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La nouvelle Terre est l’expérience collective d’une nouvelle façon d’habiter l’existence qui prodigue paix intérieure et joie naturelle, suscite un état de communion avec toute la Création, et ouvre l’horizon des possibles vers des expressions toujours plus vastes, belles et profondes de soi. Elle est célébration de l’unité dans la diversité et de la diversité dans l’unité.

Comment parvenir à cette nouvelle attitude dont les fruits, précités, sont si prometteurs ?

1ère clé: l’amour

L’amour guérit et harmonise tout; il nous révèle le sens de la vie et nous ouvre les portes de la joie. Nous parlons ici de l’amour véritable et non de la soif d’amour qui cherche à imiter les expressions de l’amour pour obtenir quelque chose. L’amour véritable est sans attente, sans demande. Il est inconditionnel et n’a qu’un souhait: l’épanouissement, le bonheur et la plénitude de l’être aimé.

Aimer est naturel mais nos cœurs sont pollués par des émotions négatives qui empêchent cet amour de couler à flot. Ces émotions ont pour origine des attentes déçues, des besoins insatisfaits, des convictions solidifiées sur la vie et la société qui ferment notre cœur. L’un des grands obstacles à l’amour est le fameux jugement ou plutôt la condamnation. Aujourd’hui, nous condamnons presque le monde entier. Un bon antidote est de se rappeler que les Hommes sont des êtres encore inachevés. Penserions-nous à mépriser une sculpture qui n’est pas encore terminée ? Les Hommes sont des chenilles et se comportent souvent comme elles: ils « bouffent » tout ce qu’ils peuvent et trouvent sur leur chemin: ils accaparent, accumulent, consomment à gogo, gaspillent… et en plus ils polluent… Pourtant, un jour, la chenille devient papillon… Alors pensons un peu plus au papillon qui sommeille derrière chaque non éveillé ou êtres qui se relient à de basses fréquences 😉  -> avec les mots du sage O.M. Aïvanhov

L’Amour Véritable commence là où tu n’attends plus rien en retour. – Antoine de Saint-Exupéry

L’amour désintéressé n’attend rien des autres, il ne s’inquiète pas, il ne s’accroche pas à eux, il ne les trouble pas… C’est une source qui jaillit, qui donne sans cesse sans se préoccuper de savoir qui viendra puiser de son eau… Il lui plaît de préparer la nourriture et de la distribuer sans compter….

Tandis que l’amour intéressé au contraire agit sur les êtres comme une contrainte qui empêche tout épanouissement, et il entraîne avec lui l’impatience, la déception, la colère, la haine, la jalousie, l’angoisse…

L’amour désintéressé évite les discussions, les doutes, la méfiance il installe la joie, la beauté, l’espérance… C’est une vie nouvelle qui se fraie le chemin et rend les êtres de plus en plus libres, forts et heureux. C’est le chemin de la renaissance !!

2ème clé: la reliance et le lâcher-prise

Notre conception et compréhension de l’existence a un impact décisif sur la nature de la relation que nous entretenons avec elle – et par conséquent sur la qualité de nos expériences intérieures et la nature des événements que nous attirons à nous. Si nous croyons que l’existence est une réalité indifférente voire hostile à notre bonheur, nous allons chercher par tous les moyens à dominer les circonstances de notre vie. Nous serons toujours peu ou prou sous tension, aux aguets, et pourrions succomber à quelque agressivité ou manipulation pour arriver à nos fins car nous nous percevons comme entourés d’obstacles, de dangers, de concurrents, d’indifférents et d’adversaires… Et de fait, en agissant de la sorte, nous allons effectivement faire l’expérience de cette adversité. Beau cercle vicieux…

Par contre, si nous réalisons que l’existence est une réalité vivante, lumineuse et unifiée dont nous faisons par nature partie, nous pourrons nous détendre et nous abandonner à la lumière qui habite cette totalité organique, et qui modèle, soigne, inspire, guide et protège ceux et celles qui lui font confiance en s’appuyant inconditionnellement sur elle. Nous expérimenterons alors la magie, la beauté, l’insouciance et la grâce qui caractérise la vie des personnes qui par cette reliance ont retrouvé leur position enviable et naturelle d’enfant de la Source.

Petites questions pour approfondir:

– Qui (ou quoi) s’occupe de l’ensemble de vos fonctionnements lorsque vous dormez ?

– N’est-ce pas pensable de pouvoir s’appuyer sur la même intelligence bienveillante durant  vos heures de veille ?

3ème clé: la connaissance de la loi d’attraction (résonance énergétique)

Nos pensées sont de l’information qui se transforme à travers le coeur en un rayonnement d’énergie plus ou moins intense et harmonieux en fonction des qualités émotionnelles qui leur sont liées. Ce rayonnement vibratoire crée une atmosphère particulière autour de nous: l’aura. Ces vibrations sont captées par notre environnement, les êtres vivants comme les objets. Elles influencent les premiers et s’accumulent dans les seconds. C’est pourquoi les personnes en quête de progrès spirituels recherchent la compagnie des saints et des maîtres et se recueillent ou méditent dans des lieux imprégnés de présence sacrée.

De tels bains vibratoires permettent d’harmoniser la psyché, suscite de la paix dans le mental et de la joie dans le coeur. En impactant l’environnement, notre rayonnement vibratoire va susciter diverses réponses qui nous reviendront en écho. De cette manière, les pensées que nous cultivons – bonnes ou mauvaises – vont affecter notre vie. Des pensées pleines de confiance génèrent de la paix intérieure; Dans cette paix intérieure, il est plus aisé d’avoir des pensées remplies d’amour, qui créeront à leur tour de la paix, autour de nous. Et, généralement, l’environnement nous le rend bien. En outre, l’amour nous ouvre l’esprit et nous remplit de positivité: de nouvelles idées lumineuses nous traversent la tête; notre imagination s’ouvre et s’active. Nous nous sentons soudainement entourés d’opportunités exaltantes plutôt que de problèmes ou de dangers. La vie nous sourit… 😉

Par conséquent, l’une des priorités pour attirer à nous et expérimenter une vie remplie de paix et de joie est de nous libérer de nos pensées et émotions négatives – donc de nos refus et de nos rejets – afin que l’amour puisse circuler et rayonner librement à travers notre coeur. Pour cela, une des méthodes les plus efficaces est de rester vigilant vis-à-vis des pensées et émotions qui nous habitent et de refuser en toute souverainté et simplicité les pensées indésirables selon notre coeur et conscience. Des procédés de nettoyage intérieur (méditation, yoga, chi cong, thérapie, jeûne, ballades en nature, etc.) peuvent compléter à merveille cette pratique quotidienne.

La seconde priorité est de cultiver des pensées lumineuses et ouvertes à la magie créatrice de l’Esprit. Cette ouverture au numineux nous donnera accès aux délices des mondes supérieurs et nous permettra de rayonner la saveur et la joie qui les habitent dans notre vie quotidienne et nos relations. Nous spiritualisons la matière de nos existences terrestres et participons ainsi à la cocréation de la nouvelle Terre.

« Nous cherchons de la place au soleil. C’est normal, mon garçon.
Alors, fais du soleil au lieu de chercher à faire de la place. »
Jean Giono

» L’imagination est absolument tout. C’est elle qui vous permet de savoir maintenant ce que vous allez attirer dans votre vie future. «
Albert Einstein

4 ème clé: le nettoyage des engrammes et la transcendance du mental

Les engrammes sont des pensées qui ont marqué le cœur par implication émotionnelle, et laissé des traces sous forme d’attachements et d’impressions dans l’âme. Ce sont des idées fixes sur soi, autrui et l’existence qui limitent, filtrent, conditionnent et déforment la perception de la réalité présente et l’expression de soi. Ils nous dénaturent et nous enferment dans des conclusions hâtives et limitatives et dans des réactions réflexes, face aux circonstances et aux êtres. La somme de ces engrammes forment ce qu’on nomme le mental ou mental inférieur. La plupart d’entre nous se définissent et définissent autrui par ce mental, identifiant les individus à ses traumatismes, ses attachements et ses conditionnements plutôt que par la lumière unique de l’âme de chacun. Cette pseudo-identité est ce que les enseignements spirituels appellent « égo » ou « faux-égo ». C’est ici que nous trouvons tous les préjugés sur soi-même, sur l’homme, la femme, les enfants, les personnes âgées, le couple, les « races », la nation, la vie, la mort, le chien du voisin, etc…

Le mental nous donne l’illusion de déjà connaître – de reconnaître – donc de pouvoir faire l’économie d’une attention soutenue et ouverte à l’inconnu et à la nouveauté. Si les petits enfants sont si beaux et touchants et si leurs regards sont si lumineux, c’est parce qu’ils n’ont pas encore formé leur mental. C’est ce qui fait leur innocence et leur capacité d’émerveillement. A l’opposé, le mental des adultes est parfois si solidifié que leurs comportements, leurs pensées, leurs émotions et leurs paroles se répètent mécaniquement comme si nous avions affaire à des automates ou à des robots…

Lorsqu’il se limite à son rôle de pure mémoire de nos expériences et de nos savoirs, le mental est tout à fait fonctionnel; il nous permet d’anticiper sur ce qui est en train de ce passer en puisant dans nos expériences similaires passées. Les choses se gâtent seulement lorsque nous confondons cet outil de prévision et d’alerte avec une autorité cognitive donnant par avance la conviction de revivre du déjà connu. S’il est probable que le chien de mon voisin se comporte de la même façon que hier, cela n’est pas pour autant une certitude. Si ma dernière séparation sentimentale a été douloureuse, cela n’implique pas forcément que la prochaine le sera également ni que toutes les séparations sont douloureuses.

En croyant l’inverse, nous faisons l’économie d’une observation attentive et confondons ce que la vie nous offre de rencontrer avec que nous nous attendons à voir ou à expérimenter. Nous confondons CE QUI EST avec NOS ATTENTES A SON SUJET. Nous projetons le passé sur le présent. Nous sommes alors fermés à une véritable rencontre avec cet instant, dans toute sa singularité, sa nouveauté, sa profondeur, sa beauté, sa vitalité, sa « sacralité ». Nous manquons ainsi notre rendez-vous avec la vie, devenant aveugles à la vérité et à la saveur incomparables de notre vécu immédiat.

Pour que le mental ne fasse plus barrage à cette rencontre magique avec le présent et avec l’infinie profondeur du réel, il n’est pas nécessaire de tout jeter par dessus bord en revenant littéralement comme les petits enfants. L’enjeu est plutôt de retrouver l’innocence émerveillée de leur regard tout en profitant de la richesse et de la sagesse de l’expérience.

Nous y parvenons en éliminant premièrement les fausses conclusions – limitatrices, déformantes et parfois traumatisantes – à la lumière de l’expérience directe, vécue en pleine conscience et dans le lâcher-prise. Le plus souvent, une pratique ou une aide thérapeutique est nécessaire à cette fin, notamment pour faire remonter à la conscience les engrammes les plus enfouis et douloureux et pour parvenir à les dissoudre.

Ensuite, nous devons apprendre à nous libérer du réflexe de confondre nos attentes avec la réalité, par une vigilance soutenue et une ouverture constante à l’inconnu, à l’inexploré. Enfin, nous devons dépasser le besoin compulsif de dominer et de contrôler notre environnement – donc d’anticiper – en réalisant la réalité transcendantale de notre identité et l’absence de besoins et manques réels. N’ayant plus rien à défendre ou à atteindre d’essentiel ou de vital dans l’existence, nous nous libérons de toute crainte et de toute avidité. Nous retrouvons alors l’émerveillement extatique d’une vie innocente et insouciante, célébrant la joie simple et profonde d’être et de vivre.

Il existe de multiples techniques de purification du mental, associées peu ou prou au corps, au souffle, à la pensée (visualisations, questionnements), à l’action (service), etc… il y en a pour tous les goûts 😉

5ème clé: la simplicité

Dans un contexte social caractérisé par la croyance dans la séparation, le manque et le besoin, les êtres humains deviennent des stratèges: cherchant à contrôler leur environnement pour satisfaire leurs besoins et combler leurs manques, ils perdent leur spontanéité et leur simplicité, revêtant divers masques et embrassant diverses attitudes censées favoriser le succès de leurs entreprises et efforts en vue d’un bonheur durable. Ce jeu du paraître et de l’imitation, grossier ou subtil, nous éloigne de notre cœur – et ipso facto – de notre bonheur authentique. Aucun succès personnel ou professionnel ni aucune sécurité ne remplacent la joie pleine et entière d’être pleinement soi-même, en honorant notre vérité et en permettant à notre joie profonde de s’exprimer librement. Être simple, c’est être intègre et léger, sans peur; être intègre, c’est être entier, donc non divisé; cette unicité intérieure nous donne l’accès à un bonheur naturel et contagieux, comme le démontrent souvent les petits enfants. Cette joie d’être nous fait rayonner et elle incite à partager notre richesse (intérieure ou autre) dans un élan expansif du cœur.

Ainsi, la nouvelle Terre étant l’exploration infinie d’un territoire de liberté créatrice et d’élans de cœur, elle nous invite à suivre notre voie unique et incomparable, et à apporter notre contribution originale, paisible, joyeuse et créative à la vitalité de la collectivité.

6ème clé: La consécration à la cause qui fait vibrer notre cœur

L’être humain est rempli d’énergie créatrice qui souhaite s’exprimer à travers lui. La façon, l’intensité, la direction et la qualité avec lesquels cette énergie se manifeste dépend de notre niveau de maturité spirituelle et d’équilibre intérieur. La maturité est le fruit d’un processus évolutif de la conscience/âme individuelle, un processus naturel qui peut être stimulé par des pratiques spirituelles volontaristes. L’équilibre intérieur peut être là de manière assez naturelle, mais en l’absence, un travail sur soi permettant de se libérer des blocages, des tensions et des négativités mentales et émotionnelles permettra de s’en rapprocher pas à pas.

Nous devons réaliser que nous sommes toujours dédiés à quelque cause, fût-ce inconsciemment. Ce peut être simplement la survie de notre corps, la gratification de nos sens, notre carrière professionnelle ou le soin de notre/nos enfant(s). D’autres aspirent à servir une cause plus vaste, par exemple sous la forme d’un engagement politique ou social. Certains cherchent l’Absolu et se consacrent aux pratiques spirituelles qui leur permettront d’avancer dans leur quête.

Sans porter de jugement de valeur, ce qui est déterminant ici est que notre but soit en harmonie avec notre être; en d’autres termes: qu’il fasse profondément vibrer notre coeur. C’est la condition requise pour mobiliser efficacement notre énergie créatrice et pour trouver notre profonde satisfaction. En l’absence, notre énergie sera bloquée, contrainte, forcée et/ou dispersée. Nous devenons alors plus ou moins tendus, apathiques, déprimés ou agités; la qualité de notre vécu intime, la sincérité de nos relations et l’utilité de nos efforts (si effort il y a encore…) en prennent un sacré coup…  nous sommes, comme on dit, « à côté de nos pompes ».

Dan le cas contraire, lorsque notre faire reflète notre être et en est le prolongement naturel, notre vie devient cohérente, fluide, satisfaisante, créative, vitalisante, et elle porte de beaux fruits à la société, qu’ils soient humbles ou extraordinaires.

Pour y arriver, il faut parvenir à dégager le cœur de tous les obstacles qui pourraient empêcher l’individu

1. de ressentir sa vocation et sa passion profonde sans écran de fumée ni distorsion

2. de s’autoriser à mettre toute son énergie et son intelligence au service de son but.

3. de se convaincre que la vie soutiendra ses efforts.

« Si vous mettez en terre un pépin de citron, de pomme ou de melon, vous ne lui dites pas : « Écoute-moi bien. Je t’indique ton programme : tu dois devenir un citronnier, un pommier ou un plant de melon. » Le pépin a un programme déjà inscrit en lui, et il suffit de le planter pour qu’il le réalise en devenant ce que la nature attend de lui. Il s’accroche à la terre et, jour après jour, il se développe. Quand une phase est terminée, il passe à la suivante ; il ne se demande pas ce qu’il aura à faire dans un an ou dans cent ans.

Pourquoi je vous parle de l’arbre ? Parce que l’être humain est aussi une semence qui a son programme inscrit en lui par l’Intelligence cosmique. S’il n’est pas encore capable de le connaître, c’est qu’il ne cesse de se fabriquer lui-même des programmes qui ne font qu’obscurcir sa vue et le faire dévier de sa route. Il doit se garder intérieurement libre, disponible, pour découvrir le schéma inscrit profondément dans son âme. »

Omraam Mikhael Aivanhov

7ème clé: l’intelligence collective. Ensemble nous sommes plus lumineux.

De par son parcours unique, chacun est porteur d’un savoir-être, d’un savoir-vivre et d’un savoir-faire spécifiques. Lorsque un groupe de personnes unissent leurs cœurs et leurs talents au service d’un noble but, ils créent une cellule d’intelligence collective dont les capacités sont supérieures à la somme des capacités individuelles. Cette union des forces permet l’émergence de solutions novatrices et de haute valeur.

8ème clé: l’ouverture à l’inspiration divine

L’univers est l’expression vivante d’une intelligence créatrice et extatique. Le cœur humain trouve son plus grand bonheur, son épanouissement et sa plus haute valeur morale par l’ouverture confiante et aimante envers cette Source toute intérieure, et en la laissant s’exprimer en lui et à travers lui.

9ème clé: la réinterprétation des expériences

La qualité émotionnelle de notre expérience de la vie ne dépend pas substantiellement de notre vécu extérieur; elle est bien plus le résultat de l’interprétation et de l’évaluation que nous faisons de notre vécu, objectif ou subjectif. Cette interprétation et évaluation dépendent quant à elles de nos attentes et croyances.

Un être libéré de tout préjugé devient comme un nouveau-né; libéré de toute peur, il ne voit pas le mal, ou comme à travers. De fait, c’est la grâce qu’il voit à l’oeuvre partout et tout le temps, derrière toutes les apparences. Ainsi, il répond à toute circonstance par la paix intérieure et contemple la Création avec émerveillement.

L’invitation est de remettre en question notre interprétation et évaluation de notre expérience immédiate, ici et maintenant: et s’il n’y avait pas de raison d’avoir peur, d’être en colère ou de m’attrister ? et si, au fond, tout était entre bonnes mains, guidé par quelque grâce et intelligence dissimulées derrière le voile des apparences trompeuses ?

Est-ce que je peux ainsi changer de regard ? jouer avec cela à chaque fois que je souffre ?

Et quel impact ce changement de regard pourrait-il avoir dans ma vie ?

10ème clé: la réalisation intime de l’unicité du réel

La cerise sur le gâteau, c’est lorsque nous en venons à percevoir de plus en plus clairement l’unicité de l’existence. Concrètement, cela revient à s’élever jusqu’à la réalisation que les séparations, les conflits et les manques sont les fruits d’une hypnose, individuelle et collective, d’un obscurcissement du regard auquel échappe la trame subtile et l’harmonie cachée derrière des apparences troublantes. Cette réalisation apporte dans son sillage un profond apaisement, une grande lucidité, le discernement du Bien en toute circonstance et une expérience de communion extatique avec cette miraculeuse existence dont la beauté et la perfection nous laissent sans voix.

Source: https://eveilhomme.com/