Il y a des vagues qui nous paraissent incessantes.Des vagues qui se fracassent sur les falaises de notre esprit, tant que ce dernier se met en résistance face au flot de la vie. Il y a des vagues qui sont là pour nous engloutir et nous permettre d’apprendre à nager. D’autres qui sont présentes pour nous exhorter à surfer et ainsi nous emporter bien plus loin que ce qu’on ne s’est jamais permis de croire.
Il y a les vagues. Il y a l’océan. Crois-tu seulement qu’il y ait une différence? Crois-tu encore que le monde est duel et que toi aussi?
Les séparations tendent à s’amenuiser pour celui qui cesse de lutter. Parce-qu’il ne s’agit que de cela dernièrement: contre quoi luttes-tu encore? (N’est-ce pas contre toi-même?) Qu’as-tu peur de perdre au point de te crisper et cristalliser tes croyances? Quel présent te refuses-tu à force de penser au passé ou encore à l’avenir? À moins que tu ne penses qu’au problème, au point d’oublier de vivre?
Les vagues s’en vont et s’en viennent. Elles ne s’arrêtent pas. Et toi? Sais-tu trouver ta terre intérieure et t’y centrer? Sais-tu trouver le sens – la direction – de ton être premier? Ou cours-tu encore après des ombres et des silhouettes? Après la perfection?
Une nouvelle phase qui entraîne chacun vers un peu plus de vérité, un peu moins de faux-semblant. Une phase qui t’amène à observer tes filtres, tes croyances et tes valeurs. Un temps où tu vas pouvoir te rappeler que l’autre n’y est pour rien et que toi non plus. Un arrêt qui te montre que vivre ne signifie pas combattre. Que la vie n’est pas contre toi. Que l’autre n’est pas ton ennemi. Et surtout – surtout – que tu es ton meilleur ami. Que tu es celui/celle qui peut le plus pour toi-même dans ta situation présente.
Retire le voile des pensées, des jugements, des “pourquoi” et sois à l’écoute de ton corps, de tes émotions et de ton esprit. Écoute. N’interprète pas. Écoute. Sans plus chercher à comprendre ou à être compris. Écoute. N’est-ce pas ce dont tu as le plus besoin toi aussi? Rassemble tout ce qui te semble épars sous ce simple état d’écoute.
Ne combats plus contre le temps. Cela ne te donne qu’impatience et frustration. Ne combats plus pour ton bonheur. Cela ne fait que t’épuiser et t’illusionner. Dépose toi.Permets toi d’avoir peur, d’avoir mal, d’être fatigué etc…Ouvre toi à ce qui est, au lieu de résister. Là est une clef pour ouvrir la porte vers ce qui est déjà en toi.
L’Amour. Il est là. Patient et bienveillant si tu lui permets d’être.
L’Amour. Comme une vérité qui n’a ni besoin de certitude ou encore de preuve. Juste Écoute. Permets. Vis.
Auteur: Farah Sahbi – Ozalee