Suite de la partie 1
Une banque centrale n’est pas un réservoir de monnaie mais un lieu de création-destruction de la monnaie :
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La monnaie n’est que l’écriture (ou la matérialisation symbolique) d’une mesure de valeur de richesse : écrire ce qu’on vient de mesurer, la valeur de ce qu’on vient de donner, ou créer de la monnaie est équivalent. Le particulier ne peut pas le faire lui-même car il pourrait tricher ; il faut donc que cette écriture soit certifiée par quelqu’un d’autre : dans un échange entre particuliers, chacun peut authentifier l’écriture de l’autre, comme cela se fait dans les SEL ; ou l’échange peut être écrit de façon transparente et inviolable dans une block-chain comme dans les crypto-monnaies. Mais dans les échanges entre un particulier et la collectivité, celle-ci doit être représentée et ne peut l’être que par une banque centrale mandatée démocratiquement par l’ensemble des citoyens: c’est elle qui paye, par création monétaire, ceux qui travaillent pour la collectivité et la collectivité rembourse ceux qui lui ont donné des richesses en leur donnant d’autres richesses pour la valeur correspondant à l’argent créé. (On s’aperçoit alors que nous demander des impôts pour cela est une escroquerie). Quel intérêt avons-nous à demander à quelqu’un d’écrire à notre place la mesure que nous venons d’effectuer? Surtout si ce quelqu’un dit qu’il n’écrira cette mesure que si quelqu’un d’autre promet de lui donner autant et même plus que ce qu’il écrit. On nage dans l’absurde et pourtant c’est notre quotidien. Un banquier aurait juste le droit d’être rémunéré pour son travail d’écriture (la tenue du compte), pas par un pourcentage sur ce que représente cette écriture. Tout ceci concerne les banquiers et non les établissements financiers qui, eux, rendent un vrai service en prêtant de l’argent plein (ou qui devrait l’être).
Le système monétaire est pour la société ce que le système sanguin est pour notre corps : il permet les échanges. Nous produisons des globules rouges en nombre suffisant pour que toutes les cellules puissent recevoir de l’oxygène, sinon c’est l’anémie. Si nous fonctionnions comme notre système monétaire, nous confierions la production de nos globules à quelqu’un qui voudrait bien nous en produire mais en les prêtant seulement et nous devrions en rendre plus qu’il n’en a prêté : pour survivre, nous devrions être dans une dette exponentielle envers lui et si un jour il nous demande de rembourser cette dette, nous mourrons. C’est avec cette épée de Damocles au-dessus de la tête que les banquiers dirigent de fait la politique des états. Actuellement où la croissance est insuffisante pour rembourser seulement les intérêts, nous perdons des globules chaque jour et nous nous anémions. Le système ne survit que grâce à des perfusions de la BCE qui crée de l’argent à tour de bras pour les banques en espérant qu’un peu nous arrivera ! Mais cet argent créé ne sert qu’à faire enfler la boule cancéreuse de la spéculation qui nous tuera lorsqu’elle éclatera (95% de l’argent créé sert à la spéculation).
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Cette arnaque a permis aux banquiers de s’enrichir inconsidérément de façon malhonnête et de prendre le pouvoir sur tous les états qui commencent un jour à leur emprunter. Aucune morale ne les guide, tous les coups sont permis pour s’enrichir encore plus en argent sans rien produire grâce à la spéculation: ainsi, Nathan Rothschild multiplia par 2 sa fortune déjà considérable grâce à un mensonge, en faisant croire à la victoire de Napoléon à Waterloo, ce qui fit chuter les titres anglais qu’il racheta à bas prix avant que la vérité ne les fasse remonter; et, par la suite, tous les grands banquiers ont profité des crises périodiques engendrées par la bourse pour racheter tout ce qu’ils pouvaient à bas prix. Ils s’enrichissent aussi sur les guerres, prêtant aux 2 belligérants pour qu’ils s’arment et ensuite en leur prêtant pour reconstruire. Ils affament les pays africains en prêtant leur fausse monnaie afin d’obtenir toutes leurs richesses en échange. Le pouvoir que leur donne tant d’argent leur permet de corrompre les institutions démocratiques et d’installer subrepticement leur dictature.
On peut craindre que ceux qui pervertissent ainsi le système économique et politique soient eux-mêmes des pervers qui conduisent l’humanité à sa perte. Et leurs actes laissent à penser qu’ils n’ont aucune considération pour le commun des mortels dont ils voudraient voir une grande partie, inutile pour eux, disparaître, ni pour la vie en général qu’ils sont prêts à détruire si elle leur rapporte de l’argent. Ils empoisonnent délibérément notre nourriture, l’eau douce, les océans et l’air (avec les épandages aériens de particules chimiques), détruisent les écosystèmes, et proposent de nouveaux produits chimiques pour donner l’illusion de réparer. Les grands banquiers contrôlent les grands industriels et les grands spéculateurs qui contrôlent les médias et les hommes politiques qui contrôlent la population. On fait croire au peuple qu’il vit en démocratie parce qu’on lui fait élire celui qui a préalablement été choisi par la caste, mais il s’agit en réalité d’une dictature hyper violente et perverse car les vrais dictateurs ne se montrent pas et se contentent de tirer les ficelles des pantins qui gesticulent sur le devant de la scène politique. Leur pouvoir devenu mondial est lié au système économique qui asservit la majorité des populations, au contrôle des médias qui permet de manipuler les opinions, au contrôle de la majorité des politiques qu’ils corrompent et au contrôle des armées et des services secrets qui bénéficient d’un budget illimité pour détruire ceux qui résistent.
Extrait de http://democratie-sociale.fr/
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