Ce témoignage est une invitation à reconnaître que ce que nous percevons n’est qu’un rêve auquel nous nous identifions. Nous sommes prisonniers de notre propre construction mentale, de l’image de nous-mêmes que nous nous sommes fabriquée. Notre préoccupation constante au sujet de notre personnage est ce que nous nommons habituellement notre réalité, et que Betty appelle «un rêve d’individualité».
Ce rêve est une construction mentale robotique. Ce livre est le témoignage de «la fin d’un rêve d’individualité», de l’individu que l’on croit être.
Le rêveur est conditionné à croire (réagir avec sa mémoire) et non pas à voir directement et lucidement l’événement qui se déroule dans l’instant.
Betty démonte magistralement ce fonctionnement erroné.
Pour que disparaissent les vitres illusoires de son aquarium personnel, le rêveur n’a qu’à regarder ce qui se déroule dans sa vie quotidienne. La vigilance est essentielle pour cette remise en question, une vigilance constante à remettre son attention dans l’instant.
Betty constatant que «le rêve est un mécanisme désincarné, sans âme, répétitif, une machine» ; un lâcher-prise fondamental en résulte. Avec le lâcher-prise vint le basculement : «Je suis l’inconnu, le vivant… La Vie est comme une source d’eau vive qui jaillit…»
Un livre passionnant. Avec des mots simples, un langage clair et direct, Betty offre un témoignage extrêmement précieux. Son invitation pour accomplir notre propre voyage intérieur est un vrai message de joie.
Betty est née au Québec, où elle réside encore. En octobre 2008, ce qu’elle appelle son «rêve d’individualité» a cessé, laissant place à «une expression vivante et fraîche». Elle anime des rencontres, sous forme de questions-réponses.