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par Lena ARTAO
Bonjour chers lecteurs, je vous partage ici une réflexion d’actualité que j’ai lue par hasard je ne sais plus où, en tous les cas, merci à la personne qui l’a publié, car c’est criant de vérité dans ce contexte d’inversion des valeurs de ce monde.
Je suis comme vous, bien souvent découragée par l’arrogance du mensonge partout dans notre vie de tous les jours.
Amnesia : quand tu nous tiens ! Il est bon de se rafraîchir la mémoire et de pouvoir dire avec affront 😄 A tous les amnésiques !!
  •  » je me souviens d’une chose« 
La vérité, il y a ceux qui la disent ceux qui la déguisent, ceux qui l’évitent, ceux qui pensent la détenir, ceux qui la cherchent et ceux qui la découvrent…je ne suis qu’une chercheuse de vérité, mais ce qui est sûr c’est que tôt ou tard, le mensonge fini toujours par être trahi par lui-même.
Bonne lecture :  
 « L’imposteur est aujourd’hui dans nos sociétés comme un poisson dans l’eau : faire prévaloir la forme sur le fond, valoriser les moyens plutôt que les fins, se fier à l’apparence et à la réputation plutôt qu’au travail et à la probité, préférer l’audience au mérite, opter pour le pragmatisme avantageux plutôt que pour le courage de la vérité, choisir l’opportunisme de l’opinion plutôt que tenir bon sur les valeurs, pratiquer l’art de l’illusion plutôt que s’émanciper par la pensée critique, s’abandonner aux fausses sécurités des procédures plutôt que se risquer à l’amour et à la création. Voilà le milieu où prospère l’imposture ! Notre société de la norme, même travestie sous un hédonisme de masse et fardée de publicité tapageuse, fabrique des imposteurs. L’imposteur est un authentique martyr de notre environnement social, maître de l’opinion, éponge vivante des valeurs de son temps, fétichiste des modes et des formes.
L’imposteur vit à crédit, au crédit de l’Autre. Soeur siamoise du conformisme, l’imposture est parmi nous. Elle emprunte la froide logique des instruments de gestion et de procédure, les combines de papier et les escroqueries des algorithmes, les usurpations de crédits, les expertises mensongères et l’hypocrisie des bons sentiments. De cette civilisation du faux-semblant, notre démocratie de caméléons est malade, enfermée dans ses normes et propulsée dans l’enfer d’un monde qui tourne à vide. Seules l’ambition de la culture et l’audace de la liberté partagée nous permettraient de créer l’avenir. » À travers cette conférence, organisée dans le cadre des conférences de l’Université permanente de l’Université de Nantes, Roland Gori revient sur les idées fortes de son dernier ouvrage « La Fabrique des imposteurs ».
 
Avec tout mon amour,
ARTAO ❤

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Lena Artao

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