par Bertrand Duhaime
MAIS QUELLE ABERRATION! L’ÉLOGE DE LA MENTALITÉ DE VICTIME, QUOI!
Je viens de trouver ce propos, là où j’aurais préféré ne pas le trouver: «La maturité consiste à apprendre à s’éloigner des personnes et des situations qui menacent votre tranquillité d’esprit, votre respect de vous-même, vos valeurs, votre morale, ou votre estime de soi.»
Ce principe erroné, quelle imposture, revient à dire : «Mon attitude ou mon comportement dépend de tes actes, de sorte que, si tu ne les apprécies pas, tu n’as qu’à t’en prendre à toi-même.»
Des recommandations de ce genre, complètement dépourvues de Sagesse spirituelle, issues de la mouvance tendancieuse du New Age, circulent dans les milieux des coaches, des tenants de la pensée positive ou les psychologues au rabais, mais ils ne proviennent certainement pas de la bouche d’un Initié.
Car pareilles maximes ne respectent en rien la dynamique des Lois naturelles et des Principes cosmiques, notamment celui de la Créativité personnelle.
Tout part de soi et revient à soi.
Par analogie, sans velléité d’allusion sexiste, on peut dire qu’il ferait du comportement de la femme affligée du syndrome de la femme battue, tel que le cerne la psychologie contemporaine, un Idéal à suivre
Cette dernière se retrouve toujours accompagnée du même type d’homme intimidant, dominateur et violent parce qu’elle ne parvient pas à comprendre que quelque chose, en elle-même, qu’elle ne parvient pas à cerner, donc à changer, les attire, un à un, à elle, et à répétition.
Et il ne peut s’agir là, pour elle, d’un coup du sort, puisque le hasard n’existe pas, dans sa vie, pas plus que dans la vie des autres, mais d’un appel à prendre une leçon de vie, une fois pour toutes, si elle en a assez de souffrir.
Tout part de soi et revient à soi.
C’est dire que chacun est et reste le créateur de son propre destin, son Tortionnaire ou son Sauveur, selon les choix qu’il fait et la compréhension qu’il détient.
D’abord, personne ne peut menacer la tranquillité d’esprit, le respect de soi, les valeurs, la morale ou l’estime de soi d’autrui, puisque c’est la personne qui s’attire de telles interventions qui est la cause de ces récidives, à défaut d’identifier en elle ce qui cloche, soit ce qui les entretient.
Comme dit l’autre, si quelqu’un te lance une patate chaude et que tu l’attrapes au vol, au lieu de la laisser choir ou ricocher, qui est le premier responsable, celui qui te l’a lancée ou celui qui la saisit, qui la garde dans sa main, pour mieux se plaindre ensuite d’être injustement traité.
Tout part de soi et tout revient à soi, conformément à la dynamique de l’attraction ou de la causalité: chacun vit ce que, consciemment ou inconsciemment, il s’attire, car cela lui revient chargé de l’énergie qu’il y a mise, au moment le plus opportun, après avoir complété son circuit cosmique.
Ainsi, le genre de propos que je dénonce aujourd’hui, et trop répété par des inconscients, des complaisants, des pleutres ou des démissionnaires, ne peut qu’amener à entretenir le mal dont on se plaint.
En effet, il n’y a qu’une manière de mettre fin à un dilemme expérientiel désagréable, surtout à un dilemme récidivant, c’est d’en découvrir la cause en soi-même et de la changer.
Dans la vie de l’être incarné, l’harmonie ne revient que lorsqu’il a délogé en lui la cause d’un désordre ou d’un déséquilibre.
Quand une cause est harmonisée dans une conscience, l’émissaire divin déguisé, souvent plus amoureux qu’on ne le croit, pour avoir accepté de tenir pareil rôle odieux, afin de produire dans une conscience une réflexion salutaire, que l’on perçoit d’abord, plutôt, comme un ennemi, ne peut que s’harmoniser lui-même ou s’écarter, car rien en soi ne l’attire plus, ne justifie plus son rôle.
Il faut savoir le reconnaître dans sa mission, l’aimer et la bénir ,car rien ne se résout définitivement que dans l’Amour.
Ainsi, l’ennemi présumé doit changer d’attitude ou s’écarter, de gré ou de force, au terme d’une transaction d’harmonisation bien menée.
Écarter un être qui reproduit, dans son miroir, une réflexion de soi-même que l’on ne souhaite pas percevoir, ne règle rien, bien au contraire.
Ce que l’on tente de fuir nous rattrape toujours au détour, et amplifié.
D’un point de vue cosmique, il s’agit là d’une fuite de ses responsabilités dont on ne pourra que payer le prix, tôt ou tard, parce que la répercussion universelle ne pourra que se renforcer, jusqu’à ce que l’inconscient s’ouvre à sa vérité pour incarner, enfin, la Sagesse des Âges.
Qu’on se le dise, qu’on se le répète, qu’on accepte le principe spirituel et, surtout, qu’on le comprenne et l’applique: tout part de soi et revient à soi.
C’est lorsqu’on détient enfin pareille sagesse qu’on peut discerner un enseignement vraisemblable ou plausible, destiné aux faibles et aux crédules, d’un enseignement de Vérité, destiné aux consciences amoureuses, donc ouvertes, désireuses de s’illuminer, plutôt que de s’illusionner, donc qui ne se laissent plus duper par les belles phrases qui entretiennent les travers de la densité, notamment l’indolence et la paresse, des rejetons de la loi du moindre effort, un résultat des effets de la densité matérielle
Que préférez-vous, stagner ou régresser, enfermé dans le cercle vicieux des ornières que le troupeau grégaire errant a formées, au creux de la vallée, au pied de la Montagne sacrée, ou vous élever jusqu’à sa cime, où se remporte la Victoire des incarnations successives sur Terre?
Si vous préférez le dernier défi, avec ses avantages et ses inconvénients, parce qu’il vous permet de vous tirer de la meute des esclaves résignés, qui s’ignorent, et de devenir Maître de votre Destin, prenez bien garde aux principes spirituels que vous choisissez d’incarner dans votre expérience courante!
Tout part de soi et revient à soi!
© 2020, Bertrand Duhaime (Dourganandâ). Tous droits réservés. Toute reproduction strictement interdite pour tous les pays du monde. Originellement publié sur «Facebook».
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