La nouvelle lune: c’est pour nous un temps d’introspection et de régénération
La force d’attraction entre la Terre et la Lune est évidente, due au phénomène des marées. Et comme l’humain est composé à 60% d’eau, l’astre lunaire a certainement une influence sur nous aussi. Mais quelle est-elle ?
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Une nuit par mois, la lune s’interpose entre la Terre et le Soleil, privant celle-ci de la réflexion nocturne de notre étoile. Les enfants de la Terre sont alors laissés à eux-mêmes dans la nuit noire. L’influence de la lune invisible est complète.
Avec la venue de l’électricité et les plaisirs mondains qui en résultent, la plupart d’entre nous avons perdu le contact avec la révolution lunaire. Quand il fait noir, on presse tout simplement l’interrupteur et la lumière apparait.
Mais toute personne qui passe une nuit en forêt, privée d’électricité, est témoin de la transformation crépusculaire du familier en étrange. Du rassurant en grotesque. S’il n’y a pas de lune visible dans le ciel, la noirceur prive nos organes visuels des repères extérieurs auxquels ils sont habitués, révélant à l’oeil interne de la perception une réalité faite d’ombres, de craquements et de battements de cœur.
Il en est de même pour le paysage intérieur. La noirceur déclare ce qui est tapi dans l’imaginaire, comme la lumière révèle l’ombre.
S’harmoniser aux phases de la lune pour explorer qui nous sommes
Au niveau métaphorique, la lumière du soleil représente la conscience dite ordinaire. Celle qui guide notre quotidien, gère nos interactions sociales et nous permet d’accomplir les tâches usuelles. C’est un aspect essentiel pour fonctionner en société, comme la lumière du soleil est indispensable à la vie sur Terre.
Mais la nuit régénère la vie. À l’image d’une forêt nocturne, lorsque notre psyché est privée de la lumière de la conscience dite ordinaire, une nouvelle réalité représentée par l’astre lunaire se révèle à nous. Celle de notre monde intérieur.
Qu’y a-t-il derrière nos masques sociaux de mères de famille, d’épouses dévouées, de collègues de travail accomplies ou de sportives chevronnées ?
Les aspects de notre Être relégués au sous-sol psychique, car trop contraignant à notre conscience ordinaire, refont surface. Une brèche liminale entre le monde de tous les jours et notre monde intérieur se fissure. Il y a possibilité d’une descente dans des territoires tabous, sinon inexplorés, de notre conscience.
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Laissons notre volonté perdre le combat.
Reposons-nous sur un lit de feuilles dans la sombre forêt du subconscient et laissons émerger les ombres.
Qu’y a-t-il derrière nos masques sociaux de mères de famille, d’épouses dévouées, de collègues de travail accomplies ou de sportives chevronnées ? Et que retrouve-t-on dans le sous-sol de notre maison psychique ?
Ici, je ne fais pas référence à un sous-sol aménagé avec l’électricité et l’eau courante, mais à une cave en pierre, humide, où l’on doit descendre avec une lampe de poche. Même en plein jour.
L’occulte peut prendre la forme d’un enfant blessé, d’un animal féroce, d’une émotion réprimée ou d’une peur ignorée. D’un complexe maquillé, d’un rêve oublié, d’un fantasme inavoué, d’un amant désiré ou encore d’un espoir éteint.
Source: https://www.thevertetchocolat.com/
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