Une étude scientifique démontre enfin pourquoi le vin rouge protègerait notre cœur. Une enzyme présente dans le vin déclencherait le système de réponse cellulaire au stress.
Les études se suivent et ne se ressemblent pas quant aux bienfaits du vin rouge sur la santé de notre cœur. Un nouveau travail scientifique publié dans la revue médicale Nature, démontre qu’une enzyme présente dans le resvératrol, un polyphénol que l’on retrouve dans le vin rouge mais aussi dans d’autres aliments tels que le raisin ou le chocolat, répare les dommages causés à l’ADN par le stress oxydatif.
[widget id= »custom_html-12″]
L’alcool se consomme toujours avec modération
Les chercheurs de l’Institut Skaggs de chimie biologique de Californie ont étudié le resvératrol, un polyphénol présent dans le vin rouge. Ils ont observé que l’action d’une l’enzyme, nommée TyRs, découverte dans le resvératrol, permettrait de déclencher ou de désactiver le système de réponse cellulaire au stress. En effet, cette enzyme active la protéine PARP-1, qui répare les dommages causés à l’ADN par le stress oxydatif.
« Nous pensons qu’il ne s’agit que du sommet de l’iceberg, il y a sûrement beaucoup d’autres composants qui imitent les acides aminés et dont l’action pourrait se révéler tout aussi positive », explique Paul Schimmel, professeur de biochimie et de biophysique qui va devoir réaliser de nouvelles études pour identifier les composants en question.
Les qualités protectrices du vin s’exerceraient à partir de 2 verres et ce, jusqu’à 6 verres. Mais attention, l’alcool n’est bon pour la santé qu’avec modération !
Grâce à cette découverte, on peut donc conclure qu’une consommation modérée et régulière d’alcool renforce les défenses immunitaires du corps. Boire régulièrement un peu d’alcool – comme un verre de vin au dîner – réduit donc les risques de mortalité, particulièrement dans les cas de maladies cardiovasculaires et renforce les défenses de l’organisme. En revanche, une consommation excessive a un impact très négatif sur le système immunitaire.
Si cette étude peut aider à clore le débat sur les bienfaits santé du vin, elle permettrait surtout de pouvoir imaginer la fabrication d’un médicament aux mêmes effets.
Source: https://www.topsante.com/
[widget id= »custom_html-12″]