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par Ozalee

Il y a peu, la pétillante Claudia Anatella m’a invité à partager sur ma vie, et plus spécifiquement sur mon parcours d’entrepreneure. En me plongeant dans sa proposition, je me suis rendue compte que mon parcours repose en premier lieu sur: trouver ma place dans le monde (d’où le nom de cet article). Mais je vous le dis de suite: cet article vous parlera, que vous ayez ou non une entreprise. Sachez également que d’autres participent à la proposition de Claudia, tel que Jenna Blossoms ou encore Johanna Awakening.

Aujourd’hui, je me sens à ma place plus qu’à aucun autre moment dans ma vie. Je ne sais pas où je vais, mais je me sens en paix en moi-même. J’accueille mon rythme personnel, même quand les choses me paraissent lentes extérieurement. Je me centre sur ce qui me donne de la joie, et j’accepte aussi mes émotions même quand elles sont inconfortables. De plus, j’ai accepté/intégré que j’ai un impact sur le monde qui m’entoure, et cela vient donc créer un impact en retour sur ma vie (professionnelle, financière et même personnelle).

J’ai surtout appris que notre bonheur ne peut se définir par ce que l’on fait (extérieur) mais bel et bien par notre état d’être (intérieur). Ce que je nomme plus communément notre essence, ou encore notre présence à nous-même.

GandalfSi toi aussi, durant ta vie et peut-être encore aujourd’hui, tu rêvais secrètement de croiser la route d’un mage, d’un maître (peu importe l’image que tu en as – Gandalf Power) pour qu’il te pointe du doigt et te dise d’un ton solennel: You are the One (tu es l’élu, l’unique…désolée en anglais ça sonnait tellement plus classe XD ) eh bien je te le dis de suite: cela ne se passera pas comme cela! Du moins, personne d’extérieur à toi ne pourra te montrer ta direction, ne pourra te dire quelle est ta mission de vie, tout simplement car toutes les réponses sont en toi (prononcer avec un ton calme et posé). Oui je sais, c’est énervant comme réponse! Mais ce qui est génial c’est que (1) cela veut dire que tout est déjà là en toi, et que (2) dans cet article je vais te donner 5 clefs pour trouver ta place dans le monde.

Avant toute chose: c’est quoi que j’appelle « ta place dans le monde »?

C’est une orientation, comme dans: Je suis orienté vers le nord, mais je ne sais pas exactement quelle est ma destination.

Dans ma vie j’ai toujours avancé, peu importe, quoi. J’étais donc clairement orientée, et pendant longtemps je me suis questionnée pour connaître la destination exacte. Aujourd’hui grâce à des expériences de vie, j’ai pu apprendre que l’essentiel ne résidait pas dans cette dernière, mais bel et bien sur cette fameuse orientation qui nous permet d’avoir le vent en poupe même quand l’océan (à savoir ce qu’il se passe extérieurement à nous) donne la sensation que « rien » ne se passe. (eh oui, tu peux changer d’orientation en cours de route).

C’est une sensation, comme dans: Je me sens en paix. Je ne suis pas en lutte ou en résistance contre moi/la vie (comprends ici, ce qu’on ne contrôle pas).

C’est notamment grâce à mon corps, aux douleurs qu’il m’a transmise, que je me suis rendue compte à quel point l’important pour moi était de « faire » au détriment de « être ». Comme si « ne pas faire » revenait à « ne pas exister ». Ce qui fait que, sans le savoir, je vivais un stress constant qui est venu à bout de mon énergie. Le corps m’a arrêté pour mon plus grand bien, car désormais je reconnais que je ne contrôle rien et que je peux être heureuse dans ma vie en allant à mon rythme. De plus pour trouver sa place, le tout est d’être totalement incarné et donc être en lien à son corps. (dois-je rappeler que c’est grâce à lui que nous pouvons jouir de nos 5 sens? Mieux, que nous pouvons vivre nos vies? ;)).

C’est un verbe: oser. Comme dans: J’ose aller bousculer mes croyances, et faire des choses qui me font peur. Ou encore j’ose faire ce que j’ai envie moi (un peu d’affirmation ne fait pas de mal ^^) peu importe que je sois compris, soutenu ou encore jugé (on va s’en parler du jugement, si si).

Ce qui est bien avec ce verbe, c’est qu’on n’arrive jamais au bout 😉 J’ai toujours osé à mon rythme. Je précise cela, car c’est important d’oser quand on se sent prêt. Mais pour oser, le tout est aussi d’avoir conscience de nos peurs, de nos jugements ou encore de nos croyances limitantes.

Quand je dis qu’on n’arrive jamais au bout, c’est car dernièrement j’ai été surprise de constater que je n’avais pas procédé à certains changements dans mon entreprise par peur de ce que cela pourrait engendrer… J’ai donc détecté un « risque », et donc une possibilité d’oser! Vu que pour moi oser, c’est vivre (la vie est prise de risque, on aura beau se conter qu’on sait où on va etc, l’imprévu survient toujours).

Sincèrement, je pourrais encore citer d’autres choses, mais j’apprends à me détacher de ma « peur » de ne pas avoir tout dit, afin d’aller à l’essentiel et – je l’espère – te créer une lecture agréable 😉

Passons maintenant à ces fameuses Clefs!

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♢♢♢

△ Ⅰ. Clarifier sa vision de soi-même

Il y a plusieurs façons de clarifier ta vision, ici je vais me centrer sur l’une d’entre elles, en te posant la question suivante:

Quel(s) métier(s) rêvais-tu de faire en étant enfant? Ou encore, quel(s) métier(s) voulaient pour toi tes parents?

Ici, nous allons faire appel à l’univers exponentiel des archétypes (oui, je les utilise dans l’astrologie depuis longtemps, mais désormais j’ai décidé qu’il était temps que je t’amène à les utiliser – ils seront, pour information, présents dans mes nouveaux accompagnements)

Mais c’est quoi un archétype? D’après Jung: Symbole primitif, universel, appartenant à l’inconscient collectif. D’après moi par rapport à mon utilisation: une image/un symbole qui vient nous aider à donner du sens à ce que l’on vit, et potentiellement nous aider à dépasser des blocages inconscients.

archétypeAlors, tu as bien tout noté les métiers/archétypes qui te concernent?

Je t’invite à lire mon exemple, afin de les utiliser et obtenir des informations sur toi.

Étant enfant je voulais être archéologue ou vétérinaire…

Mes parents de leur côté me voyaient devenir enseignante ou encore hôtesse de l’air.

Finalement je n’exerce aucun de ces métiers.

Pourtant, dans leurs archétypes, ils me donnent des indications sur qui je suis en essence (ce qui émane de moi).

Archéologue: pour moi c’est: fouiller dans l’histoire afin de trouver des clefs de compréhension pour notre présent. Je remarque qu’en effet dans mes accompagnements j’amène à fouiller dans sa propre histoire afin de dégager des clefs de compréhension (avec l’astrologie on va aborder le passé du consultant afin de l’aider à comprendre et l’amener à prendre de la distance par rapport à ce qu’il vit actuellement).

Vétérinaire: soigner, aider les animaux. À dire vrai, je voulais être au contact des animaux car j’étais bien auprès d’eux. Pourquoi? Parce-qu’ils ne portent pas de jugements. Aujourd’hui j’accompagne/partage/crée pour aider les personnes qui viennent à moi sans aucun jugement, et donc dans le respect de qui elles sont.

Enseignante: mes parents pensaient à l’enseignement scolaire tel qu’on le connait… aujourd’hui j’enseigne l’astrologie. Au-delà de ça, je considère que ce que je partage avec vous dans mes articles ou vidéos est également une forme d’enseignement.

Hôtesse de l’air: J’avoue que j’ai buggé au début, puis j’ai su dégager ce qui suit: avoir un travail qui permet de bouger, un esprit indépendant qui peut communiquer avec plusieurs personnes dans le monde.

C’est ma vision, les mots que j’ai mis sur ces métiers/archétypes. Quand tu te sens bloqué face à un archétype, demande à un ami… Parfois on a des blocages avec des parts de nous qu’on n’est pas prêt à voir… (Pour l’hôtesse de l’air, j’ai mis plus de temps que pour les autres archétypes à dégager un message).

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△ Ⅱ. Clarifier sa vision pour soi

Qu’est-ce que j’ai envie de vivre, ressentir? C’est la base – la vibration – avant d’aller voir la forme. Pourtant on bute bien souvent sur la forme. Je t’invite à commencer par nommer ce que tu veux vivre.

Mets tout ce qui te vient sur un papier, avant de relire calmement.

Tu peux le faire pour ta vie en son ensemble, mais aussi pour ton entreprise si tu es à ton compte.

Des exemples: « je me sens en paix. » « Les choses viennent à moi facilement et je les accueille avec joie. » « Je vis des expériences nouvelles et enrichissantes. » « Je me sens en sécurité, je m’ouvre à la vie. »

J’ai mis ces phrases au présent, et sans mettre « je veux » devant. Considère que tout est déjà là (tout est en toi on disait ^^) et n’hésite pas à te les répéter régulièrement, notamment quand c’est en lien à une situation ou une émotion particulière.

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△ Ⅲ. Je vis ce que je crois (nos croyances limitantes)

C’est dur avec un tel paradigme de vivre des choses auxquelles on ne croit pas, tu ne penses pas?

garidy-sanders-604458-unsplashExemple: « Je ne crois pas vraiment que cette activité va changer ma vie. »
Nous remarquons ici l’exagération: tout le poids qu’on fait porter à cette activité. La seule personne qui peut changer ta vie c’est toi, pas le fait de faire du sport trois fois par semaine ou aller à cet atelier sur le développement personnel. Donc pas besoin de croire que cela va changer ta vie. Mais cela peut y contribuer (on se sent déjà plus léger, non? ;)).

Sinon je te le demande: tu commences quand à vivre?Parce que vivre c’est prendre des risques, et peut-être que cet atelier, accompagnement, sortie etc, c’est un risque (tu sens une résistance, une peur…)

Qu’on s’entende bien. Le but n’est pas de se faire violence, mais bel et bien d’écouter son rythme. Tu n’es peut-être pas prêt là maintenant, et c’est correct. Tu ne vas pas te mettre à faire un saut à l’élastique juste car cela te fait peur.

Ici on est dans le concret. Quand tu es face à quelque chose qui attire ton attention pour de vrai, car cela répond à un besoin du moment… Je t’inviterai alors vraiment à oser. Pour cela, il faut être honnête avec soi. Qu’est-ce qui me fait vraiment peur? Si la raison est: j’ai peur que ça ne change pas grand chose à mon problème, ou encore que cela va venir me prendre trop de temps, d’énergie etc… sache que c’est une technique de ton mental pour te laisser là où tu es.

Si tu fais toujours les mêmes choses, rien ne changera pour toi dans ta vie.

Aussi: plus tu t’ouvres au monde, aux nouvelles expériences, plus tu découvres des choses sur toi. (comme lorsque tu prends du temps avec une personne. Plus tu la vois, plus tu découvres des choses sur elle à son contact).

Je t’invite vraiment à identifier tes croyances qui t’emprisonnent, et à en créer de nouvelles qui te libèrent (pour cela, note celles qui te limitent, et écris-en qui sont évolutives).

Je sais, tu as peut-être déjà essayé et cela n’a pas fonctionné… quand c’est le cas, c’est avant tout car il y a des émotions sous-jacentes qu’on n’accepte pas toujours de vivre. Et parce qu’il y a des croyances tellement inconscientes que seul, on n’arrive pas à les voir.

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△ Ⅳ. La résilience Accueillir le changement, accueillir la vie.

Tout est mouvement. Toi aussi. Il y en a dans ton corps, sinon ça veut dire que tu es mort.

Par besoin de sécurité, on est amené inconsciemment, chacun à un degré différent (en fonction de notre vécu) à se protéger de la vie, du monde extérieur. Cela n’aide pas à être confiant en ses actions ou encore à prendre des risques (oser ^^).

Je t’invite vraiment à aller voir si cela est ton cas. Est-ce que tu vis une émotion dès que tes plans sont bousculés? Est-ce que tu trouves cela trop injuste que ce projet dans lequel tu as mis tant d’énergie n’a pas le succès escompté?

Oui, les émotions sont naturelles, mais elles sont aussi un indicateur d’où se trouvent nos blessures et nos peurs.
En prenant soin de nous dans ces espaces-là, on peut s’ouvrir enfin à notre potentiel de créateur. En se changeant soi, notamment en changeant notre angle de vue dans une situation, on se crée une toute nouvelle vie.

L’expérience est neutre, elle se teinte du jugement, des émotions, de celui qui la vit.

Alors, la clef ici est réellement de voir comment – dans mon cas – une impossibilité d’écrire, peut permettre d’explorer d’autres moyens de communication.

Je te le dis de suite: avant de changer mon angle de vue, je suis passée par des phases de frustration, d’injustice, de colère… J’ai résisté autant que je le pouvais en me disant que « si je n’écris pas, je n’existe pas » (je ne savais pas à l’époque que je nourrissais cette croyance, que je m’identifiais à mon écriture), jusqu’au moment où j’ai lâché prise, où j’ai décidé de faire confiance à la vie, de changer mon angle de vue.

Il y a un réel choix à poser. C’est une décision que l’on fait à un moment ou à un autre qui nous amène à grandir à nous-même.

Et toi? Quelle situation te pèse aujourd’hui? Change d’angle de vue. Qu’est-elle venue t’apprendre? Quelle route que tu ne voulais pas prendre (tu ne savais même pas qu’elle existait) ouvre-t-elle pour toi?

♢♢♢

△ V. Le jugement de soi et des autres

S’il y a bien une chose que j’ai comprise c’est: tu seras toujours jugé.
Que ce que tu fais soit réellement bien ou mal, il y aura toujours quelqu’un pour te donner un avis. Et ce quelqu’un, cela peut être toi-même.

Mais soyons clair: si l’on souhaite avancer vers nous-même, occuper notre place (et non pas nous occuper), il convient à un moment de confronter notre intérieur à l’extérieur. Cela veut dire créer, matérialiser, s’exprimer etc…

Toutefois, cela ne veut pas dire que tu dois laisser ton pouvoir à l’extérieur. Tu n’es pas jugementsobligé d’attendre la validation de l’Autre. Tu n’as pas à te mettre sous son pouvoir, mais au contraire retrouver le tien, ta sécurité intérieure.

Ici, en prenant conscience de ton besoin de reconnaissance (manque d’estime, de confiance etc…), tu peux changer la tendance. Ne plus laisser ton pouvoir aux autres (ou à ton juge intérieur) mais bel et bien te le remettre. Cela passe par l’ajustement des fameuses croyances qu’on a vu plus haut. Cela passe par oser, vivre toujours davantage et se rendre compte qu’on est capable. On existe par nous-même. Pas car on fait telle ou telle chose, mais bel et bien car on est là, à occuper pleinement notre place sur terre.

Ici une petite précision: Ce qui compte ce n’est pas d’être en équilibre perpétuel (cela reviendrait à de l’immobilisme, à une ligne droite) mais bel et bien de comprendre que la vie est fondamentalement basée sur un rythme, cela veut dire une ondulation (une courbe sinusoïdale), avec parfois des pics (des crises, des changements, des remises en question) toujours suivis d’accalmie. Quand les pics sont rapprochés, c’est que tu es en plein tsunami, donc en période de transformations profondes.

mission de vie

Je finirai en ajoutant ceci: tu l’as compris, ta place dans le monde est vouée a changer constamment car le mouvement c’est la vie elle-même. De plus, l’essentiel consiste à trouver ta place en toi-même avant tout le reste. Ce n’est pas ce que tu fais qui te définit, mais réellement qui tu es. C’est en touchant à toi-même que naturellement tu occuperas ta place dans le monde.

En tout cas, c’est mon souhait le plus cher te concernant. Que chacun trouve sa place, pour le dire autrement, que chacun soit le plus en paix possible avec lui-même.

Auteur: Farah Sahbi – Ozalee

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