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Je m’interroge beaucoup sur ce thème très actuel de l’hyper connexion et de notre dépendance aux nouvelles technologies…

  Je me suis amusée à relever des chiffres (déjà un peu périmés) vraiment étonnants et, à mon sens, inquiétants … Voici ce qu’ils révèlent :

– Un français passe en moyenne 6 heures par jour sur internet (4,8 heures depuis l’ordi et 2,1 heures depuis le smartphone) – Etude monde de We are social 2015 

– Les 18/34 ans consultent leur smartphone jusqu’à 100 fois par jour, 1 fois toutes les dix minutes, généralement pendant moins de 30 secondes. – Etude institut omnibus 2014 

– Plus inquiétant encore, 57% des français se disent incapables de passer 1 heure sans consulter leur smartphone – Etude IFOP 2013 

– 29 % des français sont angoissés s’ils n’ont pas leur smartphone avec eux – Etude BVA 2016 

Lire aussi

– 82 % des cadres français jugent l’hyper connexion comme négative ou anxiogène –

Et que dire du GPS, des tablettes à l’école ou de cette tétine connectée qui permet aux parents d’avoir accès en temps réel à la température de leur enfant depuis leur portable… ?

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Lier des rapports étroits (se connecter !) avec tous ces appareils, qui, aujourd’hui, savent quasiment tout faire à notre place, et y consacrer une partie essentielle de notre temps, cela n’est-il pas dangereux ? Au-delà même des effets néfastes sur la santé (notamment des plus jeunes) et sur l’environnement, ces chiffres m’inspirent différentes réflexions :

Pourquoi donnons-nous autant de pouvoir à tous ces nouveaux gadgets, dont on se passait fort bien il y a peu ? Est-ce pour combler un vide existentiel ? Est-ce une nouvelle dépendance dont le but est de calmer cette angoisse existentielle qui nous ronge, dans un monde en perte de sens ? Cette hyper connexion nous rend-elle plus heureux, plus aimant, plus compatissant ? Sommes-nous véritablement plus reliés aux autres ou nous donnons-nous seulement l’illusion d’être reliés ? Que fuyons-nous ? Toutes ces technologies nous apportent elles plus d’enrichissement psychologique et spirituel ?

Par ailleurs, n’est-ce pas dangereux de donner autant de place dans nos vies à toutes ces technologies, car enfin, partirons-nous dans l’au-delà avec notre GPS pour nous indiquer le chemin à suivre ou avec notre smartphone pour appeler à l’aide ?

Il me semble que cette hyperconnexion (c’est à dire une connexion excessive, et non le fait d’utiliser internet, d’avoir un portable ou autre de manière raisonnable) nous attire chaque fois plus vers l’extérieur de nous-même et, par là-même, nous éloigne de l’intérieur de nous-même. Elle nous entraine chaque fois davantage vers une source extérieure de savoir, de rencontres… au lieu de nous attirer vers notre source intérieure de connaissance ? La seule vraie source de connaissances ne vient-elle pas de l’intérieur ? Comment chacun pourrait-il exprimer le meilleur de lui-même, sa richesse intérieure, unique et profonde s’il s’emplit tout le temps de choses extérieures et virtuelles?

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Cette hyper connexion nous parle, me semble-t-il de notre manque cruel de connexion au cœur de nous-même et au divin. Ne nous sert-elle pas à combler ce manque ? N’est-il pas plus urgent pour notre planète, pour nos enfants, pour l’humanité toute entière, de développer notre lien au divin, à l’amour ?

Peut-être pouvons-nous tout simplement essayer de regarder, chacun dans nos vies, jusqu’où notre lien aux nouvelles technologies répond réellement à un besoin, dans quelle mesure il nous rapproche de nous-même, nous rend plus heureux, dans quelle mesure il est essentiel ? Essayons peut-être de voir cela comme des outils et non comme quelque chose d’essentiel qui nous voilerait la véritable essence des choses et des êtres ! Et peut-être pouvons-nous nous lancer comme défi de travailler à développer autant notre lien au divin que celui aux nouvelles technologies… Pourquoi pas, de temps en temps, limiter ce temps sur notre portable, ordi … pour se retrouver un moment avec soi, avec l’autre, avec le divin ? Remplacer, selon ce qui est possible pour nous, une nouvelle consultation de nos mails par quelques respirations en pleine conscience, 1/4 d’heure sur facebook par 1/4 d’heure de marche ou encore ½ heure de temps sur notre smartphone par ½ heure de méditation ou de yoga ?

Belle réflexion et bon cheminement !

Sabine

Source: https://epanews.fr/

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