne savent pas trop quoi faire de leur vie.  Et puis, quand ils dépriment ou tombent malades, nous nous occupons d’eux. Ainsi notre société est de plus en plus malade, et la moitié de l’humanité saine s’occupe de l’autre moitié malade. A tel point que certaines personnes tombent malades ou ne veulent pas guérir parce qu’ainsi on s’occupe d’eux. À l’hôpital, on trouve des infirmières et médecins qui s’occupent de nous (plus ou moins bien) mais qui nous reconnaissent comme étant « malades » et parfois nous préférons cela à ne pas être reconnu du tout. Ainsi, on tombe malade pour se sentir moins seul, pour attirer l’attention des autres. Mais cela est un processus inconscient. Pour changer cela, il faut oser plonger dans l’inconscient pour y voir plus clair.

Monde sans malades.

Mais que ferions- nous dans un monde sans malades, sans souffrants, sans pauvres, sans traumatismes ? Nous ne savons pas trop. Cela nous attire mais nous fait peur. Mais que feront tous ces soignants dans une telle société où ils n’auront plus place ? Cela nous fait peur, aussi nous préférons continuer à perpétuer un monde de doux leurres pour expérimenter nos douleurs.

Rien ne se concrétise dans le visible qui n’est conceptualisé auparavant dans l’invisible, dans l’esprit, la conscience. C’est là que tout se joue. La Conscience engendre le mouvement de vie, l’Onde d’Amour, la santé ou le contraire. C’est nous qui décidons.

Vies antérieures ou non ?

Certains croient aux vies antérieures, d’autres renient cette possibilité.
Les premiers trouvent ainsi les causes antérieures de problématiques actuelles qui se sont réactualisées par le biais de trames karmiques familiales et transgénérationnelles. Les autres sont confrontés à la même réalité. Ils en déduisent que la problématique vient de l’enfance, voir de la vie intra-utérine. Ils ont donc une partie de la vérité.

Mais les uns comme les autres sont face à face au même scénario : il n’y a pas d’effet sans cause et c’est en observant l’effet que la cause peut resurgir. La cause naît toujours dans le plan « causal », le monde psychique invisible. Tout problème résulte d’une cause psychique. Peu importe qu’elle vienne de cette vie ou d’une vie antérieure, il importe de la déraciner afin de passer à autre chose. Que les problématiques concernent la santé, les relations, le travail ou l’argent, tout vient d’une cause psychique (mal à  dit).

C’est notre seul effort à faire : prendre du recul, observer, écouter le  corps, voir ce qui fonctionne, ce qui ne fonctionne pas, privilégier ce qui fonctionne et laisser de côté ce qui ne fonctionne pas, ne rien croire sans l’avoir expérimenté. Ce qui marche pour l’un peut très bien ne pas fonctionner pour l’autre. Chacun est libre de ses choix et de ses expériences, ainsi chacun vit sa vérité.

Guérir de ses vies antérieures est l’unique remède pour libérer notre Enfant Intérieur, de ce corps de doux leurres (psychiques) qui l’enferme dans un corps physique douloureux. Se libérer de ces voiles est l’unique travail à faire, se libérer des fantômes qui se sont installés dans notre demeure est primordial.

Le corps de « doux leurres » est tissé au sein de l’inconscient collectif, dans le plan dit astral ce monde ou demeurent les forces appelées « tentateurs ». Elles n’ont qu’un pouvoir de suggestion et aucun autre pouvoir mais si nous leur donnons attention et énergie, elles nous manipulent à notre insu.

Jésus à montré la voie : quand on se relie au Ciel (Soi) et que notre Conscience est rétablie dans l’Unité avec la Source, ces « forces » de l’ombre n’ont plus aucun pouvoir sur nous. Elles restent ce qu’elles sont : «  pure illusion ». Nous cessons alors de tourner des films avec des scénarios dramatiques, d’horreur, de meurtres, de catastrophes et de nous nourrir de tout ce qui dans notre monde nourrit cette vision.

Souvenons nous que le monde visible n’est que le reflet de notre vision intérieure, individuelle et collective et que la matière sert uniquement d’écran réflecteur. Alors, quand un scénario se présente à nous, nous devons « oser » regarder en face ce qu’il nous révèle et prendre conscience que « cela «  est « projection » d’un de nos films intérieurs.

La plupart d’entre eux sont « inconscients », mais observer permet d’en être conscient. Devenir conscient de tous ses processus inconscients, cela s’appelle la « connaissance de Soi », la compréhension de son propre fonctionnement et donc aussi la possibilité de changer certains comportements qui ne nous apportent pas ce que nous souhaitons vivre.

Tout commence et finit en notre intérieur. Alors face à chaque situation de vie, nous pourrions nous poser la question «  Qu’est-ce qui en moi à créé cette réalité que le monde me renvoie comme effet miroir ?» et laissez le Cœur répondre, car lui il connait la réponse.

Fin


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Christian Duval

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