par Soumaya Tarkhani
On se veut parfait dans son corps, à la maison, au travail, avec ses enfants et avec tout le monde.
On tente à tout prix d’incarner un modèle angélique toujours comblé , toujours souriant.
On s’acharne à tout finir, tout organiser, tout contrôler, tout savoir et tout prévoir à l’avance.
Et quand le temps nous bouscule, on se lance de plus belle dans cette course effrénée, ignorant les cris de son corps , une manière à lui de nous crier alerte.
Trop absorbé par le tourbillon de la vie, on bouche notre être et on feint de ne rien entendre, ne rien sentir…
Et pourtant, rien ne marche à l’intérieur….
Où est-ce que cette course nous mène?
Est-elle vraiment juste?
Est-ce que je la vis avec mes ressentis et mes valeurs? Ou bien est-ce que je la mène avec un robotisme aveugle?
Où suis- je dans tout ce bruit et vacarme de la vie? Où suis- je vraiment ?
La perfection n’est jamais atteignable c’est vrai. Mais un bon dosage qui permet de se recentrer est toujours de rigueur.
Pouvoir regarder le parfait dans l’imparfait est une grande bénédiction. Mais s’entraîner à accepter l’imparfait tel qu’il est et s’accorder le temps d’une pause pour savoir où l’on est et ce qu’on cherche vraiment est toujours beaucoup plus reposant …
Source: http://lumiere-du-coeur.over-blog.com/
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