Les mots sont des maux, source de mystification par les habiles usurpateurs désireux de retirer à l’homme son pouvoir divin. Se prévalant d’un statut d’intermédiaires, ils manipulent les fidèles croyants. Il ne faut guère s’étonner que ceux-ci soient en détresse, n’arrivant pas à comprendre pourquoi ce fameux » Dieu » d’amour accepte autant de malheurs et de saloperies en ce bas monde, qu’il ait fait le chaos, qu’il contredise Sa Volonté, qu’il ait inventé des opposés à la Vérité, qu’il tolère que la mort triomphe de la vie.
Ce » Dieu « inoculé dans les esprits, quelles que soient les religions, n’est tout simplement pas l’entité que nous pensons. Il n’en est qu’un reflet, hautement fabriqué par l’ego mental de prédateurs avides du pouvoir terrestre au détriment du pouvoir sacré, celui de l’unité en toute paix et amour. Notre particule et étincelle divine est dans le cœur, et lorsque nous lui abandonnons la prégnance jusqu’alors de l’intellect arrogant manipulé, nous savons qu’il y a quelque chose de plus grand, de plus beau, de plus merveilleux et d’illimité en nous. C’est une vérité absolue, celle de notre reliance à l’univers, au vivant, à la Création. Autrement dit, elle est notre connexion à la Lumière, par-delà l’illusion de la séparation que nécessite l’expérimentation de la matière. Elle se manifeste par cette petite flamme intérieure, la petite voix de notre âme, de notre enfant intérieur, qui ne cesse de murmurer et de nous appeler à lui ouvrir la porte pour qu’elle inonde notre psyché de sa bienveillante guidance. Le voile de l’oubli de notre origine sacrée peut alors s’estomper et accueillir le filet de Notre Source jusqu’alors obscurci par les ténèbres de la dualité et leurs poussières.
Tant que nous sommes concentrés sur la poussière elle-même, nous ne pouvons voir rien d’autre. Là réside la manipulation du système politico-religieux dans ses fausses vérités assénées. La délivrance, le salut éternel, n’est pas à la fin des temps. Il est ici et maintenant, si nous savons reprendre notre pouvoir que nous lui avons jusqu’alors délégué, intoxiqué par les croyances et les conditionnements qu’il ne cesse de fabriquer. Nous pouvons alors nous détacher de toutes ces buées émotionnelles et psychiques générées par un monde entretenant peurs et souffrances, afin de retrouver la foi dans notre salut immédiat, celui de notre sainteté. Nous effaçons cette poussière créée par notre mental créateur et par notre corps émotionnel au moyen du cœur, porteur de l’amour guérisseur.
La (fausse) religion nous sépare de la Vérité, car elle nous oblige à passer par des intermédiaires officiants. Par cette délégation octroyée, ils nous induisent en erreur mentalement, afin de fabriquer nos poussières, ces incompréhensions qui entrainent les dysfonctionnements de nos différents corps par la génération de sentiments et d’émotions délétères. Ceux-ci renforcent les égrégores, ces entités énergétiques devenues au fil du temps puissantes et qui nous enchâssent dans les ornières du glauque et du morbide. Comment alors ne pas honorer les faux dieux par tous les sacrifices possibles et inimaginables ? Comment ne pas croire à tous ces démons traduisant toutes les saloperies mentales et émotionnelles que des êtres humains peuvent se faire ? Comment ne pas céder aux fausses promesses de délivrance de toutes les dépendances conçues pour notre destruction (tabac, alcool, drogues, médicaments chimiques) ? Pour la plupart d’entre nous, la vision du bon vivant emprunte le chemin de la mort, celui de la corruption du corps et de l’esprit.
Tout ce qui touche à ce religieux dévoyé ne peut constituer le Nouveau Monde auquel nous aspirons profondément. Aucune corruption n’est possible lorsque nous nous reconnectons à notre divinité intérieure. Nous devenons alors transparents, pour nous comme pour les autres. Nous nous abandonnons à la Lumière de Vie et écoutons notre véritable petite voix. Nous cessons alors notre incompréhension de cette entité « céleste « qui punit par sa non-intervention devant tous les malheurs de sa création, et dont les voies sont dites impénétrables. Nous arrêtons de prier ce » Dieu » extérieur si incompréhensible, et par-là même mettons fin à notre propre esclavage. Nous mettons fin à tous ces mensonges grossiers, à toute cette tromperie et illusion de soi. Nous pouvons alors passer par le chas de l’aiguille et accueillir en toute conscience l’Amour divin, celui de notre rayonnement. Nous rendons à Celui Qui ne nous a jamais quitté Sa demeure.
Source: Transmutatis