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BIDI via Jean-Luc Ayoun

Il n’y a à vous inquiéter pour rien, soyez simplement dans la tranquillité et vous serez de plus en plus en Joie. N’écoutez pas vos émotions, laissez-les vous traverser. N’écoutez pas votre tête, demeurez tranquilles, en silence si possible, au moins quelques instants chaque jour, pour laisser la Vérité émerger, et qui ne concerne aucunement votre personne.

C’est aussi simple que cela. C’est quelque chose d’extrêmement facile, mais qui risque de vous apparaître comme compliqué si vous êtes trop entraînés par vos émotions, par vos réactions, par vos habitudes, par la routine et par les comportements que vous n’avez pas clairement vus.

La seule façon de voir ce que vous n’avez pas vu, en vous comme à l’extérieur de vous, ne dépend que d’une seule chose, de votre capacité à demeurer tranquilles, quoi qu’il vous traverse. C’est le seul espace de résolution qui fonctionnera immédiatement, quel que soit l’inconvénient de la personne ou la problématique de la personne.

C’est un apprentissage rapide « du rester tranquille », et du grand Silence, qui n’est pas le silence des mots, qui le deviendra, mais qui est d’ores et déjà l’absence de réactions exagérées à la mascarade de ce monde en ce moment.

Dès que vous aurez compris en le vivant que la seule résolution est ce « rester tranquille », vous saisirez très vite les mouvements de va et vient entre la personne sur cette scène de théâtre et la Vérité que vous êtes, c’est-à-dire qu’il n’y a jamais eu de théâtre. C’est la superposition parfaite du rêve et de la Vérité qui est la solution.

Cela passe comme cela a été dit par l’accueil et l’acceptation inconditionnelle de ce qui est. Dès l’instant où vous ne voulez pas changer quoi que ce soit à ce qui est, vous découvrez la Liberté, sans effort, sans pratique, sans prière, sans méditation, au sein même de la conscience du personnage.

A ce moment-là, ce qui peut vous sembler encore en ce moment difficile, vous apparaîtra comme réellement risible devant l’absence de logique, devant ce que je nomme le grand n’importe quoi. C’est exactement la situation de la Terre.

Tout ce qui se produit ne peut être changé, mais peut être vu de deux côtés. Depuis la personne, c’est la souffrance. Depuis le point de vue du Soi ou de l’Absolu, c’est à la fois pathétique et risible. Il n’y a plus aucune logique, il n’y a plus aucune direction dans les comportements de l’humanité

Le coup de pied a été donné dans la fourmilière, déstructurant la logique de la société, la logique même du mental, tout va vous sembler de plus en plus illogique, dénué de raison, dénué de but, afin que vous lâchiez naturellement toute adhésion à cette scène de théâtre, à votre personnage, à votre histoire, afin de rire de vous-mêmes, de ce que nous avons tous écrit. C’est une grande farce cosmique.

Et même si votre première réaction, par rapport aux révélations, peut être un sentiment d’horreur et un dégoût, si vous demeurez tranquilles, vous serez dans un éclat de rire. Mourir de rire est la réalité. Si vous pleurez aujourd’hui, si vous souffrez aujourd’hui de quoi que ce soit, vous rirez et le rire sera la résolution devant cette farce.

Le chaos vous montrera la prétention démesurée de vouloir organiser, diriger, contrôler et contraindre la Vie. La vie ne fait que se vivre, elle n’a pas à être dirigée, elle n’a pas à être contrôlée, elle a simplement à être traversée, car l’éclairage est ici. Les pleurs seront remplacés par les rires, et le rire sera la résolution.

N’oubliez pas que ce qui vous fait pleurer, ce qui vous fait souffrir ou vous dégoute aujourd’hui, vous apparaîtra clairement comme une farce. La création est une farce, agréable au début, et cauchemardesque à la fin.

Votre sauf-conduit est l’état naturel, l’état de simplicité de l’enfance, l’état d’indifférence, qui n’est pas, bien au contraire, un manque d’amour mais la plénitude de l’Amour.

Tout cela vous est promis. Certains d’entre vous le vivent déjà et participent avec bonheur à la scène de théâtre ou au jeu vidéo, parce que c’est marrant. Si vous ne voyez pas et ne vivez pas ce côté hilarant, je vous invite à laisser tomber tout ce que vous croyez être sérieux, parce que rien n’est sérieux dans le rêve, tout ne fait que passer, et ce qui passe n’est pas vrai.

Plus vous demeurerez tranquilles, que ce soit dans le Soi, que ce soit dans le personnage, que ce soit dans l’Absolu, vous êtes venus assister au spectacle et au réveil, non plus individuel mais concernant la conscience Une. C’est le réveil de la conscience qui se découvre elle-même comme agent du rêve, créateur du rêve et participant au rêve.

Vous ne serez plus dupes de votre conscience et vous vous placerez de vous-mêmes dans le rire et le sourire du Parabrahman, de l’Absolu.

Quand j’étais incarné, et quand mon épouse est descendue … descendue non, quand elle est morte, j’ai chanté et dansé autour de son lit, parce qu’elle était libre. Il n’y a pas de mort, il y a mort de la personne, il y a mort de la forme, mais vous n’êtes rien de tout cela, et pourtant vous êtes tout cela.

C’est la superposition de toutes les lignes temporelles, dimensionnelles, spatiales, en le même point qui contient tous les autres points. Le Vivre c’est une grande Joie. Comme je l’ai dit, ce n’est pas une perte, bien au contraire, c’est la Liberté, la Joie sans objet et le rire franc et spontané du bébé que l’on fait éclater de rire. C’est tout à fait superposable.

Toutes vos larmes, toutes vos croyances seront magnifiées et effacées par la Joie, simplement. Cela peut sembler paradoxal, mais cela a été dit et répété, le chaos engendre la Joie. Ce n’est pas la joie d’une destruction quelconque, mais la cessation du rêve.

Alors je sais que le Commandeur, juste avant moi, vous a dévoilé le programme, mais moi je vous dévoile dans quel état vous allez être. Quel que soit l’état de la personne, cela peut être déroutant au début, de constater que vous ne pouvez que rire de ces ultimes attachements, accroches, par rapport au personnage.

La réaction sera commune à un moment donné et l’éclat de rire signe la fin du rêve. Le soulagement, avant même l’accomplissement de l’évènement, vous le démontrera. Vous saisirez alors que c’est le rêve commun, le rêve d’une société de toutes communautés d’humains, même dans un but le plus noble, est une farce. Il n’y a personne et vous le vivrez.

C’est en ce sens que vous rirez de vous-mêmes, de vos incompréhensions, de vos peurs, de vos habitudes, de toutes vos histoires spirituelles et de toutes vos expériences qui vous apparaîtront bien fades au regard de la Vérité absolue.

Ceci se déroule en ce moment-même. Vous savez très bien qu’il n’y a pas de date, mais que vous êtes dans la phase des dates. Chaque jour est une date, chaque jour va vous réveiller un peu plus. Vous ne pourrez plus vous endormir, vous ne pourrez plus éprouver la peur, et à ce moment-là, vous commencerez pour nombre d’entre vous, à vous établir dans la Vacuité et la Grâce.

Plus vous pleurez aujourd’hui, ou plus vous souffrez aujourd’hui, plus grande sera votre joie, et plus grande sera la vraie Liberté. Vous découvrirez que vous n’êtes jamais nés, que vous avez toujours été là, avant même la création, avant même la conscience, et que tout ceci n’a été qu’un songe que nous avons décidé de vivre, dans aucun but et aucun intérêt, si ce n’est de s’amuser. C’est en ce sens que les aspects « tragédies » seront vécus comme comiques, réellement et concrètement.

Tout ce que vous avez à faire, c’est le plus possible ne rien faire, à être lucides, ce que j’ai nommé voilà huit ans l’observateur, qui voit la scène de théâtre, qui voit la propre illusion de son corps, et de tout ce qui est lié à l’illusion du rêve.

Il n’y aura plus de dualité, il n’y aura plus de confrontation, il n’y aura plus de doute, tout cela sera remplacé par un grand éclat de rire. De la même façon que lors de mon passage sur cette Terre, ceux qui ont pu me voir sur vos images, ont bien observé que même quand j’ai été malade et faible, j’étais encore plus dans ce sourire, parce que franchement vous ne pouvez que rire de cette mascarade, de ce simulacre.

C’est un jeu, certes morbide, mais ce n’est qu’un jeu.

Vous éprouverez par moments ou en permanence, ce que certains d’entre vous vivent déjà, ce sentiment de vacuité, de vide et de plénitude conjoints. Là où il n’y a ni énergie, ni forme, ni conscience, ni entité, ni monde. Et cela est franchement risible.

Source: https://apotheose.live/