par Frank HATEM
Président de l’Université Francophone de Haute Métaphysique et Métaphysique Opérative- UFM
Fuir la planète ? Impossible. Pour la plupart d’entre nous en tout cas. Et nous n’en avons nulle envie. Combattre ? Greta Thunberg essaie. On tente de la discréditer. Le Cacique Raoni essaie. On l’assassine. Les Gilets Jaunes essaient. On leur arrache des mains et on leur crève des yeux pour que les autres renoncent. Et on médaille ceux qui ont bien fait le travail.
Ainsi, en faisant en sorte qu’on ne puisse ni fuir ni combattre, on pousse les populations à l’autodestruction, ce qui, dans le cas de la majorité des humains, se résume à l’obéissance ou à l’alcool. Car c’est le comportement naturel de tout être vivant : face à tout danger ou tout stress, le premier réflexe est de fuir. Si on ne peut fuir, on combat. Et si on ne peut ni fuir ni combattre, on s’autodétruit.
Face à la situation planétaire, à la destruction de la nature et des peuples qui en dépendent, beaucoup dépriment aujourd’hui car ils se sentent impuissants, et les jeunes pensent qu’il n’y a aucun avenir possible. Et cela peut aller jusqu’au suicide. Heureusement il y a d’autres façons de combattre. Car c’est la seule option : combattre. Et tout doit être fait pour redonner le courage de combattre, faute de quoi l’autodestruction sous une forme ou sous une autre est inévitable. Mais pour pouvoir combattre, pour avoir le courage de combattre, il faut d’abord COMPRENDRE. Savoir d’où cela vient et où on peut aller. Toute attitude juste, d’ailleurs, suppose de comprendre les causes, les tenants et aboutissants de toute la « réalité » que nous percevons et qui nous émeut.
Comprendre les causes, dans quelque domaine que ce soit, il n’y a pas de mystère, c’est se tourner vers la Haute Métaphysique. Simplement, il vaut mieux se tourner vers la Métaphysique lorsque tout va bien. Car c’est un travail de longue haleine, et en période de crise, on a d’autres priorités qui semblent plus vitales.
Pour évaluer correctement une situation, il faut s’en extraire. Devenir spectateur. S’élever. Quand on est dans le train, on ne voit ni d’où il vient ni d’où il va. Mais si on est en avion au-dessus, alors on comprend tout. Par chance il y a une partie de nous qui n’est pas dans le train et qui est au-dessus. Très au-dessus. Et qui est même l’essentiel de nous-mêmes. Et qui plus est est collective. Ceux qui connaissent un peu la Haute Métaphysique, ou ont simplement mis un peu de spiritualité dans leur vie, savent qu’on parle ici du SOI. Le vrai Soi. Ce qui nous relie tous. Notre Source : le fait d’être conscient qui engendre toutes les apparences (toutes les apparences vécues sont, rappelons-le, INTERIEURES à la conscience, créées par elle. Si on en doute, demander les démonstrations supramentales).
L’autre partie de nous-même, c’est ce à quoi nous nous identifions dans le but de pouvoir agir au bénéfice du Soi (mais souvent à son encontre) : l’ego ; la personne ; le conscient. Il ne faut pas confondre la Conscience et LE CONSCIENT. La conscience est unique, collective, et nous anime tous, et elle est éternelle (tout cela est largement démontré dans les cours de l’Université Francophone de Haute Métaphysique et Métaphysique Opérative, on est bien obligé de le rappeler sinon il faudrait toujours tout répéter). Le conscient, au contraire, c’est notre univers personnel. Le seul auquel on ait accès. Il n’y a qu’une seule conscience, mais une multitude de conscients. Les « quantiques » appellent cela les « multivers », sans préciser ni pourquoi ni comment…
Ce qui nous importe ici c’est d’avoir une ligne de conduite pour ne pas déprimer face à la situation mondiale. Car quelqu’un qui déprime et s’auto-détruit n’est d’aucun secours, ni pour la planète, ni pour l’évolution spirituelle de l’humanité. Et c’est lié évidemment. ALORS QUE LES DRAMES QUE NOUS VIVONS NE SONT QUE PRETEXTES A NOTRE EVOLUTION. Ce sont des défis à relever. Greta l’a relevé. Attendre tout d’elle serait néanmoins ridicule. Mais pour SON évolution spirituelle, c’est déterminant. Tout acte de courage est déterminant car la spiritualité est une question de courage.
C’est ainsi : nous nous donnons, dans notre conscient, les défis dont nous avons besoin pour montrer si nous avons pris le parti d’évoluer ou le parti de nous cacher. De nous cacher c’est-à-dire de ne pas voir qui on est, ne pas se connaître soi-même, ne pas se montrer. Les circonstances apparentes de ces défis (le monde) ont-elles une réalité en elles-mêmes ? Evidemment pas. Tout est illusion, puisque tout est DANS l’esprit. Cela n’enlève rien à l’importance de ce que l’on vit, au contraire, puisqu’on ne vivrait rien de rien si cela était objectif, réel, « extérieur » à notre conscience ! On ne peut avoir conscience que de ce qui est INTERIEUR à la conscience. Donc non « réel ». Et on ne peut évoluer que grâce à cette « illusion ». Merci, merci, merci.
[widget id= »custom_html-14″]
Alors comment en sommes-nous arrivés là ? Pourquoi avons-nous eu besoin de détruire la planète à ce point pour commencer à réagir ? Et est-ce que cela va être suffisant pour que nous réagissions avec suffisamment de force ? Ou pas encore ? Faudra-t-il encore détruire davantage, faire souffrir davantage ? Peut-être. Cela dépend uniquement de nous. Nous déléguons inconsciemment aux gouvernements, aux Bolsonaro, aux Macron, aux Junker, aux Attali-Rothschild, aux Erdogan, aux Poutine ou aux Ping, auparavant aux Bush, aux Reagan ou aux Thatcher etc. le soin de faire le sale boulot, afin de voir jusqu’où il faut aller pour qu’enfin on se décide à réagir. Apparemment on n’a toujours pas commencé à réagir vraiment. Donc tout cela va encore s’accélérer et empirer. Et si onze vaccins dans nos gamins cela ne suffit pas, eh bien qu’à cela ne tienne : on en mettra vingt. Et ainsi de suite. Vous comprenez le processus ?
C’est nous, par notre inaction, par notre paresse, par notre couardise, qui attirons tout cela depuis tant d’années. L’Amazonie était déjà bien maltraitée. Mais la plupart des humains n’en ont cure et préfèrent aller au boulot et regarder la télé. Alors on va la raser complètement, exterminer tous les animaux dans les pires souffrances, massacrer les indiens. Et si cela ne suffit pas, c’est encore plus près de chez nous qu’ils iront. Jusque dans nos maisons. Prendre les enfants pour les violer ou les torturer ? Que faut-il encore ? Où êtes-vous ? Qui êtes-vous ? Jusqu’où faut-il aller pour qu’on dise STOP ? Et qu’on s’UNISSE. Car le vrai but est là : l’unité. L’oubli de l’ego qui nous divise, nous rendant impuissants.
Toujours dans l’histoire, il y a eu des catastrophes, des drames, des génocides. Pour quoi faire ? Pour que les populations s’unissent. Pour que les gens se réunissent et ne fassent qu’un. La solidarité après un tremblement de terre ou un cyclone. En politique, c’est la même chose : « Unido, el pueblo no sera vincido ». Et c’est vrai, on ne peut rien contre un peuple qui ne fait qu’Un. On est plus nombreux que tous les soldats, tous les gendarmes et tous les Bolsonaro du monde, il n’y a pas assez d’argent pour en payer suffisamment. Tant qu’on se dit « c’est le voisin qu’on assassine, pour moi tout va bien », c’est qu’on n’a pas compris qui on est : un seul être. Une seule conscience. Une seule souffrance. Et évidemment, l’ego est impuissant et ne peut combattre seul, car l’énergie de l’univers c’est ce qui nous relie tous. Alors le jour où on a besoin de la solidarité des autres, on se dit : « j’aurais dû anticiper et ne pas me préoccuper prioritairement de mes intérêts égotiques ». « Aimer son prochain comme soi-même », vous avez déjà entendu ? L’Indien d’Amazonie qui fuit l’incendie comme il peut, l’éléphant qui tombe sous les coups du braconnier, ce n’est pas vous ? Pas encore ?
Les gens de Hong Kong ont réussi à s’unir. Les gens d’Alger ont réussi à s’unir. Quitte à se faire mitrailler demain peut-être. C’EST QUOI LE PLUS IMPORTANT ? Sauver sa peau ou sauver son esprit ? La peau de toute façon on la perdra un jour. Mais l’esprit, lorsqu’il a fait un acte de courage supplémentaire, un acte d’amour supplémentaire, c’est un acquis éternel. Plus jamais il ne fera marche arrière, et dans dix vies il en vivra encore les bénéfices spirituels.
Foutaises pour certains, hypothèses pour d’autres ? Non non. Pas du tout. Cela est certain, absolument certain, définitivement certain, et rien ni personne aujourd’hui ne peut en contester la démonstration. C’est encore la lâcheté qui éloigne de la Connaissance et entretient le doute. L’ignorance est une fuite et rien d’autre. Rien n’empêche l’individu d’aller au bout de la rationalité, et par suite, de l’amour. C’est sans doute cela qui fait peur.
L’unité est notre vocation. L’union entre nous pour agir, mais aussi pour prouver qu’on perçoit l’unité avec tout ce qui souffre. Nous sommes les créateurs de nos univers, nous sommes donc là pour apporter plus de bonheur à nos univers, comme on le ferait pour nos enfants, pas pour les regarder souffrir, souffrir de plus en plus. Voilà ce qui peut redonner le courage à ceux qui ont renoncé à combattre, ou ne croient pas qu’il soit possible de combattre. Et donc voilà qui peut leur éviter l’autodestruction.
Ni fuite ni suicide. Il n’y a qu’une seule solution juste : agir, maintenant, là où on est, ensemble, et pour cela, arrêter tout le reste. Tous ces faux-fuyants qui nous condamnent à l’impuissance : le travail, l’école, le smartphone ou la tablette de jeux. Revenir à l’essentiel, au vital, pour montrer qu’on a de la gratitude pour la vie et l’incarnation, voilà ce à quoi nous encourage la destruction accélérée de la planète, et la mise en esclavage de l’humanité. Il ne s’agit pas de gémir ou de haïr. Cela est autodestructeur. Il s’agit de dire STOP. On a joué un jeu inique depuis deux siècles, à courir après plus de confort et plus de consommation, mais la seule chose qui compte c’est l’autonomie alimentaire et énergétique dans la solidarité et l’interdépendance. Relocalisons toutes nos activités, refusons tout forme de consommation de ce qu’on n’est pas capable de produire soi-même (ou en coopération) là où on est, sans demander l’avis ni l’autorisation de personne, et nous verrons que nous sommes des milliards à rêver d’une vie simple et naturelle, et que rien ne pourra vaincre ce rêve de Cinquième Dimension. La seule réalité est un rêve partagé.
Fini le cauchemar partagé, il suffit d’une décision maintenant, tout de suite, pour que tout change et que la planète soit sauvée. Beaucoup plus vite que vous ne pouvez l’imaginer. Elle n’attend que notre décision personnelle à chacun dans l’affirmation du vrai Soi. On ne s’épanouit pas vraiment au mieux en respirant l’air conditionné dans un bureau en béton truffé de wifi. STOP. Il n’y a que des risques physiques ou financiers, et que des bénéfices spirituels et psychologiques.
L’illusion de ce monde qui nous angoisse tant et nous déprime nous sert en fait à voir jusqu’où on ose aller. La vérité est spirituelle et si on ne fait pas le choix maintenant, de toute façon il s’imposera à nous par l’intermédiaire d’une éruption solaire interrompant toute l’électronique du monde, ou d’une période glaciaire, d’inondations ou autres. Car le But est inexorable, et si je n’y vais pas par choix, je délègue ce choix à ma destinée, que je crois alors subir. L’amour devra l’emporter, même face à tout attachement égotiste. Et si on n’a pas réagi suffisamment tôt, eh bien tout recommencera.
Merci à l’Amazonie et à toutes les Forêts primaires du monde qui se sacrifient aujourd’hui pour nous inciter à regarder enfin combien vivre et pouvoir aimer est précieux. Rien n’est jamais perdu, tout est toujours possible.
Si vous voulez plus d’informations sur la Cinquième Dimension supramentale, vous pouvez aller voir les émissions de Frank Hatem sur la chaîne Youtube « leGrandChangement.tv ».
Source: https://www.ufm-metaphysique.com/
[widget id= »custom_html-14″]