Certaines portes se ferment tandis que d’autres s’ouvrent. C’est comme une valse où il fait bon de se laisser porter au lieu de résister. C’est comme une chanson dont on aime fredonner l’air, même si parfois elle nous agace. C’est l’antagonisme sous-jacent à toute dualité. C’est cet air soudain qui s’élève dans les consciences qui ne savent parfois qu’en faire.
Mais dois-tu encore te questionner sur le “faire”? Ou te laisser aller à “être”? Non pas “quelqu’un”, mais bel et bien être sans plus de qualificatif…
Nous voulons ici amener ton attention sur un point essentiel: tu auras beau chercher à te définir, ce n’est que dans l’acceptation de tes colères, frustrations, inhibitions que tu toucheras au calme, à la satisfaction et aux ouvertures.
Parfois, tu te crois condamné par ton environnement, par ce monde qui semble aller à la dérive. Mais malgré toi, tu te surprends à sourire, à passer “un bon moment” avant de revenir dans ta guerre intérieure. Crois-tu sincèrement que “tout ça” ne rime à rien? Crois-tu au contraire, que “tout ça” peut changer les choses? “Tout ça”, dans un sens comme dans l’autre est sacré. “Tout ça” c’est la vie sous ses multiples facettes, qui ne demande rien à personne mais qui continue à être. Et toi? À quel point es-tu, nous te le redemandons.
Plus concrètement tu es amené à te positionner. Tu es amené à t’engager avec douceur et bienveillance dans ce nouveau chemin. Parce-que oui, il est nouveau. Peu importe où tu en es présentement, sache qu’une nouvelle impulsion va t’habiter, qu’un chapitre vient de se terminer et que tu as changé d’histoire. Cela ne veut toutefois pas dire s’enliser dans ce que tu te dis dans ta tête, mais de te libérer, au contraire, de ce que tu peux te raconter.
Cette guerre intérieure a besoin de dialogue, d’apaisement et de pause. Mais non pas une immobilisation, mais bel et bien un choix: celui de t’unir à toi-même. Cela veut dire accepter toutes tes parts d’ombre, mais également ta capacité à rayonner, que cette dernière dérange ou laisse indifférent. Nous le rappelons là aussi, le soleil n’est pas là pour vous éclairer. Il est là pour vivre.
Plus tu vas savoir te centrer sur toi, plus tu vas apprendre à t’aimer et t’accompagner. Il n’y a qu’ainsi que tu vas pouvoir amorcer des changements significatifs dans ta vie. S’accompagner, cela veut dire se soigner quand on a mal. Cela veut dire, faire le choix de demander de l’aide quand on est perdu. Cela veut dire se nourrir quand on a faim. C’est un chemin de guérison. Ce dernier demande patience mais surtout Amour.
Ne croyez pas que vous êtes insignifiants. Ne vous comparez plus, ni entre vous, ni entre vous d’aujourd’hui et un “vous” hypothétique. Tout ce qui est présentement est juste.
Se libérer, cela veut dire se détacher. Cela veut dire cesser de nourrir les mêmes pensées, les mêmes schémas. Se libérer, cela veut dire ne plus t’emprisonner sous ton propre regard. Se libérer, cela veut dire vivre pleinement. Ne plus répondre aux attentes des autres – non tu ne vas pas les blesser...mais qu’en est-il de toi? – cela veut dire aller au-delà des apparences – et rencontrer ton essence – cela veut dire épouser ton intérieur et l’exprimer à l’extérieur.
Les transformations sont déjà en cours. Certains peuvent avoir l’impression que tout se pose. D’autres peuvent encore livrer quelques batailles. Mais rappelez-vous tous que la paix – votre âme – ne vous a jamais quitté. Jamais.
Avec amour et force. Parce-que l’un n’est jamais bien loin de l’autre.