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Par un non hasard,  quelques jours après avoir fini les articles sur le livre « je viens du soleil »  qui parle de Flavio un enfant starseed (ou indigo c’est le mot à la mode lol), je suis tombée sur cet article concernant un autre enfant qui lui aussi parle des étoiles et pas que…

L’article qui suit fut écrit et publié par Gennady Belimov, un professeur d’université et chercheur soviétique qui visita il y a quelques années un campement d’été reculé du Nord de la Russie où séjournait le jeune Boris Kipriyanovich (Boriska).

Cet enfant indigo russe raconta alors pour la première fois son incroyable histoire devant une assistance ébahie ; il n’était encore âgé que de 7 ans.

Le texte fut publié en russe en 2004, mais sa traduction en anglais puis en français n’a été disponible que plusieurs années plus tard.

Voici cette traduction en français.

La première fois que j’ai entendu parler d’un étrange petit garçon prénommé Boriska, c’est par les dires des participants à une expédition vers une zone assez reculée du nord de la province Volgograd, connue sous le nom de Medveditskaya Ridge.

L’un des témoins m’a fait part de ses impressions. « Imaginez-vous, quand tout le monde s’est réuni autour du feu de camp pour la soirée, ce petit garçon de 7 ans a brusquement demandé le silence : il allait nous parler des habitants de Mars et de leurs voyages sur la Terre. Eh bien, quelqu’un continuait à bavarder à mi-voix, quand le garçon a exigé notre attention complète ou alors il n’y aurait pas d’histoire.

Les conversations se sont tues. L’enfant aux grands yeux et au visage rond, vêtu d’un simple T-shirt d’été et coiffé d’une casquette de base-ball, nullement craintif devant les adultes, a commencé un récit incroyable sur la civilisation martienne, sur ses cités mégalithiques et les vaisseaux martiens, sur ses vols vers d’autres planètes, en compagnie d’un Lémurien qu’il fréquentait jadis, alors que lui, venait de Mars.

Le feu crépitait, la nuit nous entourait et le ciel aux milliers d’étoiles était silencieux comme s’il gardait un grand secret. Une heure et demie passa avec des histoires étonnantes. L’un des participants eut la présence d’esprit d’aller chercher un dictaphone. Donc, il existe quelque part à Moscou un enregistrement de cette histoire. Seul le Ciel sait si un jour elle sera publiée, tout le monde n’a pas les compétences d’un journaliste.

La plupart de ceux qui étaient présents furent frappés par deux choses. La première : la connaissance inhabituelle qu’un enfant de 7 ans n’aurait pas dû posséder. Même un professeur d’histoire ne peut parler clairement de la légendaire Lémurie et des Lémuriens. Vous ne trouverez personne dans une école ou une université avec ce genre de mémoire-là. La science n’a pas encore prouvé l’existence d’autres civilisations et n’a pas l’air pressée de le faire, préférant rester proche de l’idée que l’homme est seul dans l’univers.

La seconde, c’est le langage de Boriska… qui n’était pas du niveau d’un enfant de cours élémentaire. Il utilisait une telle terminologie, donnait de tels détails sur des faits du passé de Mars et de la Terre, que tous en étaient sidérés. Ce n’est qu’au travers de ses expressions d’émotion que vous pouviez dire que ce langage articulé et sensible était celui d’un enfant.

Pourquoi Boriska s’est-il mis à parler comme ça ? s’est demandé mon interlocuteur.

– C’est apparemment l’environnement qui a provoqué cela en lui. C’était une réunion de personnes intéressées, à l’esprit ouvert, à la recherche des nombreux secrets de la Terre et du Cosmos. Et Boriska, qui avait entendu leurs conversations pendant la journée, avait ressorti dans son langage ce qui était enfoui depuis longtemps dans sa mémoire.

– Aurait-il pu tout fabriquer ? Avoir vu une série de films du genre Star Wars et commencé à inventer ?

– Ça n’en a pas l’air… ça n’avait pas l’air d’une fantaisie, m’a répondu mon collègue. « C’était plus comme un souvenir du passé, des mémoires de ses incarnations passées. Ce genre de détails ne peut être inventé, ils doivent être connus personnellement… »

C’est la mention à des réincarnations passées qui décida de tout : je compris que je devais rencontrer Boriska. Maintenant, après mes rencontres avec lui et ses parents, j’essaie d’organiser les éléments dans un ordre cohérent pour percer le mystère de la naissance de cet être parmi nous.

Il est curieux qu’il soit venu au monde dans un hôpital de province de la ville de Volzhk, alors que sur son certificat de naissance, le lieu de naissance mentionné est Zhirnovsk, province de Volgograd. Il est né le 11 janvier 1996, à 8 h 30 du matin. Cela peut parler à un astrologue.

Ses parents sont des gens simples et bons. Nadezhda Kipryanovich, la mère de Boris est dermatologue dans une clinique de la ville. Elle a obtenu sa licence de l’Institut de Médecine de Volgograd en 1991. Son père, Yuri Tovstonev, est un officier à la retraite, diplômé de l’Institut Militaire Supérieur de Kamishinski et a un emploi de contremaître à présent. Ils seraient heureux si quelqu’un pouvait les aider à résoudre le phénomène mystérieux de leur fils, mais pour l’instant, ils se contentent d’observer le miracle avec curiosité.

« Quand Boriska est né », raconte sa mère, « j’ai remarqué qu’à 15 jours, il tenait déjà sa tête droite. Il a dit son premier mot : Baba (grand-mère) à 4 mois, et on peut dire qu’il a commencé à parler à partir de ce moment. Il a fait sa première phrase à 7 mois, en disant : « je veux un clou » – il avait vu un clou dans le mur. Habituellement, les enfants parlent beaucoup plus tard. Ses capacités les plus remarquables sont de nature intellectuelle. »

– Comment se sont-elles manifestées ?

– « Quand Boriska avait un an, je lui ai donné les lettres, en suivant la méthode Nikitin et à un an et demi, il pouvait lire les gros titres du journal. Il a appris à reconnaître les couleurs dans une variété de tons très tôt et avec facilité. Il a commencé à dessiner à l’âge de deux ans et à peindre à deux ans et demi. »

Il est allé à la crèche à deux ans. Les nourrices disaient qu’il était doué pour parler, et qu’il avait un développement cérébral inhabituel. Elles avaient remarqué sa mémoire phénoménale. Cependant ses parents se sont aperçu que leur fils n’acquérait pas ses connaissances par la seule observation de ce qui l’entourait, mais apparemment au travers d’autres sources : il devait bien obtenir des informations de quelque part.

« Personne ne lui a appris » se souvient Nadezhda, « mais il avait pris l’habitude de s’asseoir dans la position du lotus et il fallait l’écouter !

Il y avait de tels détails sur Mars, sur les systèmes planétaires et les autres civilisations, c’était étonnant… Mais comment cet enfant pouvait-il savoir tout ça ? … L’espace, les sujets cosmiques, ce sont les thèmes constants dans ses histoires depuis qu’il a deux ans.

Dans le même temps, Boriska nous a annoncé qu’il avait vécu sur Mars, que la planète était habitable, et qu’elle avait survécu à la pire des catastrophes de son histoire, la perte de son atmosphère. Et aujourd’hui, les quelques habitants qui sont restés vivent dans des villes souterraines. À cette époque, il venait souvent sur Terre lors de missions commerciales et de missions de recherche scientifique. Il semblerait qu’il était lui-même pilote d’un vaisseau spatial. C’était à l’époque de la civilisation lémurienne, il avait un ami lémurien qui est mort devant lui…

« Une catastrophe gigantesque est survenue sur la Terre, des montagnes ont explosé, un énorme continent s’est brisé et a coulé sous les flots et tout d’un coup une pierre gigantesque est tombée sur l’immeuble où se trouvait mon ami, » raconte Boriska. « Je ne pouvais pas le sauver. Maintenant sur Terre, nous devrions nous retrouver… »

Boriska voit toute la destruction de la Lémurie comme si ça venait de se passer et il pleure la mort de son ami le terrien comme s’il en était lui-même responsable.

Un jour, sa mère lui a apporté un livre : De qui venons-nous ? de Ernst Muldashev. Vous auriez dû voir l’effet que ça a eu sur l’enfant. Il a regardé les dessins des Lémuriens, les photos des pagodes tibétaines, et deux heures plus tard il parlait en détail de la race lémurienne et de leurs découvertes à un niveau élevé.

– « Mais la Lémurie a été détruite il y a au moins 800.000 ans », ai-je dit tranquillement, « et les lémuriens mesuraient plus de 9 mètres de haut, et en dépit de tout ça, tu te souviens ? »

– « Oui, je me souviens » a répondu Boriska, ajoutant : « Personne ne m’a rien dit. »

Une autre fois, de nombreux souvenirs lui sont remontés après qu’il ait vu les illustrations d’un autre livre de Muldashev, À la recherche de la cité des Dieux au sujet des chambres funéraires et des pyramides. Il dit qu’un savoir sera trouvé, non pas sous la pyramide de Kheops, mais sous une autre pyramide. Ils ne l’ont pas encore trouvé.

« La vie changera quand ils ouvriront le Sphinx » dit-il en ajoutant que « le Sphinx s’ouvrira derrière l’oreille », il ne se souvient pas où exactement. Quand l’inspiration l’y pousse, il parle avec assurance de la civilisation Maya, avec le sentiment que les gens connaissent peu de choses sur ce peuple fascinant.

Mais la chose la plus étonnante, c’est que Boriska pense qu’en cette période naissent des enfants particuliers du fait de grands changements sur Terre, et que de nouvelles connaissances allant au delà de la mentalité des Terriens seront nécessaires.

– « Comment sais-tu pour ces enfants-là, et pourquoi cela arrive-t-il ? » ai-je demandé lors de notre entretien. « Sais-tu qu’on les appelle les enfants indigo ? »

– « Je sais qu’ils naissent dans ce monde mais je n’en ai pas rencontrés dans notre ville. Julia Petrova elle, me croit, ce qui signifie qu’elle ressent quelque chose. En général, les autres rient quand je raconte des histoires. Quelque chose va se passer sur Terre : deux catastrophes, et donc ces enfants naissent. Ils devront aider les gens. Les pôles vont s’inverser. En 2013 il y aura une très grande catastrophe sur un grand continent… »

– « Tu n’as pas peur de cela même si ça peut affecter ta vie aussi ? »

– « Non, je n’ai pas peur, nous vivons pour toujours. Il y a eu une catastrophe sur Mars où je vivais avant. C’était les mêmes gens que nous, mais il y a eu une guerre nucléaire et tout a brûlé. Des gens ont survécu et des abris ont été construits, ainsi que de nouvelles armes. Il y avait eu aussi un changement de continent là-bas. Cependant, ce continent n’était pas grand.

Les martiens respirent de l’air composé principalement de dioxyde de carbone. S’ils venaient ici, ils resteraient toujours près des conduits de sortie de fumées.

– « Et toi si tu es de Mars, tu peux respirer notre air facilement ou as-tu besoin de dioxyde de carbone ? »

– « Une fois que vous êtes dans le corps terrien, alors vous respirez cet air. Mais, on n’aime pas l’air terrien parce qu’il est la cause du vieillissement. Sur Mars les gens sont toujours jeunes, environ 30–35 ans, et il n’y a pas de vieilles personnes.

Chaque année qui vient, ces enfants de Mars naîtront sur Terre. Dans notre ville, il y en aura au moins une vingtaine. »

– « Te souviens-tu de ton ancien nom, ou de ceux de tes amis ? »

– « Non, je ne peux jamais me souvenir des noms. »

– « Et toi-même, à quel âge remontent tes souvenirs ? »

– « Je me souviens de mon ancienne vie à partir de 13 ans, et ici, je me souviens depuis ma naissance sans oublier d’où je viens. On avait des lunettes spéciales là-bas et on se battait tout le temps. Sur Mars, il y avait un truc désagréable : une base qui devait être détruite. Mars peut être ressuscitée, mais cette base l’en empêche. C’est un secret. Je peux dessiner à quoi ça ressemble, nous étions à coté. Cette base est contre nous. »

– « Boriska, pourquoi nos plate-formes spatiales meurent plus souvent qu’elles ne durent lorsqu’elles se posent sur Mars ? »

– « C’est un signal qui vient de Mars, et ça essaie d’anéantir les plate-formes. Il y a des rayons dangereux sur ces bases. »

J’étais étonné d’obtenir ainsi une confirmation de l’existence des rayons dangereux de Fobosov. En 1988, un homme de Volzhsk, avec des pouvoirs extrasensoriels, a essayé de contacter le programme spatial de l’URSS, afin de prévenir les dirigeants soviétiques de l’échec imminent des sondes spatiales soviétiques Phobos-1 et Phobos-2, spécifiquement à cause de batteries et de rayons radio actifs qui étaient étrangers à la planète. Ils n’ont pas écouté ses avertissements et n’ont pas jugé utile de répondre, et ce jusqu’à ce jour. Pourtant, selon Lushnichenko, pour réussir,il faut changer de tactique à l’approche de la surface de Mars.
– « Que sais-tu des dimensions multiples ? »
– « Tu sais, pour voler, pas la peine de suivre une trajectoire en ligne droite, mais il est possible de traverser l’espace multidimensionnel. »
Je me renseignais avec précautions en posant des questions assez osées du point de vue de la science conventionnelle. Boriska rebondit avec une énergie renouvelée et se mit à parler de la construction des ovnis.
« On venait de décoller et on était déjà proches de la Terre ! » puis, il a pris une craie pour dessiner un triangle sur le tableau. « Il y a 6 couches » dit-il d’un ton enthousiaste. La couche extérieure comprend 25 % de matériau solide, la 2ème couche est de 30 % et ressemble à du caoutchouc, la troisième : encore 30 % et c’est de nouveau du métal, il y a une couche de 4 % de propriétés magnétiques. » Il écrivait les chiffres sur le tableau. « Si vous énergisez la couche magnétique, l’appareil peut voler partout dans l’univers…. »
Nous, les adultes, nous nous sommes regardés l’un l’autre. Dans quelle classe apprennent-ils les pourcentages ? Bien sûr, ils n’en sont pas encore là à l’école, mais Boriska semble avoir des difficultés en classe. Après évaluations, ils l’ont mis directement en deuxième année, mais ensuite ils ont essayé de se débarrasser de lui. Dites-moi qui voudrait qu’un enfant interrompe la classe pour dire : « Maria Ivanovna, vous ne dites pas la vérité, vous ne nous enseignez pas correctement ! » Et cela arrive plus d’une fois par jour…
– « Quelle est la mission de Boriska ? La connaît-il ? » lui ai-je demandé ainsi qu’à sa mère.
– « Il a dit qu’il devinait » m’a dit Nadezhda, « il sait des choses sur le futur de la Terre. Par exemple, que le savoir serait donné selon le niveau et la qualité de l’état de conscience. Le nouveau savoir ne parviendra jamais aux personnes malveillantes qui ont des vices mesquins : voleurs, bandits, alcooliques et aussi ceux qui ne veulent pas s’améliorer. Ils quitteront la planète. Il pense que l’information aura le rôle le plus important. Une ère d’unité et de coopération commencera bientôt sur Terre. »
– « Boriska, d’où tiens-tu tout cela ? »
– « De l’intérieur de moi-même » répondit-il sérieusement. Une fois, quand il avait 5 ans, il a surpris ses parents quand il a entamé une conversation sur Proserpine, une planète morte depuis des centaines de milliers d’années, sinon des millions d’années. Et ce mot, « Proserpine », il l’a prononcé sans jamais l’avoir entendu parce que c’était la première fois que ses parents l’entendaient.
« Un rayon l’a coupée en deux, et elle est partie en morceaux » a-t-il expliqué. « Physiquement la planète n’existe plus, mais ses habitants se sont téléportés vers la cinquième dimension, que vous appelez un monde parallèle. On a regardé la mort de la planète depuis Mars… »
Et tout d’un coup, il a mentionné l’inimaginable… il a dit que la Terre, en tant qu’être vivant conscient, a accepté les enfants de Proserpine afin de les instruire. Occasionnellement, des enfants naissent ici, qui se souviennent de leur planète d’origine, et se considèrent eux-mêmes comme des extraterrestres.
Mais bien sûr, ce phénomène a été remarqué par le monde scientifique, et moi même, j’ai déjà rencontré Valentina Gorshunova (Kainaya) qui, non seulement se souvient de Proserpine, mais de plus rencontre ses camarades proserpiniens dans ses rêves. Et voilà qu’elle se trouve dans la même ville que Boriska, et qu’ils faisaient tous deux partie de la randonnée de la Montagne bleue dans la région extraordinaire de Medveditskaya Ridge.
Voici ce que la mère de Boriska écrivit dans son journal. : « Tu es un précurseur. Tu as déblayé le terrain pour nous. Dans les hautes sphères, tu es considéré comme un héros. Tu portes le plus lourd des fardeaux sur les épaules. J’ai « vu » l’ère nouvelle. Un code holographique est déjà visible, surimposé dans l’espace. La lumière sera faite sur tout cela dans un nouvel élan de pensée, très rapidement… La transition d’un monde à l’autre prendra place au travers de la substance du temps. J’ai apporté la nouvelle information… » C’est ce que Boris avait dit à sa mère.
– « Boriska, dis-moi de quoi souffrent les gens ? »
– « De ne pas vivre correctement et de ne pas être capables d’être heureux… Il faut attendre pour vos moitiés cosmiques, ne vous mêlez pas de la destinée des autres, ne détruisez pas votre intégrité, ne souffrez pas à cause des erreurs d’aujourd’hui mais reliez-vous à votre destin, terminez le cycle de développement et approchez-vous de nouveaux sommets. » Ce sont ses mots.
Il vous faut devenir bon. Si vous êtes battus, vous allez vers eux les bras ouverts, s’ils vous couvrent de honte, n’attendez pas leurs excuses, demandez de vos assaillants qu’ils vous pardonnent. S’ils vous insultent et vous rabaissent, dites-leur merci et souriez-leur. S’ils vous détestent, aimez-les tels qu’ils sont. C’est la relation d’amour, d’humilité et de pardon qui est importante pour les gens.
– « Sais-tu pourquoi les Lémuriens sont morts ? »
– « J’en suis aussi un peu coupable. Ils n’avaient plus le désir de se développer spirituellement. Ils s’écartaient du chemin et à cause de cela, ils ont détruit l’intégralité de la planète. La voie du Magicien les a conduits dans une impasse. La Vraie Magie c’est l’Amour… »
– « Comment connais-tu ces mots : intégrité, cycles, cosmos, magie, lémuriens ? »
– « Je sais… Keilis… »
– « Qu’as-tu dit ? »
– « J’ai dit : « Je te salue ! » C’est la langue de ma planète… » Nous nous sommes séparés là-dessus, mais je me suis promis de suivre la destinée de ce garçon aussi longtemps que je le pourrais.

Chroniques Martiennes

Environ une année plus tard, j’ai revu Boriska à Zhirnovsk pour connaître les derniers détails de sa vie. Tout d’abord en discutant avec sa mère.
J’ai regardé dans sa chambre car j’entendais Boriska parler à quelqu’un, mais je savais qu’il était seul. Il y avait une mosaïque colorée faite de jeux de construction pour enfants et c’était la double hélice de l’ADN que j’ai clairement reconnue de mes études à l’Institut de Médecine.
Et il disait à quelqu’un : « je suis le pilote d’un vaisseau de recherche, un scientifique, mais je ne fais jamais de reproduction croisée d’ADN humain et reptilien ! C’est en contradiction avec les lois de la sélection naturelle… » et quelques autres mots en latin ont suivi. Je n’en revenais pas… et au lieu d’écouter, je l’ai secoué : « qu’est- ce qui t’arrive ? A qui parles-tu ? » Et Boriska est sorti de sa transe d’un coup, confus, en bredouillant : « je jouais… »  Là encore, j’ai réalisé que je ne connaissais pas très bien mon fils… il est vrai que quand je lui ai demandé plus tard, il m’a répondu que cette information-là n’est pas pour les gens et que lorsqu’il vivait sur Mars, ils avaient des branches d’ADN légèrement différentes. Elles étaient un peu différentes de l’ADN de la race lémurienne.

Fondamentalement, je compris que s’il se rappelait la période martienne de sa vie, alors c’était du point de vue de différents moments dans le temps. Je veux dire qu’il semblait avoir vécu sur Mars de nombreuses vies et se souvenait de différents moments de ses vies, probablement échelonnées sur des milliers d’années.

Vous pensez peut-être que ce sont simplement des fantaisies d’enfants ? Je serais heureuse de le penser, mais ça ne colle pas… il y a trop de connaissances totalement inhabituelles ici. Il n’y a tout simplement aucun endroit où il aurait pu apprendre tout ça.

Je ne pense pas qu’il se souvienne de ses vies antérieures de la façon dont on se souvient de la journée d’hier. Bien sûr que non. Sa mémoire est très fragmentée, et se révèle dans certaines conditions ; il est possible que tout s’amoindrisse jusqu’à disparaître. Oui, il peut se relier à des sources extérieures d’informations et être leur transmetteur, mais dix minutes plus tard il peut tout simplement oublier l’information, comme un enfant normal.

Il est exact que cette connexion arrive de plus en plus rarement, soit le conduit se ferme peu à peu, soit il y a d’autres raisons… et le dictaphone, que ses parents ont acheté spécialement pour enregistrer l’histoire des vies passées de Boriska, est de moins en moins utilisé. Les occasions se raréfient.

Les enregistrements des mois derniers sont des souvenirs curieux sur de sérieux cataclysmes sur Mars. Par exemple, il insiste pour dire que durant les dernières centaines de milliers d’années, ou peut-être millions d’années, il y a eu de sérieux problèmes avec l’eau. Mars a tragiquement commencé à perdre son atmosphère et son eau. Il dit qu’il y avait des vaisseaux spéciaux qui allaient sur la planète la plus proche, la Terre, pour chercher de l’eau. Ces vaisseaux ressemblaient à des cylindres et servaient de vaisseaux-mères.

Il parlait beaucoup de ses responsabilités et de son travail dans l’espace. Il n’aime pas les films américains sur les aventures et les guerres spatiales car tout est fabriqué et dénaturé. Les vaisseaux martiens pouvaient voyager dans tout le système solaire, ils avaient un bon nombre de bases sur les planètes et leurs satellites.

Apparemment, il n’était pas un mauvais pilote, avec de bonnes aptitudes professionnelles, car dans ses récits, il a souvent participé à des vols vers Saturne, où le plus difficile, c’est de naviguer dans la ceinture d’astéroïdes. Il a perdu beaucoup d’amis lors de leur approche de Saturne.

« Tu sais maman, je ne faisais pas qu’apporter de l’eau sur Mars ! » a déclaré le garçon un jour. « Tu dis toujours « Mars ceci, Mars cela », mais j’étais responsable de Jupiter ! On avait un projet spécial pour la création d’un nouveau soleil dans notre système solaire, et ce deuxième soleil était supposé être Jupiter. Mais il fallait une telle masse physique pour accomplir ça, il n’y en avait pas assez dans tout le système solaire. Le projet n’est jamais parvenu à terme. »

Une autre fois il a dit que les scientifiques de la Terre seraient intéressés de savoir qu’il n’y a pas 9 planètes dans notre système solaire mais 2 de plus. Elles se situent derrière Pluton. D’après lui, Mars était plus proche de Jupiter et la Lune était la lune de Mars. Mais après un cataclysme gigantesque, Mars a changé son orbite, ce qui explique la façon dont la Terre a obtenu son satellite (la Lune), mais il ne se souvient d’aucun autre détail de cette période.

À la question naturelle de savoir s’il avait une famille, telle que nous l’entendons, Nadezhda n’a pas de réponse. Boriska n’a jamais parlé de relations familiales dans ses incarnations martiennes. Cependant, une fois, alors qu’il regardait Discovery Channel à la télévision, il a commencé à parler avec enthousiasme de la civilisation des gris, les petits humanoïdes aux grands yeux.

« Ils ne sont pas martiens » disait-il en montrant le téléviseur, « on n’est pas comme ça, on est plus proches des Lémuriens et des Atlantéens. D’abord nous sommes grands, eux sont des nains. Deuxièmement les gris sont cruels. Ils sont d’une autre galaxie, et s’autorisent à faire des expériences sur les gens. On a même eu à les combattre, parce que ce sont des agresseurs. Notre race était bonne, moins agressive, et plus évoluée ; nous pouvions utiliser l’énergie psychique… »

Lâchant ses mots, parfois par saccades, le tout énoncé rapidement, le garçon retourne à ses jeux vidéo et le problème des gris n’est jamais revenu. C’est comme un flash de mémoire qui peut ne jamais se répéter.

Mais les ufologues modernes sont plus ou moins au courant pour les Gris. Les abductions, les expériences sur les humains, les expériences de sélection de caractère génétique, les vivisections d’animaux (des opérations épouvantables impliquant le saignement complet de carcasses de bétail dans les années 1970 et 1980) – tout cela est principalement associé aux Gris selon des chercheurs et des témoins. Boriska s’en était soudainement rappelé et prévenait de leur nature dangereuse…

Quant à savoir si nous aurons quelques éléments nouveaux sur la vie dans l’espace, sur Mars, ou dans le système solaire, j’en doute. D’après les spécialistes, le garçon se referme. Les difficultés de notre réalité humaine sont la cause de cette fermeture. Notre réalité est apparemment pénible pour les enfants indigo.

La Terre au quotidien

Boriska regarde l’écran de l’ordinateur sans se distraire et tape rapidement sur le clavier. Sur l’écran, une sorte de combat dans un château souterrain. J’ai essayé de lui parler, d’attirer son attention pendant un moment, sans succès.

La passion du garçon de 9 ans pour le jeu a persisté malgré qu’il ait déjà joué durant 3 heures, juste avant. Sa mère, sa meilleure amie Valentina Rubstovaya-Gorshunova et moi-même, avons parlé de tout ce qui était arrivé dans le courant de l’année passée, mais Boriska n’a pas émergé de son jeu vidéo et n’a pas voulu participer à la conversation sur la vie martienne.

Il y a un an, il parlait beaucoup plus, répondait à mes questions avec entrain, et c’est vrai qu’à ce moment là il m’avait dit : « C’était ta dernière question ! » et n’écoutant rien de plus, il avait commencé un nouveau jeu vidéo. J’étais sidéré d’avoir entendu le verbe « était »…

Maintenant, Boriska n’a pas le temps pour des souvenirs de vies antérieures. L’ouverture et l’ingéniosité du garçon ont joué un rôle négatif dans sa vie. Les enfants de son âge et les plus âgés ont réagi avec envie et jalousie, comme c’est l’habitude dans notre société. Les coups de poing et les insultes lui sont tombés dessus plus souvent qu’à son tour. Alors Boriska a appris à se défendre.

Alors qu’il y a moins d’un an il affirmait calmement : « si quelqu’un t’injurie, demande lui son pardon… » La prose de la vie terrienne est venue fausser ce degré de bonté dans les relations.

Une fois son histoire devenue publique, les gens ont commencé à traiter Boriska de façon différente. La plupart ont réagi avec intérêt et curiosité, mais de façon incompréhensible, 15 à 17 % des réactions furent hostiles. Malheureusement, ces réactions sont des persécutions malveillantes. Cela rappelle les temps de Jésus-Christ qui était venu enseigner quelque chose sur le bien et le mal, que d’autres ont trouvé scandaleux. « Crucifiez-le » ont crié ses persécuteurs et il le fut…

Le XXIème siècle a commencé, mais nous sommes revenus à ces jours barbares ; il y a si peu en nous qui a changé. Les ufologues rêvent toujours d’un contact avec les extraterrestres… quel contact ? Nous sommes prêts à crucifier notre prochain, à l’exterminer parce qu’il est différent ! Hélas, nos visiteurs nous connaissent mieux, me semble-t-il, et ne sont pas pressés de nous connaître davantage…

Peut-être que si les professeurs de Boriska montraient un peu plus de sagesse humaine, dans leur relation avec cet enfant unique, mais… « Oh, c’est juste un idiot ! » s’est exclamé très sérieusement un médecin psychiatre après avoir conversé avec le garçon pendant quelques jours.

Hélas, le garçon ne correspondait pas à ce que l’on accepte comme venant d’un enfant normal, et cette histoire du phénomène de Boriska a fait le tour du monde. Il n’y a pas si longtemps une mère a envoyé un message à l’école « Retirez-le de la classe, il apprend à nos enfants comment mourir… »

Une enquête fut conduite. Le garçon avait parlé à ses camarades de classe de la réincarnation de l’âme. Mais il semble que le mot et l’idée qu’il véhicule étaient inconnus de la plupart des enfants de l’école. Et par conséquent les enseignants ont été inquiets de la possibilité de suicide parmi les enfants. « Ah, si ce n’était pas si triste, on en rirait ! »

Au fait, Boriska « répond comme les autres » quand le sujet ne l’intéresse pas (russe, maths, …) Pour ajouter à ses problèmes, ses parents ont divorcé. Il y a eu les disputes, la séparation et le lieu de l’habitat qui a changé. Dans ce combat-là, il n’y avait pas de place pour l’enfant et ses problèmes d’enfant : affamé, il venait souvent chez « Tante Valya » pour manger bien que ce n’était pas tout près de sa maison. Difficile de prévoir combien de temps prendra la période de divorce, et c’est une source de stress pour tous.

« Oui, en ce moment Boriska vit une période difficile, » dit Valentina Gorshunova-Rubtsova, un membre de l’expédition Space Research et l’une des amies les plus proches du garçon.

« Il s’est ouvert aux gens, il essaie de nous aider à apprendre sur nous même et sur la Terre ; mais peuvent-ils seulement le comprendre et se servir de cette connaissance pour créer ? De tous temps les prophètes reçoivent des pierres ou sont crucifiés. Maintenant, les pierres et les croix ont changé d’apparence mais l’attitude envers les visionnaires reste la même. »

« Les premières pierres ont été lancées vers Boriska et il a commencé à se refermer. La raison principale bien-sûr, c’est l’attitude des gens. Mais peut-on obtenir des fruits mûrs d’une jeune pousse ? Savoir ce qui lui arrivera et s’il le supportera reste une question ouverte. »

En d’autres termes, il apparaît que Boriska n’aura pas une vie facile !

L’intérêt de la Science

Que les scientifiques soient réellement intéressés par Boriska est indéniable. Le professeur Vladislav Lugovenko, docteur en Sciences physiques et en Mathématiques de l’Institut du Magnétisme de la Terre de l’Académie Russe des Sciences (IZMIRAN), a rencontré Boriska et l’a invité à Moscou pour l’observer plus attentivement.

Certains des collègues de Lugovenko ont participé à cette recherche. Lugovenko conduit des recherches sur les enfants indigo de Russie et d’autres pays. Il considère qu’ils naissent sur notre planète depuis une vingtaine d’années pour une raison. Apparemment ces enfants ont un rapport avec le développement prochain d’une nouvelle civilisation terrienne.

Boriska et sa mère ont été invités à un séjour dans un centre de formation spécial, sur le lac Atalsky, dans la Province de Tulskaya, où il y a un lieu où l’énergie de la Terre a un effet particulier sur les gens.

J’ai lu un rapport scientifique avec les mesures du champ bioénergétique des membres de l’expédition. Je peux dire en premier lieu que le garçon présente un champ bioénergétique nettement plus fort que tous les autres participants et en second lieu que son champ a augmenté après l’expérience plus que ceux des autres.

Les photographies de son aura en disent également long à son sujet. Pour citer un rapport :« Avant l’expérience, la couleur principale de la photo était jaune, ce qui indique la force intellectuelle d’une personne heureuse et avenante. Dans le coin inférieur droit, on voit une tache rouge vif, ce qui suggère une activité d’amour et d’énergie dirigée vers les autres. Après l’expérience, la photo a très peu changé. Dans le coin inférieur gauche, une lumière verte est apparue. Cela suggère la force vitale, une tendance positive et l’amabilité du garçon. »

Vladislav Lugovenko a l’intention de poursuivre les observations de Boriska et il est allé récemment se familiariser avec le quotidien du garçon. Il s’est également rendu sur la zone particulière de la Montagne bleue qui est à quelques douzaines de kilomètres de Zhirnovsk.

« J’étais sûr qu’au sens moral, les enfants indigo sont très différents de ceux de leur âge, » dit le docteur Lugovenko. « Ils ont une sensibilité extraordinaire à tout ce qui est faux, un développement de l’intuition, des pouvoirs télépathiques et une connexion au cosmos. Nous espérons que le garçon accomplira sa mission sur Terre, telle qu’en était l’intention, qu’aucun de nous ne connaît. »

« – Si les forces du mal ne l’en empêchent pas… » ajouterais-je.

… Mais j’espère que les problèmes de Boriska ne vont faire que l’aider à se renforcer. Après tout, le destin n’a pas été facile non plus pour Albert Einstein ! Le garçon vivait pauvrement et était mal nourri. Il a à peine terminé l’école parce que ses parents n’avaient pas assez d’argent pour payer son instruction mais il a résisté à tout cela ! Résisté à cela, en s’élevant aux sommets de la pensée et de la science mondiale. Sa vie difficile a forgé en lui une persévérance et une endurance incroyable.

Nous souhaitons autant d’endurance pour l’envoyé de Mars, né à l’aube d’un nouveau millénaire dans les profondeurs de la Russie.

Gennady Belimov – 2004

Olivier de Rouvroy – avril 2013