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par Corinne Vidor

Ce mois si particulier qui est tout en puissance et en arrachement ! Nous commençons son ascension dès maintenant.

Accrochez-vous, ou plutôt saisissez les opportunités du dépassement !

Les énergies de novembre font toujours un peu trembler, car elles amènent les épreuves libératrices. Libéré, oui, mais par l’épreuve… Il faut la voir, la reconnaître et s’en détacher.

 

Le signe du scorpion est la symbolique du guerrier qui triomphe de ses épreuves.

Comment ? Par l’illumination du mental. Si l’on a la chance de lâcher-prise, de se remettre en question (du point de vue de l’Être et non de la personnalité), alors on saisit l’évidence qui vient à nous.

Mais ce qui était encore caché de nos travers se dévoile avec le scorpion et on voit la vérité toute crue. Il nous faut à ce moment corriger le travers en prenant d’autres alternatives, changer ses habitudes, se réorienter en rupture avec tout ce qu’on avait fait avant. Abandonner ses réactivités, ses réactions, son ego (même si lui, l’ego, croit avoir raison du point de vue logique et cartésien…). En tant qu’Être, l’épreuve est peut-être de vivre une injustice et finalement de l’accepter pour pouvoir s’en libérer.

Le scorpion, ou la mort de la personnalité

En ce moment, le travail est la désintégration du « moi » -ce « moi » qui nous rend tellement seul…

Saisir toute la dimension du « moi » est compliqué, car souvent on veut bien faire en protégeant ou en aidant. On voudrait éviter à l’autre de souffrir. On est le bon petit soldat, la bonne copine, la mère ou le père surprotecteur, ou la femme/le mari sur-affectif.

C’est là que la peau du « moi » est dure à saisir.

Vouloir bien faire : c’est mal ?

Vouloir secourir un homme à la mer : oui c’est bien !

Faire le travail à la place de celui qu’on veut aider pour le soulager d’une peine ou d’une souffrance : non.

A ce moment-là, on l’empêche d’aller plus loin, de faire par lui-même et d’en être fier. Finalement, on l’empêche de grandir au mérite. Il vaut mieux laisser un enfant se redresser seul pour qu’il puisse apprendre à marcher, que de toujours le porter. Avec un enfant, c’est facile à comprendre, avec un adulte, c’est plus compliqué.

Vouloir que l’autre soit là où vous l’attendez dans vos espérances, ce n’est pas l’amour, c’est de l’égoïsme. L’amour, c’est aider l’autre à devenir meilleur.

Il est difficile de voir les autres peiner alors que pour vous, la chose est facile, logique, simple et que vous êtes très efficace à cette tâche.

C’est plus compliqué de laisser faire quelqu’un si vous savez que le travail ne sera pas fait « comme vous le voulez ».

Il faut donc être bienveillant et patient. Encourager l’autre à s’affranchir et à devenir meilleur dans l’effort.

Notre « moi » ne veut pas, il refuse qu’on fasse souffrir ! Et peut-être même qu’il souhaite empêcher le karma de passer. Mais le karma (loi de cause à effet) passera plus tard et encore plus fort.

On est aveuglé, mais en empêchant un être de progresser par lui-même, on devient complice de son retard et des manquements qu’il développera. Et tôt ou tard, nous aurons à l’assumer.

Vous serez toujours déçu si vous attendez des autres

« je rêve que mon mari m’offre des roses, mais il ne le fait jamais… Je voudrais que les autres adorent mes enfants qui sont géniaux ! Je voudrais qu’on me voit comme quelqu’un sur qui on peut vraiment compter… »

Une personne qui désire un mari idéal, rêve d’avoir des enfants exemplaires, un travail couronné de succès, va pousser pour obtenir ou atteindre ces idéaux. Mais ce faisant, cette personne va aussi les forcer, les pousser et faire à leur place en vue d’atteindre cet objectif. Mais au fond, ce sera toujours une déception. Pourquoi ? Car l’élan ne vient pas des personnes elles -mêmes.

C’est lorsqu’on n’attend rien que l’on est peut devenir heureux de la moindre attention, du moindre sourire ou de la bienveillance des autres !

Attendre des autres, c’est attendre égoïstement d’être reconnu.

Comment voir mes travers si je veux bien faire ?

C’est toute la difficulté du « moi » redoutable et caché. Là où il faudra avoir le courage de dire non, de déplaire, d’être libre de toute attente, de tout désir, de toute volonté de vouloir bien faire, de prendre en charge, d’influencer, de décider pour les autres, de vouloir tout gérer, contrôler, « faire » !

Faire à la place de l’autre n’aide pas. Ce sont nos propres désirs ou idéaux que l’on fait peser sur les épaules de l’autre, pour que ce « moi » égoïste soit comblé. Mais tant que ce ne sera pas dans la nature de l’autre, ce jeu sonnera faux et creux. On peut idéaliser, jusqu’à s’illusionner, mais ce n’est pas la réalité. On cultive un mirage qui nous laisse vide et mal aimé, pour finalement culpabiliser et se dire à voix haute : « qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? » ou « le bonheur ne veut pas de moi… »

Le scorpion nous propose d’abandonner la souffrance du « moi », car le scorpion pique certainement notre orgueil qui refuse de changer.

La joie entre dans ce mois de novembre par la grande porte et nous offre notre liberté ! Ça va faire mal et après ça fera du bien :o)

Courage et apprenons à nous libérer du « moi » pour devenir enfin le Soi !

Amour


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Côme & Yoann

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