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Musique : Lorys Parent Auteure Texte : Marlène Parent cette guidance est d’ordre général et peut ne pas correspondre à toutes les flammes jumelles.

 » La douleur résulte souvent d’un événement incontrôlé, imprévu, injuste.
Elle est ainsi vue comme néfaste et indésirable.
Alors on la combat, on la chasse, on entre en guerre avec elle.
Une guerre de territoire sur notre corps et notre âme.
Elle prend l’ampleur qu’on lui donne, car nous la laissons nous définir et nous guider.
La douleur laisse des séquelles que nous cachons, crée des traumatismes sur lesquels nous pleurons et que nous exhibons pourtant si facilement pour nous servir d’excuse.
Nous sommes tellement nombreux à justifier par notre souffrance tout notre venin craché, tous nos comportements vils ou notre manque d’empathie et de respect envers autrui.
À partir du moment où la douleur se colle à nous, s’infiltre par nos pores pour se loger dans chaque recoin de nos corps, nous avons le choix d’entamer une bataille en nous armant de colère, de rage, de déni, de victimisation, de plainte….
Nous avons aussi le choix de comprendre que nous ne recevons que les épreuves que nous pouvons réussir et face auxquelles nous pouvons grandir.
La vie, si elle nous paraît parfois impitoyable, nous offre toujours la possibilité de tirer une énergie motrice de la douleur.
Elle n’est faite que de contraires, de polarités opposées (le blanc/le noir, la nuit/le jour, le chaud/le froid…)
C’est le principe du Yin et du Yang.
Lorsque nous recevons une épreuve, nous pouvons nous attendre à en trouver les bienfaits.
À chaque difficulté nous pouvons partir en guerre ou alors nous pouvons embrasser notre douleur, accepter que l’on souffre et arrêter de nous demander : « Pourquoi moi ? Qu’ai-je fait ? N’ai-je pas été à la hauteur? »
Si nous vivons cette épreuve, c’est justement parce que la vie estime que nous sommes à la hauteur et que nous saurons tirer bénéfice d’un tel événement.
C’est parce qu’elle considère que nous en sommes dignes.
Cessons alors de nous terrer derrière nos souffrances et commençons à considérer nos cicatrices comme des trophées.
Après tout, il n’y a pas plus grand mérite dans la vie que de rester une belle personne dans la douleur. » Marlène Parent


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Lena Artao

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