par Lilaluz
-Break down occasionnant une recherche de sens pour l’existence terrestre : A quoi ça sert, qu’est-ce que je fais là ?
-Recherche consciente et humaine : psychologie, PNL, arts divinatoires, ésotérisme, astrologie, aide humanitaire : on cherche tout ce qui peut aider à comprendre la cause profonde du mal- être ou à fuir le mal-être par une démarche d’engagement personnel dans une cause humanitaire ou en faisant du bénévolat.
– Recherche d’une connexion intime entre la part consciente et la part inconsciente, le corps et l’esprit grâce aux pratique de yoga, taïchi, qi gong ou tout autre approche joignant le mouvement et le souffle afin d’unifier le corps et l’esprit. Cette nécessité d’apprendre à se « vider la tête » pour concentrer son attention sur des objectifs personnels et se ressourcer, c’est-à-dire retrouver du souffle intérieur, une conscience de soi et pas uniquement habiter une image sociale consciente du regard des autres sur soi (le moi).
– La pratique d’une discipline, la confrontation avec ses limites personnelles ou la confrontation avec l’univers des autres crée la résurgence des blocages émotionnels et des rigidités intérieures psychologiques provenant de notre histoire personnelle. Découverte des différents aspects constituant la personnalité humaine et les masques qu’elle utilise dans les situations au quotidien : l’effet miroir sert à pister les stratégies comportementales que nous utilisons ordinairement lorsque nous cherchons à obtenir ou à fuir.
-Recherche de l’éveil : pour sortir du moi, il faut être témoin de ses comportements depuis l’extérieur, d’où le besoin de canaliser l’attention psychique par des activités créatrices en même temps que l’on crée en soi des espaces neutres par la méditation ou une pratique créant un espace intérieur mental vide permettant d’expérimenter l’Abstraction : le non-jugement de soi puis l’acceptation de soi.
-Lorsque l’on a rassemblé suffisamment d’énergie en soi et autour de soi, notre énergie ignée s’éveille et s’engage plus puissamment dans les canaux subtils constituant notre corps éthérique (kundalini). Le corps éthérique devient progressivement un double, rayonnant et lumineux autour du corps puis imbriqué dans le corps : c’est la transformation du physique en un temple pour accueillir le spirituel. Afin d’alimenter cette énergie différente de nouveaux comportements alimentaires, mentaux et émotionnels sont requis. Une transformation de la vie physique s’impose. Simultanément, on prend connaissance de l’existence de l’âme sous la forme de la voix intérieure, de l’intuition, des synchronicités. Les aspirations de l’âme se révèlent au travers des multiples existences dont Elle est dotée. Ses existences multiples se « goûtent » lors de rêves, de transes ou de voyages astraux. A travers l’ensemble de ces scénarios l’âme approfondit sa connaissance d’elle-même et des vertus spirituelles telles que l’amour, l’intelligence, la volonté, la compassion, le pardon, à différents degrés. L’Humain est un instrument d’apprentissage, souvent, avant de s’engager plus loin il se révolte, renonce à ses pratiques vertueuses et reprend une vie « ordinaire » tant qu’il n’a pas assez d’énergie et de volonté pour suivre la voie tracée par l’âme.
Car les vertus de l’âme deviennent des routes de lumière constituant par leurs enchevêtrements les entrelacs de la treille d’évolution de notre âme, son « univers personnel ». Changer la vibration de cette treille singulière demande de changer l’intensité de l’énergie que notre âme rayonne dans toutes les directions. Cela implique un déplacement de la réalité consciente ; de la personnalité humaine vers les besoins primordiaux de l’âme. Ce déplacement se produit par étapes, par amour et en toute liberté lorsqu’on a la force de s’abandonner au libre-arbitre.
Le libre-arbitre consiste principalement à choisir délibérément de protéger et d’alimenter l’énergie de l’âme par nos comportements humains. Mais cette option n’est pas obligatoire, c’est simplement une possibilité de choix : vivre ou mourir. Vivre consiste à accepter les voies de l’âme, mourir c’est vivre selon les besoins et les désirs humains.
Ce retrait des désirs humains pour favoriser les besoins de l’âme est progressif et cyclique parce que chaque étape de renoncement exige de refermer les situations qui « accrochent » notre attention, on doit apprendre à repousser les peurs de l’inconnu et de la perte de contrôle des voies utilisées par notre énergie. On doit apprendre à comprendre et/ou relâcher notre énergie afin de régler tous les conflits intérieurs, toutes les blessures affectives humaines mais également celles de l’âme qui se sert de l’humain pour rejouer les situations qui la font souffrir et s’emprisonner elle-même dans des situations connues pour ne pas s’engager plus loin.
-Alors que l’âme devient un partenaire de l’aspect humain, l’aspect humain est poussé à une purification de l’esprit et une simplification de ses gestes afin d’augmenter la conscience et l’action de l’âme et donner plus de sens à chaque instant : moins en faire pour mieux inscrire les actes dans l’espace et l’énergie du temps. L’espace vide permet de retrouver l’amplitude des mouvements d’énergie. On trouve également un plus grand besoin de symboles ou d’œuvres d’art pour fixer l’attention sur les objectifs qu’ils incarnent. Les personnes, les lieux servent uniquement l’âme et peuvent meurtrir la part humaine, car ce qui est recherché est la pureté et la sécurité dans l’énergie de l’âme, donc le détachement des affects et des priorités humaines qui sont comprises mais reléguées à un plan inférieur.
L’énergie prend progressivement une densité aussi palpable que la matière visible.
-La maturité spirituelle de l’âme est un processus de croissance continu et régulier semblable à la croissance du corps physique et des aspects psycho-émotionnels des individus. On ne peut pas forcer les étapes sans revenir sur ses pas pour finir le travail d’effacement et de libération. Il faut refermer les 5 blessures fondamentales ; l’abandon, le rejet, la trahison, l’humiliation, l’injustice qui se vivent en relation à toute intrication sociale y compris avec des parties de soi-même ou bien avec des êtres spirituellement évolués. Les relations -qu’elles quelles soient- entraînent des jalousies, des comparaisons, des aspirations créatrices ou destructrices, des obsessions. L’âme apprend grâce à la souffrance à se détacher de ce qui cause la souffrance, mais la neutralité ne nourrit pas son besoin d’Amour et d’Absolu, de reconnaissance, d’investissement et de projection.
L’âme, lorsqu’elle comprend que sa nature est transitoire, recherche sa fonction spirituelle, ce qui la contraint à se soumettre aux objectifs d’un état de conscience souverain beaucoup plus puissant, capable de transmuter la treille de sa grille matricielle et celles des individus et des univers à laquelle elle est liée. En activant le plan vibratoire supérieur au-dedans d’elle-même, l’âme entre en service de transmutation et se charge des blessures et des situations des âmes sur son chemin. Le travail d’alchimie et d’équilibrage recommence. Et c’est ainsi.
LiLa
Source: http://www.lilaluz.net/
[widget id= »custom_html-12″]