1. La capacité de chacun à abandonner des choses qu’il avait tenu pour essentielles quelques semaines plus tôt.
Que ce soit le gouvernement qui abandonne tous ses objectifs de déficit, de croissance pour créer cette solidarité nationale que nous voyons au quotidien chez toutes et tous,
Que ce soit nous dans notre vie quotidienne qui devons abandonner beaucoup de nos projets pour se recentrer sur l’essentiel : nous, notre famille et nos proches.
2. La reconnaissance du travail de l’autre.
Merci à tous ceux qui assurent le service malgré l’épidémie et parfois au risque de leur vie. Gratitude pour tous ces êtres humains nos frères et nos sœurs. Les dissensions, les jugements sont aujourd’hui loin. La gratitude pour nos frères et sœurs et leur contribution au monde est là. Merci à cette pandémie.
3. L’impermanence de beaucoup d’actes, habitudes auxquels nous nous étions attachés.
Il est temps de voir que tout ce qui justifie le rôle que nous avons choisi d’être peut s’effondrer et que pourtant nous sommes encore là.
4.PROFITONS DE CE TEMPS POUR VOIR EN VÉRITÉ QUI NOUS SOMMES, quelles sont nos aspirations profondes dans cette vie. Et posons-nous les vraies questions?
Le rôle que j’ai choisi de jouer au quotidien, ne m’y suis-je pas enfermé dedans ?
- Mon rôle de thérapeute, celui qui sait, celui qui guérit ?
- Mon rôle d’avocat, celui qui défend, celui qui va devant les prétoires pour plaider des causes ?
- Mon rôle de chef d’entreprise, celui qui doit assurer en permanence et garder son image d’homme parfait ?
- Mon rôle de chef de famille qui assure pour tout à la maison ?
Où est notre humanité, où sont nos faiblesses, celles qui font de nous des êtres que d’autres peuvent aimer vraiment ?
Il est temps de se pauser, d’aller au-delà de nos rôles pour nous retrouver, enfant, quand nous les jouions tous, sans nous laisser prendre par aucun.
Source: https://www.padmalovin.com/
