Message de St Germain reçu par Agnès Bos-Masseron
Voyez le secret qui ouvre toutes les portes, le secret qui génère toutes les invitations : être le feu de l’amour concrètement. Non juste une intention ou une approximation, être pleinement consumé, fondu dans ce feu de dévotion dont la vie, l’existence, est la périphérie, ce feu qui est le cœur de la vie, qui est le temple de la vie, qui est le vénérable Seigneur.
Pour cela, nous le disons et redisons, intensifiez l’attention, intensifiez la présence, intensifiez l’intention. Vous vous souvenez, je l’ai dit et le redis, l’union de l’intention, de l’attention et de l’amour.
Et regardez, l’on ne peut simplement croire être le feu de l’amour. Il est un critère concret et physique : les cellules resplendissent, le corps se fond dans ce brasier de l’amour. Le corps alors peut traverser les murs, le corps s’étend à l’infini, le corps est flamme vivante, le cœur est flamme vivante, l’individualisation alors, ravie dans une joie extrême, ananda, le regard, pure compassion, pure célébration. Car celui ou celle qui s’offre pleinement pour être la danse de l’amour a transfiguré sa physiologie…
L’on ne peut que donner l’infini de l’amour et l’on mesure l’intensité de ce don à la transfiguration de la structure physique. Celui ou celle qui est le feu de l’amour ne connaît plus aucun conditionnement. Le corps est infiniment fluide, nous l’avons dit, traverse les murs, se téléporte, se rend invisible et se rematérialise où l’on souhaite. Tout cela, ce que l’on nomme des phénomènes et qui sont l’état naturel de l’être humain, tout cela n’est que le sous-produit de l’intensité de dévotion. L’intention reste d’être pleinement offert, pleinement ouvert…
Voyez l’ultime lâcher-prise de celui qui offre tous les contrôles, toutes les volontés, pour laisser la place à la seule intention et nourrir cette intention et cette affirmation « Je Suis le feu de l’amour ». La nourrir de la totalité de l’attention et la nourrir de cet amour même qui est l’intention et l’attention.
Voyez, il se pourrait que l’une des invitations de cette situation qui ressemble à une situation d’enfermement invite à se fondre ainsi pour dépasser toutes les limites. Le corps normal de l’être humain, nous le redisons ne connaît aucune limite. Quelle limite pourrait avoir l’infini de l’amour ? Le sang alors est nectar.
La voie, vous l’avez dit, est de s’ouvrir à sa propre noblesse, à cette infinie générosité inhérente à l’Être, de donner l’amour à l’infini. Et souvenez-vous, s’offrir c’est s’emplir. Donner sans se vider. Donner le rayonnement de cet infini de l’amour incarné à travers son unicité.
Le rayonnement a sa base dans la plénitude, la plénitude dans la simplicité d’être le Oui vivant. Alors intensifiez. Intensifiez l’attention, intensifiez la présence, intensifiez la joie d’être. Vous saurez la mesure juste le jour, pour parler encore en termes de temps linéaire, où la structure physique sera le feu vivant, et donc ne connaîtra aucune limite. La simple intention permettra au corps de se déplacer concrètement d’un point A à un point B, au cœur des étoiles peut-être, ou au cœur des demeures des Êtres Aimés.
Les retraites des Maîtres sont alors ouvertes. Le corps traverse les murs, vole, se rend invisible, et peu importe. Vous l’avez compris n’est-ce pas, le corps est le temple de l’amour, et par amour pour l’amour, ramener son corps à son état que nous nommons normal. Nous ne parlons même pas d’état ascensionné. Retrouver cette gloire de la noblesse.
Source: http://anandamath.org