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par Samia Aissaoui

On parle toujours du coté positif mais constamment à rejeter les événements ou l’objet de l’expérience négatif. Pourtant l’un ne va pas sans l’autre. Aucune photo ne peut apparaitre sans un négatif. Aucune lumière ne peut apparaitre sans l’ombre. Tout fonctionne avec son opposé. C’est comme cela que fonctionne ce monde où nous évoluons.

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Pourtant le côté négatif n’est difficile que lorsqu’il y a volonté de s’en défaire. Une idée bien ancrée dans les habitudes humaines. Ce n’est pas le côté négatif qui fait mal, mais la manière dont est appréhendé l’événement qui se manifeste. Selon comment il est perçu. Il peut être négatif selon un critère qui reflète un point de vue connu (croyance bien ancrée). Mais il peut aussi être vu d’un point de vue inverse.

Le tourment et le mal-être prennent naissance dans la résistance entre l’expérience vécue et la volonté de vivre autre chose. Tant qu’il y a refus de ce qui est là à l’instant de l’apparition de l’événement, tout en espérant l’inverse, la dualité persiste jusqu’à l’acceptation. Cette dualité prend naissance dans l’enfance avec une éducation quasi conditionnée sans structure de Soi. Comment peut-il en être autrement quand les parents vivent depuis toujours dans la prison de l’égo/mental limité que par une vision tournée vers l’avidité et le besoin d’attachement au matériel. Tout est une reproduction perpétuelle issue de l’école parentale et sociétale.

Tout devient vrai, pour l’individu qui ne se base que sur les « on dits » les « oui dire » non fondés juste dans les certitudes et convictions venant des autres pour apprendre le monde. Il devient un fantôme téléguidé par les structures égotiques vieillottes, vétustes et archaïques.

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Aucune école n’apprend à l’enfant à vivre de ses sensations intérieures et avec Soi. On lui apprend très tôt à se couper de tout ce qu’il est, pour naviguer dans un monde qui ne reflète pas lui-même, juste un monde vidé de toute substance de Soi.

Tous ses apprentissages vont le mener un jour vers la voie du burn- out le plongeant dans le désespoir d’une vie sans sens et sans saveur.

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Ce plongeon est pourtant salvateur, cette lutte qu’il a commencé très jeune lui montre qu’il y a une anomalie dans sa réalité qui ne correspond pas vraiment à son aspiration. Tout lui vient de son entourage et non de l’élan de son profond Moi. La porte de l’obscurité va s’ouvrir devant lui. Sans savoir ce qu’il lui arrive, il va lutter pour ne pas plonger dans ce vide qui se présente à lui. La peur et l’angoisse de ce vide si sombre et effrayant va l’empêcher dans sa progression. Il a deux solutions devant lui :

Soit il plonge dans un total abandon à ce qui Est là pour laisser la lumière et l’amour jaillir de lui découvrant ce qu’il cherche depuis des millénaires « sa véritable nature  divine ».
Soit il lutte, durant des mois voire des années, jusqu’à l’épuisement le conduisant vers une résignation la plus totale, pour finir par lâcher prise sur l’objet qui le retenait tant. Ici tout est une question de temps terrestre.
Peu importe le choix finalement, parce qu’il n’y a pas en définitive. C’est ainsi qu’est l’expérience. Il aura fait le seul choix qui devait être, initié dans l’instant de son expérience par la Vie, dans ce passage vers lui-même. Le temps ne compte plus ici, parce qu’il n’existe pas, tout est vécu dans le seul « maintenant », l’Unique et l’Eternel.

Source: http://samia-aissaoui.com/

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