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par Régis Violette

Qu’importe qui nous sommes en ce monde, en cette création, en pensant être une conscience interagissant dans la matrice, dans l’espace ou le temps est quantique, là où tout se produit en même temps, On se demande qui peut bien avoir créé toute cette création, plusieurs s’identifient à Dieu, comme étant le créateur. Selon la Bible, l’Ancien Testament où Dieu interagissait avec sa création, en punissant les hommes de leurs aveuglements. Le Nouveau Testament, met en relation le fils de Dieu, le sauveur de l’humanité. D’un côté on constate un Dieu qui pouvait anéantir, détruire les hommes, comme étant des impurs et de l’autre le Nouveau Testament qui annonce le retour du fils de Dieu, afin de sauver les âmes impures. On se demande pourquoi les hommes marchent aveuglement dans ces histoires, Dieu a envoyé son fils pour sauver l’humanité de toute action impure. La peur, la grande maîtresse qui déplace les montagnes, pouvant ainsi contrôler, manipuler, conditionner les hommes à suivre une voie qui ne fait qu’alimenter l’enfermement, l’enfer me ment, l’illusion de dualité et de séparation. On se rend bien compte que l’homme est manipulable, que son esprit est facile à duper, à lui inculquer la peur. Le temps est venu de se dénuder de tout concept, de tout archétype, de toute croyance, de toute dévotion à une religion quelconque, où l’objet de vos croyances, tout est illusion.

La vérité est toute simple, pourtant l’homme se dit intelligent, on peut constater qu’en fait l’homme est doué dans certains domaines, mais ce qui est de connaître sa véritable nature, ce qui anime la vie, ce qui orchestre tout, il est loin d’être doué dans ce domaine. Préférant être ignorant, être aveuglé par des croyances, des concepts, des archétypes ou autres, tels des moutons dociles, suivant ainsi aveuglement le créateur de leurs souffrances, de leurs maux, qui les gardent dans cette illusion de dualité et de séparation. Qu’on se le dise, nous ne sommes pas des moutons, croyant aveuglement à des faux bergers, qui s’enrichissent sur le dos de leurs adeptes, de leurs fidèles. En plus l’homme ne se rend même pas compte qu’il est exploité et conditionné à nourrir l’illusion de dualité et de séparation. Dites-moi, voyons-nous cela dans le monde animal, végétal et minéral ? Seul l’homme a le nez dans les nuages à vivre dans l’illusion de ce qu’il croit et pense être. Par chance il y a ce nouveau vent qui s’amène, tel un tsunami se déversant sur toute la création, afin de dissoudre l’enfermement, l’illusion dans lequel une grande majorité d’êtres humains se racontent toujours des histoires, en les renouvelant, en s’adaptant aux nouvelles façons de penser.

L’homme se raconte des histoires, les alimente, les renouvelle, toujours à vivre dans les histoires. L’homme est tellement identifié au personnage, ayant son propre bagage historique, véhiculant son propre vécu, sa relation avec les histoires. Peu importe qui nous sommes, qu’importe ce que nous vivons en tant que personnage, en tant qu’histoire, nous identifiant à ce monde, à son passé, qui marque le temps par ces histoires renouvelées, ayant d’autres colorations, restant toujours un produit de l’enfermement. Nous sommes la vie, nous en sommes l’essence, la mort n’est qu’une renaissance à une autre espace-temps, autres dimensions, autres mondes. Qu’importe ce que nous avons été comme personnage, tout est illusion, la seule réalité, c’est que nous sommes la présence éternelle, libre de tout concept, n’étant pas assujetties au temps, à l’espace et dimensions. Voilà notre vraie nature, tout le reste n’est qu’illusion, un jeu pour ceux et celles qui s’identifient aux personnages, se racontant sans cesse les mêmes histoires, pour ainsi croire qu’elles sont réelles, rien de ce qui est de l’enfermement perdure, telle de la neige au soleil s’évapore en contact avec les rayons du soleil. Qu’importe ce qui anime vos histoires, cela n’est qu’illusion, seule la présence éternelle est de toute éternité, totalement libre, dénuée de toute histoire, de tout concept, traversant, transcendant et consumant tout par le feu sacré de son amour. Dénudez-vous de toutes vos histoires, que reste-t-il ? Juste la présence éternelle.

Source: https://justeetre.blogspot.com/