par Françoise Moiroud
Intégrer, c’est perdre ce à quoi on s’était identifié dans le passé. L’être individualisé est seul avec lui-même.
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Dans cette réalité individuelle, l’homme sait. (il sait ce qu’il a besoin de Savoir) Ce qu’il sait fait partie de sa propre déchirure.
La déchirure est tellement violente, souffrante, déchirante que l’homme n’a plus d’énergie à perdre avec qui que ce soit.
La déchirure est individuelle, personnelle, elle se veut être ainsi afin d’éviter toutes formes de raisonnements philosophiques de vérités, d’acquisitions, quelconques.
La déchirure brise la mémoire philosophique, intellectuelle et sociale.
Elle est faite de sorte que l’homme se retire de la lutte égoïque qui jadis lui donnait l’impression devant autrui de défendre une vérité, une forme, une valeur ceci n’étant pas son Identité .
La déchirure n’est pas un sujet de discussion philosophique, car elle ne regarde que l’individu qui sera déchiré de son identité et elle n’a rien à voir avec qui que ce soit qui aimerait comprendre, comparer ou raisonner, de manière à s’identifier avec la déchirure que vit un être dans ce processus d’intégration réel et inévitable. T
Tandis que, dans le combat dans l’arène de l’identité, les ego se mesurent continuellement
de manière psychologique face à leur personnalité, et les formes de comparaisons d’identifications deviennent leurs propres pièges égoïques.
La personne qui a vécu la déchirure, la personne qui vit sa propre déchirure n’est plus une personne qui prend plaisir à discuter de la philosophie supramentale ou autre
puisque, dans la déchirure, la philosophie supramentalisée est complètement anéantie.
Source: http://francoisemoiroudconseil.eklablog.com/
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