Message de l’Ami reçu par Agnès Bos-Masseron
Belle est ta question, frère de lumière, car tu amènes là l’un des points forts sur lequel s’est cristallisée l’ignorance.
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Il n’est aucune similitude entre la dévotion et la soumission. Il est vrai, la dévotion amène à ce que l’on peut nommer la totale ouverture et la totale obéissance. L’obéissance n’est pas la soumission. L’obéissance est la clarté. L’obéissance est l’intelligence. L’obéissance est le sous-produit du lâcher- prise total de l’être qui s’offre totalement et s’offrant totalement, ouvert à sa propre divinité et ainsi ouvert à cette divinité qui est l’éternel au-delà de sa propre divinité.
L’être uni ne veut exprimer cette union qu’à travers une obéissance totale à la voix de la sagesse, à la voix de la clarté. Cette clarté lui permet de reconnaître instantanément toute résurgence d’un ego qui voudrait récupérer quelque pouvoir, ou d’émotions qui voudraient s’emparer de quelque interprétation, ou du mental qui voudrait se dissiper.
Alors l’être par dévotion, en obéissance totale à sa propre sagesse, à sa propre puissance, à sa divinité, s’incline et se tait. La motivation de cette obéissance n’est point la soumission, elle est l’infini de l’amour et l’infinie reconnaissance que Je Suis le don vivant.
Dans les temps d’origine, lorsque l’humanité se souvenait que la religion universelle est ce qui unit, ce mouvement, cette attitude, ce regard qui perpétuent l’union sont l’art de l’incarnation découlant de l’union. Au temps où la religion était vécue dans sa pureté, l’être faisait vœu de totale obéissance à sa propre grandeur. Au fil des temps, des récupérations et des pouvoirs, l’obéissance dans sa clarté et sa pureté est devenue soumission. Et plus personne ne sait à qui l’on se soumet. Non au Divin. L’on ne se soumet pas au Divin, on s’offre totalement, l’on s’incline, le reconnaît, l’on se tait et l’on obéit.
Source : http://anandamath.org
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