L’ENDURANCE
Avoir ses propres repères est une tâche difficile. Savoir les garder l’est encore plus. Pour y arriver, c’est de l’endurance quotidienne qu’il faut. Cette endurance, bien que pénible apporte ses fruits, car c’est grâce à elle qu’on devient plus solide, plus robuste à l’intérieur et qu’on se rapproche de qui on est vraiment ou de l’être qu’on aspire être.
L’endurance dont je parle exige qu’on fasse certaines concessions comme choisir la qualité au lieu de la quantité, ce qui nous parle au lieu du « pas mal » et la solitude au lieu de la mauvaise compagnie.
Elle veut parfois qu’on sache mettre un point à la place de la virgule , qu’on prenne de la distance avec certaines personnes ou encore avec ces vieilles réactions qui nous rendent la vie si rigide, si dure…
Travailler sa force intérieur se fait tous les jours et surtout en périodes de crises, car c’est dans ses moments de faiblesse qu’on peut se regarder en toute humilité.
L’endurance, c’est oser dire non quand c’est nécessaire et cesser d’enfiler un costume qui n’est pas le nôtre.
Être bon, c’est bien. Mais quand on entend des cris à l’intérieur, il faut stopper le jeu. le trop c’est trop et mieux vaut être vrai que menteur.
Persévérer c’est aussi ne pas se laisser noyer dans l’hésitation et avoir le courage de foncer quelle que soit sa décision.
C’est dire ce qu’on fait et faire ce qu’on dit et n’avoir qu’un seul visage, qu’une seule identité, celle de son vrai être.
Être fort, c’est suivre courageusement les valeurs divines au milieu de tout ce tumulte, car elles seules purifient nos cœurs et illuminent nos routes…
Source: http://www.lesmotspositifs.com/