On n’a rien d’autre à faire qu’à Être.
On n’a pas à faire des choses pour Être. La seule chose à faire est de choisir d’Être, et de là découle ce qu’on a à faire.
C’est de la qualité de nos relations avec le monde extérieur que découle notre État d’Être, notre réalité. Le monde extérieur nous renvoie le miroir de notre vision intérieure. On peut voir le monde en noir et blanc (dualité, bien et mal) sur un écran plat (sans profondeur et linéaire) ou en couleurs (multiples possibles) en 3 D unifiée (monde en relief, plein de rebondissements, de péripéties). C’est notre façon d’Être en relation avec le monde qui définit ce qu’on à choisi d’Être comme définition de Soi.
L’Expérience de l’Être des Êtres.
L’Être Unique s’est manifesté en multiples formes différentes afin de se Connaitre et seule la relation entre ces formes vivantes crée la réalité, c’est cela que l’on nomme « Corps Christique », un corps de Pure énergie d’amour inter relationnel. Toutes les « formes », qu’elles quelles soient n’ont d’autre but que d’échanger des informations. C’est cela qui « tisse » le corps de l’Humanité.
L’Onde d’Amour vibral émanant du OM ultrasonique Source anime ce grand corps, maintient la cohésion entre toutes les particules atomiques, cellules des Êtres vivants.
Les règnes minéral, végétal, animal sont pulsés par ce courant de vie et d’amour mais n’en sont pas conscients, ils ne peuvent le modifier. Ils sont vivants mais non conscients de L’Être. L’Être humain, doté d’une Conscience individuelle et d’un corps mental est lui aussi impulsé par cette même Onde d’Amour mais étant conscient d’être en vie, il peut interférer par ses façons de penser, car penser c’est Créer.
L’esprit humain unifié reconnait cette Onde d’amour animant toutes les formes de vie et perçoit qu’il est une manifestation de la vie au même titre que tout Ce qui vit. Il se sent Un avec tout ce qu’il voit, perçoit, ressens et sait que chacune de ses pensées modifie le Tout, touche toutes les créatures visibles et invisibles, jusqu’au cœur même des Étoiles.
Mais lorsque l’esprit humain s’est projeté en cette matrice où nous sommes, il s’est produit une chute vibratoire générant la dualité, une sensation de séparation. Ainsi le « je » s’est senti séparé de son Soi Père (Je Suis). Il se sent isolé des autres, de ce qu’il voit et ne ressens plus que les autres formes de vie sont Lui sous une autre identité visible. Il perd alors le sens de l’Unité, de la Perfection Une et ne ressens plus cette Onde d’Amour universelle animant tous les formes de vie. Ne reconnaissant plus celle-ci, il se « coupe » de l’Unité.
Chacun d’entre nous se trouve face à ce choix : reconnaître cette Onde vibrale d’Amour Impersonnelle au-delà de toutes les apparences, ou renier celle-ci, l’ignorer et interpréter tout ce qui se vit en ce monde à partir de fausses informations.
Notre esprit s’est identifié à ce qu’il pense « imperfection » en cheminant vers une « perfection » qu’il imagine dans un futur lointain. C’est ainsi qu’on a imaginé que l’Amour était une création de l’Homme et que notre corps devait se tisser une Âme via des processus d’incarnations.
L’Amour n’est ni un sentiment, ni une émotion, ni une création de l’Homme mais l’État d’Être vibratoire du Grand Être Androgyne – Fils- rendant manifeste la double polarité de L’Être unique.
L’Amour universel et intemporel
Il est dit « Dieu est Amour ». Cet Amour n’est pas une qualité de Dieu mais son État d’Être, sa Nature profonde, son Essence. L’Onde d’Amour est la force de cohésion de l’univers.
En notre espace temps linéaire dissocié, elle se manifeste en tant que Loi d’attraction électromagnétique : chaque Pensée devient forme pensée qui se concrétise en tant que « forme » par l’amalgame de particules de Lumière.
Dans la fréquence Unitaire Source, il n’y a ni espace, ni temps, ni conscience, ni énergie dissociée : tout est Un. L’espace est le temps sont Un et se manifestant comme conscience génératrice d’énergie assemblant les particules de vie dans l’Instant Ici maintenant. On ne peut parler de Loi d’attraction puisque tout se passe dans l’Instant. Il n’y a ni passé, ni avenir, ni devenir puisque tout se passe dans le Présent. L’énergie suit la Pensée et les particules de vie s’agencent en la forme visualisée Ici Maintenant.
L’Amour est L’État Naturel, inné, de L’Être des Êtres et nous sommes tous animés et pulsés par cette force en tant qu’Êtres individuels reflets de l’Un. Cet Amour est impersonnel, il n’est pas notre création. Il ne peut être retenu. lI véhicule toutes les Informations provenant de la Source, tous les possibles « nous visitent ».
La Loi du libre- arbitre nous octroie la possibilité de le Reconnaître ou Non. Dés qu’on y porte Attention, il s’active, accélère les vibrations de notre cœur, de notre sang, de nos cellules. On se sent alors en état d’Amour (le sentiment amoureux est une approche de cette sensation).
On peut aussi le nier et dire « je ne crois pas à l’Amour » ou simplement l’ignorer. Cela ne l’empêche pas d’animer nos cellules et notre cœur mais la vibration est moins forte, on ne ressent quasiment rien. L’Amour est là, il veille en nous et attend son heure. Notre Enfant intérieur en est le déclencheur, il est l’Éros en nous, celui qui est prêt à s’enflammer, à se réjouir et à faire vibrer toutes nos cellules.
L’Amour ne peut être retenu trop longtemps.
Quand l’Onde d’Amour circule librement, notre existence est réjouissance et créativité joyeuse dans un corps perpétuellement renouvelé. On ne se sent pas vieillir. Quand celle-ci est bloquée, retenue ou rejetée, les problèmes se manifestent dans notre vie.
L’Onde d’amour est le Fleuve de vitalité universelle. Elle provient directement de la Source et contient la Puissances des 5 Éléments réunis. Lorsqu’elle est bloqué par des scories élémentaires, l’Eau de vie ne peut plus circuler librement. Elle s’accumule comme l’eau qui rencontre un barrage. On se sent plus fatigué, moins joyeux, moins créatif. Notre Enfant intérieur est comme un enfant malade. Ceci dure jusqu’au jour où l’eau trop retenue fait sauter le « barrage » et la puissance du flux emporte tout. C’est ainsi que se déclenchent les maladies.
La maladie et la guérison.
Chaque maladie (bénigne ou maligne) provient d’un flux qui à été bloqué par des scories, des pensées dualistes, des mémoires. Cela se passe dans notre corps « éthérique » dit « vital » et la maladie qui se déclenche dans le corps physique, reflet de ce mal intérieur, de cette fausse vision, de ce non- amour pour Soi et pour la vie. L’organe touché est révélateur du malaise.
C’est le même processus qui se manifeste dans tous les secteurs de notre vie : travail, argent, amour. Tout vient d’un « non- amour de Soi », d’un blocage psychique.
L’Amour est Universel et impersonnel. Il n’est pas notre création. L’Amour tel que nous le concevons en tant qu’êtres humains est une mauvaise copie de celui-ci. Rien ne peut enfermer l’Amour trop longtemps.
Quand notre Enfant intérieur se sent privé de cet Amour, que la joie de vivre est absente de notre existence, alors il se plaint, gémit, nous appelle à l’aide et nous tombons malades.
Pendant la période de convalescence, il nous invite à nous occuper un peu plus de lui, à le nourrir, à lui porter Attention, à changer notre vision du monde, nos pensées. Chaque période de crise est un repos salutaire dont nous pouvons ressortir transformés. C’est le moment idéal de remettre en question nos priorités et de percevoir que nous n’avons pas de temps à perdre, la vie est si courte. Il est inutile de la gâcher ou de la raccourcir par manque d’amour vis-à-vis de soi.
L’amour de Soi est Amour de L’Être.
On ne peut aimer les autres ou la vie si on n’aime pas sa vie. C’est la que commence la prise de conscience. Voir ce qui ne va pas dans notre vie, percevoir ce qui fait que nous n’avons pas de joie de vivre, de découvrir et que l’émerveillement ne fait plus partie de notre existence. C’est le premier pas à faire vers la guérison, et le plus important.
On n’a rien à faire d’autre qu’à Être et l’Être est Amour. Reconnaître cette Onde d’Amour qui nous traverse et anime toutes les formes de vie sans exception, percevoir ce fleuve de vitalité universelle partout, en nous, autour de nous, en chaque forme vivante, c’est retrouver notre Etat Edénique. C’est la seule chose à faire : « Sois ce que tu Es, c’est cela l’Amour ».
Cela rétablit immédiatement la connexion avec le Soi et l’Enfant intérieur. L’être nous à créé Amour et peu importe la forme apparente que nous avons. Il ne peut que nous Aimer car nous sommes aussi « Lui ». Il ne peut nous punir puisqu’il est Nous. Nous sommes Lui, que nous le reconnaissions ou non. Il est toujours prêt à se manifester à Celui qui lui porte Attention, le reconnaît, se reconnaît en Lui.
L’Être à tout créé Parfait.
L’Être nous à tous créés infiniment bons et aimants. Ceux qui nourrissent le mal sont des êtres en souffrance. Ils sont prisonniers d’un mal intérieur provenant d’une expérience mal vécue. Dés que cette souffrance est éradiquée, leur comportement change.
Croire qu’il y a des Êtres mauvais perpétue cette croyance qui, par effet de résonance vient s’actualiser dans notre réalité. Penser, c’est créer.
Penser que l’Homme est constitué d’une part de bien et d’une part de mal est aussi une illusion. Cela parait une réalité tant qu’on est encore identifié à ce « monde d’illusion ».
Certains de nos actes sont bénéfiques (à nous-mêmes et aux autres) On les appelle « bien ». D’autres sont créateurs de choses qui nous font du mal à nous et aux autres. De vie en vie nous expérimentons les deux facettes. Avec du recul nous comprenons qu’un acte de « bien » peut engendrer le « mal » : Le vigneron cultive sa vigne et gagne de l’argent qui lui permet de bien éduquer ses enfants, mais celui qui boit le vin en excès peut battre ses enfants ou sa femme ! Où est le bien et ou est le mal ? Qui est responsable ?
Il est inutile de nous juger mais simplement d’observer et percevoir. Si une action à engendré du « mal » ; alors rien ne nous empêche de cesser d’agir ainsi. Si un aliment ne convient pas à notre corps, personne ne nous oblige à continuer à en manger.
Réaliser le Soi.
Réaliser le Soi, c’est choisir la meilleure définition de Soi, et la vivre. C’est percevoir non pas, ce que peut nous « apporter ce monde » mais ce qu’on à « décidé d’y apporter » pour participer à sa co-création.
Le monde tel qu’il est résulte des choix de la multitude. Il est l’état d’Être collectif reflété par la matière qui sert de miroir réflecteur. Ce sont nos choix D’Être qui créent ce monde. Ce sont nos États d’être qui co-créent le monde. Nous avons été créés pour « procréer » par la pensée.
Peu importe ce que l’on fait, importe l’État D’Être dans lequel on le fait.
Depuis des Éons , nous avons nourri des états D’Être qui ont créé le monde tel qu’il est. Nous sommes le monde. Tous, de façon grandiose ou insignifiante avons participé à la co-création de celui-ci et c’est la raison pour laquelle nous y sommes encore.
Tant qu’une partie de nous appartient à ce monde, attend quelque chose de ce monde, nourrit ce monde, en ce monde nous demeurons car par nos attentes et projections nous continuons à tisser la toile de celui-ci et cela créé notre expérience.
Dés que nous changeons d’État d’Être ; nous retirons notre épingle du je et la partie de jeu ne nous intéresse plus. Tout nous paraît fade et sans attrait dans ce monde en noir et blanc.
Tant qu’une partie de nous est touchée par ce qui se passe en ce monde, et désire modifier quoi que ce soit, nous sommes aspirés en celui-ci et nous trouvons impliqués dans un jeu qui ne nous convient plus.
Nous nous posons alors la question : pourquoi sommes-nous encore là ?
La réponse est double :
– parce qu’on à encore quelque chose à y faire, ou….
– parce qu’une partie de nous est encore englobée dans le tissage émotionnel de ce monde.
Notre corps véritable n’est pas celui que nous voyons dans la glace. Celui-ci à été modelé et défini par nos pensées antérieures. il est pure énergie ( vitale) animé par l’Onde d’Amour. C’est notre corps relationnel (celui de notre Enfant intérieur), celui par lequel on ressent la joie de participer à la Manifestation de la Vie. C’est notre façon d’entrer en relation avec le monde qui tisse notre corps d’amour, vibral, éternel, immortel et c’est par celui-ci que nous tissons notre réalité.
Pourquoi les autres ne nous reconnaissent-ils pas ?
On fait alors l’expérience de vivre dans un monde- en couleur- parallèle à un monde en noir et blanc. Nous trouvons alors bizarre que ceux et celles qui sont encore occupés à tisser ce monde ne nous reconnaissent pas, ne nous voient pas, car leur vision est concentrée sur leur état D’Être duel. Ils voient le monde « gris », mélange de bons moments (blancs) et de mauvais (noirs) et c’est juste la qualité de leurs contrastes qui leur donne l’impression d’exister, d’être acteurs dans un film existentiel.
Tant que nous attendons la reconnaissance de ces êtres, tant que nous espérons qu’ils nous regardent, nous aiment, ou reconnaissent notre présence, nous sommes touchés, nous souffrons de leur indifférence alors qu’eux-mêmes nous reprochent d’être indifférents aux réalités (malheurs) de ce monde.
Pour attirer leur Attention, nous sommes tentés de faire des projets, de démontrer nos pouvoirs, de leur montrer qu’on vit mieux qu’eux, que la vie est autre chose mais cela ne les intéresse pas. Nous voulons faire nos preuves et pour cela nous sommes prêts à utiliser ce que nous savons sur la loi d’attraction afin de créer en ce monde des choses… qui correspondent à leur vision du monde en « mieux ».
Nous utilisons la Lumière adamantine pour co-créer en ce monde noir et blanc, espérant y mettre un peu de couleurs. Ainsi nous transformons celle-ci en Lumière électromagnétique et l’utilisons pour surfer sur le net, créer des sites et blogs, faire des vidéos, créer de nouveaux outils technologiques. Et cela nous maintient dans ce monde que nous voulons quitter.
Certes, pour un temps la technologie peut être utilisée pour manifester nos nouveaux Etats d’être, mais celle-ci est gourmande, elle absorbe notre temps, notre énergie, et crée une fausse réalité relationnelle.
Nous sommes tellement occupés à utiliser nos appareils téléphoniques et ordinateurs pour partager nos photos, commentaires, opinions, idées, que nous n’avons plus de temps pour tisser de belles relations avec ceux qui nous entourent. Nous sommes toujours « ailleurs », dans nos pensées d’hier ou de demain, dans notre boite mail, dans nos plannings et programmes.
Nous n’avons plus le temps D’Être car nous sommes trop occupés à faire.
Il est normal que, lorsque nous choisissons D’Être et de co-créer le nouveau monde, nous ne soyons plus nourris par ceux et celles qui, vivant dans un autre monde ne nous voient plus, ne nous regardent plus, ne s’intéressent pas à nous.
Si nous attendons encore quelque chose d’eux, nous devons nous plier à leurs idées, leurs états d’âmes, leur réalité. Et si nous nous laissons aspirer en celle-ci, nous nous sentons mal à l’aise : on ne peut trouver plaisir à tourner un film en noir et blanc quand on a expérimenté la couleur.
Petit à petit nous devons retirer notre épingle du jeu, ne plus nourrir un monde qui ne correspond plus à notre choix D’Être. Utiliser de moins en moins la technologie, aller à l’essentiel, porter attention à notre Être (Enfant intérieur) qui se nourrit de notre échange relationnel avec le monde.
Il n’est guère utile de nier ou de lutter contre le monde qui ne nous convient plus, car cela nous maintient « projeté » en lui et, « touché » par ce qui s’y passe. Lutter contre ce monde en noir et blanc c’est gaspiller son énergie, car il est encore nourri par la multitude de ceux et celles qui le voient comme unique réalité et ne peuvent imaginer autre chose.
Passer la Porte.
Pour vivre en cet autre monde, en couleurs, il faut avoir passé la Porte, être entré dans le Cœur de l’Être, enraciné dans la Terre du Soi. Il faut laisser la Porte ouverte et inviter tous ceux et celles qui ont envie d’autre chose à la franchir.
Inutile de faire de la propagande, de chercher à les convaincre. C’est notre état d’Être ; notre rayonnement, notre Lumière ; notre amour ; notre générosité, joie de vivre et charisme qui les attirera vers nous et quand cela arrive, il suffit de s’effacer pour les laisser entrer. Nous ne sommes que des informateurs, des révélateurs d’autres possibles à vivre.
Que faire quand on a passé la Porte ?
Quand nous n’arrivons plus à trouver notre place en ce monde, quand nous n’avons plus de projets concrets ; quand plus rien ne nous intéresse c’est que notre Soi à fait le tour des possibles à vivre. Il sait que tout cela, il l’a déjà vécu et n’a aucun désir de le réitérer.
Et c’est là qu’on se pose la question : pourquoi suis-je encore incarné ici en ce monde ? La réponse est évidente, il nous est demandé d’Être, c’est la seule chose à faire, montrer, qu’on peut vivre autrement, plus simplement, qu’on peut créer un autre tissu relationnel entre humains.
Peu à peu nos mémoires de ce monde en noir et blanc s’estompent. Certaines résistent, resurgissent, nous donnent envie de faire encore ceci, cela, de nous nourrir de traditions anciennes, de vieux grimoires, de vieilles pratiques ancestrales utilisées par les civilisations passées. Mais cela ne fait que nous impliquer encore dans le vieux monde que nous voulons quitter.
Il arrive un moment où, nous pouvons être écœurés par toutes ces techniques spirituelles, ces disciplines et exercices à mémoriser (mantras, litanies prières, affirmations) qui nous donnent l’impression d’être contraints. Ainsi nous passons des heures à essayer de nous convaincre que nous sommes Divins alors qu’il suffit de Reconnaître cet État de fait.
Une évidence s’impose à nous. Il nous faut changer de nourriture spirituelle, psychique et physique, plus rien semble ne nous convenir. Peu à peu les mémoires non nourries s’effacent, les circuits synaptiques non nourris se désintègrent. On a l’impression de perdre la mémoire, tout ce qui est du quotidien s’évapore. On a l’impression d’avoir la tête vide.
Alors il faut en profiter pour se entrer dans le Cœur de l’Être, en notre cœur vibral et d’écouter le chant de notre âme, de capter les informations qu’il contient, d’accéder à la vision vibrale, sans images.
On se sent alors être « dans ce monde » (noir et blanc) sans « être de ce monde ». On perçoit Un monde en couleurs et chose étrange, on se rend compte que nous ne sommes pas seuls, qu’autour de nous, il y a d’autres personnes qui sont déjà ancrées dans leur terre de Lumière et qui semblent déracinées de ce monde duel.
On peut alors se nourrir de leurs belles créations, (films, livres, chants, constructions) et participer à la co-création d’un nouveau monde. Ainsi, ce qui était invisible peu à peu devient visible et concret. On se nourrit de ces belles choses et on participe à cela, on créé un nouveau tissu relationnel, on participe par L’être à cette co-création.
Il est évident que ceux et celles qui ne sont pas intéressés par cela, s’éloignent de nous, nous rejettent, ne nous comprennent pas. Nous ne devons pas attendre quoi que ce soit d’eux puisqu’ils nourrissent une autre réalité. Cela ne veut pas dire qu’il faut les mépriser, les rejeter. Bien au contraire, il faut les inviter à entrer dans cette nouvelle vision et seul notre État d’Être leur donnera envie de franchir la Porte.
Le nouveau monde est là. Il suffit de s’y consacrer pour qu’il soit notre réalité mais il est désagréable de devoir attendre qu’il devienne la réalité pour tout. Cependant il est possible d’anticiper ce futur ici maintenant, de le vivre au niveau de L’Être, mais tant qu’une partie de nous veut encore participer à l’ancien monde, à l’améliorer, le rendre meilleur, c’est peine perdue.
Aller à l’essentiel.
Nous sommes invités à aller à l’Essentiel (Essence –ciel) a percevoir quels sont nos besoins de base (nourriture, logement, déplacements) et nos revenus.
On peut distinguer trois sortes de cas :
– ceux qui disposent de bons moyens via un héritage ou un métier bien rémunéré.
– ceux qui sont en retraite et touchent des pensions.
– ceux qui ont besoin de travailler pour avoir un salaire.
Les retraités peuvent se contenter de leur pension, aussi mince soit-elle et trouver des lieux de vie adaptés à leurs moyens et profiter du temps libre pour « Être » en paix. Ils se retirent dans l’autre monde. Ceux qui veulent « plus », peuvent continuer à travailler, ce qui occulte une partie de leur temps libre et les amène à œuvrer dans un monde qui n’est pas en paix.
Ceux qui doivent travailler peuvent se consacrer durement à leur labeur (pour avoir un bon salaire) ou travailler à mi- temps et choisir un lieu de vie adaptée à leur train de vie.
Chacun se trouve face à un choix : gagner plus ou diminuer les besoins, s’acharner au labeur ou travailler moins pour disposer de temps libre pour Être.
Que faire pour réaliser son rêve ?
L’idéal étant de bien gagner sa vie en faisant ce que l’on Aime. Mais nombreux sont ceux qui échouent ou stagnent sur cette voie.
Certains quittent sans réfléchir le travail qui ne leur plaît plus et se retrouvent sans moyens, sans argent, au chômage. Ils disposent de temps libre pour conscientiser leur rêve mais leur esprit est obnubilé par l’insécurité provoquée par le manque d’argent, ce qui court-circuite la réalisation de leur idéal.
Les allocations chômage, aussi minces soient elles, permettent de faire un pas-sage entre ce « qu’on ne veut plus » et « ce qu’on veut ». C’est là que tout se joue : à quoi utilisons- nous notre temps libre ? à jouer au Sudokus, à roupiller devant la télé, ou à trouver une nouvelle voie. Personnellement, j’ai profité d’une période de chômage pour étudier l’astrologie, ce qui m’a permis par la suite d’en faire mon métier.
D’autres, « tout-feu tout-flamme » installent leur nouvelle échoppe sur Internet, pensant ainsi bien gagner leur vie mais ils se trouvent vite confrontés à l’ancien monde et à son système. Il faut payer des taxes, travailler beaucoup et l’enthousiasme d’origine est vite étouffé. Les problèmes d’argent envahissent la conscience et ils restent sur la « touche ».
Il est plus judicieux de trouver la voie du juste milieu, de travailler à mi-temps (pour assumer les besoins) et d’utiliser l’autre partie du temps libre pour mettre en place le nouveau projet. Ainsi, on n’est pas stressé par le désir de réussite immédiate. On dispose de temps pour finaliser notre rêve et pour anticiper notre nouvelle création et percevoir si celle-ci va nous permettre d’assumer nos besoins existentiels.
Passer à autre chose.
Le monde est comme un film. Celui tourné en noir et blanc, enregistré sur des mètres de pellicule est voué à disparaître. Il a fait son temps. Maintenant, c’est un monde en couleurs, en 3 D ou 5 D qui s’offre à nous, plein d’effets spéciaux et qui nous fait voir la réalité autrement.
La technologie nous amène sur cette voie. Grâce à elle nous pouvons tourner de magnifiques scénarios, de belles vidéos et transmettre des beaux messages ou tourner des films d’horreur, de guerre terrestre ou galactique pour maintenir notre mémoire dans les vieux schémas de dualité. Mais ne nous leurrons pas ; la technologie n’est qu’un outil et non le but. Mal, utilisée elle peut tout détruire.
Technologie : danger ?
Sans même aller jusqu’aux possibilités de destruction massive par le nucléaire, elle peut provoquer bien des dégâts. Notamment chez les jeunes, fans de jeux vidéos, de musiques, qui passent leur journée avec leur casque sur leur tête à écouter de la musique tonitruante, qui par ses fréquences maintient dans la dualité, envahit leur cerveau par des informations, et occulte la capacité d’écouter la voix intérieure, de penser par soi-même.
Certains se détruisent les tympans et font de l’hyperacousie, ce qui les rend hypersensibles à toute forme de bruit. La technologie visuelle et auditive est manipulatrice à l’insu de ceux qui en abusent. Elle occulte la majorité de nos perceptions extra sensorielles (télépathie, clairvoyance, intuition, visions) et nous rend dépendant d’objets extérieurs. Cela provoque un déséquilibre intérieur qui se répercute sur le monde extérieur qui devient peuplé de zombies, de personnes non conscientes de leur entourage et de leur implication dans le monde extérieur. Ils ne voient ainsi pas que le monde extérieur est le reflet de leur cinéma intérieur. La fiction finit par transformer la réalité. Ces personnes se prennent pour des super- héros mais sont incapables d’accomplir les gestes simples, nécessaires à leur survie.
Modifier nos relations au monde.
Ce qui participe à la co-création, c’est notre état d’Être intérieur, notre façon d’entrer en relation avec le monde. Nos films intérieurs créent la réalité extérieure et à chaque fois que nous nourrissons un état de tristesse ou de colère, c’est tout le monde qui en est affecté, tout l’univers. Même si nous vivons isolés et solitaires nous participons à la co-création du Monde dont la matière nous renvoie le reflet.
A chacun de nous de s’enraciner en sa Terre de Lumière, en son Soi, son état D’Être et le monde extérieur changera. Seule la conscience éveillée permet cela.
C’est à chacun de se déracine petit à petit des réalités de ce monde duel en noir et blanc et de s’enraciner en ce Nouveau monde dont l’Émergence est proche. Cela demande un certain effort de volonté, mais c’est le prix à payer.
Petit scénario révélateur…
Tu marches sans regarder ou tu mets les pieds, tu chutes dans une fosse profonde, et tu t’assommes. Quand tu te réveilles, tu ne te souviens plus de rien, tu regardes dans l’obscurité de la fosse et tu commences à déprimer. Ceci dure jusqu’au moment où, regardant vers le haut, tu vois le ciel et entends le chant des oiseaux. Alors, tu dois mobiliser toutes tes forces pour sortir de cette situation, faire un saut vers le haut.
Tu peux aussi préférer rester dans la fosse et y améliorer ton confort mais cela ne t’apportera pas le salut que tu espères. Tout n’est que question de choix.