Le fourvoiement de ce que nous sommes s’est profondément ancré dans la Conscience collective.
Á l’image de ces Hommes de paille, ces Hommes qui courent toujours plus vite après des mirages futiles, pour qui le succès, le pouvoir, la performance prédominent sur leurs véritables devoirs Célestes.
Le paraître ayant pris le pas sur l’Être.
Cet Homme qui a trop souvent cru qu’il a été créé pour dominer, pour exploiter, pour diriger alors que sa fonction première consiste à surveiller, à demeurer le régisseur Universel de ce Monde.
Cet Homme a fini par perdre la volonté de se délester de ses certitudes, de ses croyances, de ses schémas limitants, de sa carapace épaisse.
Il s’est en fait agrippé à ce mensonge constamment martelé que rien n’avait de véritable importance, qu’il ne disposait d’une seule Vie et qu’il fallait en profiter.
Devenant ainsi l’Homme de métal qui erre comme une Âme en peine dans les limbes de son silence de Cœur.
Il a verrouillé son Cœur, il l’a tenu fermé puisqu’on l’a conditionné, on l’a déconnecté de sa véritable nature.
Il en est arrivé à ballonner sa polarité Féminine parce que la doctrine patriarcale, véhiculant la fausse Masculinité, l’a convaincu que c’était une faiblesse.
Il a appris à mépriser, à dédaigner la Femme, celle qu’il lui croit acquise.
Pour lui Aimer s’accorde uniquement dans le plaisir de la chair.
Ne réalisant absolument pas que tout cela le retient loin, si loin du possible lien authentique, qu’elle lui envoie désespérément.
Mes chers Frères, je vous invite à vous reconnecter véritablement à l’Énergie Divine de vos Sœurs, les gardiennes immuables de la Flamme aimante de la Vie.
Autant de perches tendues, depuis des jours, des Lunes, des années, des siècles, où l’on attend ton grand retour sur la fréquence de l’Amour, sur ce chemin de l’Amour qui t’effraie, la crainte de retirer tes masques, à exposer ta vulnérabilité au grand jour qui te rendent pourtant si majestueux, si puissant, si vertueux, si authentique.
Tributaire de cette armure imperméable dans lequel tu t’es barricadé, jusqu’à ne pas dénier lui dire cet enfermement étouffant que tu subis.
Je t’en conjure, ne la laisse pas planter là, à courir, à essayer de comprendre l’impensable silence où se meurt à petit feu le lien intime des Cœurs unifiés et aimants.
N’attends plus l’instant pour tisser la trame du vivant qui palpite.
Déloge cet espace détruit, où plus rien ne peut pousser, où l’Énergie se meurt.
Tout cet Amour dont tu te refuses, qui te glace le sang, pour ne pas avoir à t’ouvrir, te confier, t’élire enfin Souverain et te reconnaître dans l’Amour cristallin.
Cet espace magique de partage, bien au-delà de ton petit Soi qui s’agrippe à sa peur de ne pas être à la hauteur, ou la peur de l’autre.
Cette F-Âme, si belle et si grande, que tu refuses d’honorer, à laquelle tu te fermes pour ne pas avoir à sentir ce don qu’elle te fait en abondance, par le Cœur, et qui pourrait te changer, te faire toi aussi te sentir réceptacle, en ton Être profond, de la Vie, plus grande que toi, elle aussi.
Car pendant ce temps là, tu t’acharnes à contrôler, à te mentir et à diviser.
Tu t’acharnes à vouloir maîtriser la situation que tu ne maîtrises pas et que jamais tu ne pourras.
Tu t’acharnes à te tenir loin du chemin de ton Cœur, du mot qui pénètre, des actions qui transcendent, loin de celle qui t’ouvre encore généreusement les bras parce que c’est dans sa Nature.
Et lorsque tu te coupes d’elle, de cette Énergie créatrice, de la générosité de la Vie, de l’Amour qui circule, qui t’est offert, te transforme et te pénètre à son tour, tu te fais lame stérile qui te coupe de ta propre possibilité d’Évolution.
Pendant ce temps là, son Âme à elle brille de mille éclats et son Cœur ne se meurt pas.
Il ne se meurt pas, comme le tien qui, un jour peut-être, surpris par ses effluves méconnues, naîtront à l’écoute amoureuse de son propre battement, qui reçoit et s’abandonne, se laisse lire et se dire, vulnérable, juste vulnérable.
Alors si tu veux tenir bon dans cet impossible espace stérile de l’Amour renié parce qu’il déchire lentement les fibres de ta carapace, tu te vois devenir violent, en mots, en silences, en mises à distance répétées, en coups portés à l’autre, à te débattre avec toi-m’Aime que tu ne désires pas distinguer, pas ressentir, pas reconnaître, pour pouvoir continuer de fonctionner comme tu l’as toujours fait.
Pour l’accuser elle de trop changer, tout en restant le même, ad vitam aeternam, et ne pas accepter de mettre un genoux à terre.
En continuant de rêver, de déposer ta dulcinée sur la Lune ou sur Mars pendant que Vénus pleure au milieu des quelques pétales de roses que tu avais jeté dans un air de romance de papier glacé aux premiers jours de sensualité qui ne t’auront pas menés à explorer au-delà de tes peurs, le Cœur de l’Ouvrage de la Vie qui se fait au sein du Cœur à Cœur du couple qui fusionne.
Et toi, F-Âme au Cœur du Vivant et connectant, Femme-pilier qui expérimente les cycles de la Vie et ressent dans sa chair, son Âme et son Esprit, ainsi que le flux de ses marées puissantes, jaillissantes, lunaires, solaires, menstruelles, fluctuantes, de ces phases qui t’enseignent le mouvement naturel de la Vie, je t’implore chaleureusement ne plus croire en ta petitesse.
Assume, accueille ta Grandeur et ta Beauté car elle est réelle et indéniable.
N’écoute plus les sirènes que le couvre-feu te renvoie pour te tenir à distance de toi-même et de la valeur que tu portes, que tu es, messagère en Soi de la Beauté du Vivant.
Ton Cœur de F-Âme dispose de la Sagesse ancestrale de la Guérison du Monde.
Tu incarnes le Féminin Sacré, tu appartiens au Cercle Sacré de la Vie sous toutes ses formes.
Tu es enracinée à Gaïa, là où réside ton espace fécond, le nid des fruits de l’Amour où la Vie fait sont lit.
Tes rivières insoumises, tes fous rires qui réveillent la petite fille endormie en ton for intérieur, qui ne demande qu’à s’extraire de toutes ces souvenances et jouer sa partition.
Cette partition au milles saveurs et imprégnée de douces folies.
Tu représentes, comme toutes tes Sœurs, l’intuition, la sensibilité, la fragilité physique et émotionnelle, la fluidité, la souplesse, la Créativité Divine.
Ton Féminin Sacré ressent via son canal intuitif le vécu intérieur de l’expérience.
Plus tu grandis en Conscience de ta Puissance intérieure et Créatrice, plus tu deviens la F-Âme rayonnante Solaire débordant de Lumière.
À l’image de ton cycle naturel, tu es à la fois Sauvage, puis Vierge, tantôt Prêtresse, tantôt Mère Cosmique.
La Femme Sacrée qui s’éveille en toi est ancrée dans le terreau de la Nature, elle suit son cycle, elle accueille et abreuve de Lumière, de Paix et d’Amour son entourage, son environnement, le Monde entier.
Tu es le socle de ce nouveau Monde avec l’aide du protecteur et aidant Masculin qui œuvrera à tes côtés pour rétablir l’Équilibre Sacré.
Ne laisse plus l’indifférence s’immiscer ou le renvoi à ta soi-disant trop grande différence, te réduire, te rabaisser, jusqu’à insinuer dans ton inconscient, dès l’aube de ton Existence, cette humiliation préformatée qui te fera tolérer et transmettre l’intolérable.
Et à lui, continuer de se perdre sans ta référence réelle enfin révélée en lui, se perdre dans ses peurs d’être dominé, incapable de sentir sa posture juste, et ainsi, continuant aveuglément dans son névrose intérieure jamais reconnue, qui le mène à te condamner, te meurtrir de bien des manières pour éviter de constater combien il se débat en dedans, effrayé à la seule idée de se contempler en face tel qu’il est, vulnérable.
Je crois intensément en l’espoir d’un couple nouveau et Conscient dans la réunification, où chacun reprendra sa place Originelle.
Le Masculin dispose de capacités extraordinaires à bâtir, à façonner, à innover.
Il ne reste plus qu’à le convier à mettre ses aptitudes au service du Divin, dans la réalisation à se bâtir, tout d’abord, lui m’Aime.
À se comprendre, à s’écouter, à ressentir et à déverrouiller son Cœur.
Autrement le Masculin restera qu’un robot productif dépourvu de réjouissance et de nobles objectifs.
Porté par le Féminin Sacré, le nouveau Masculin Sacré s’éveillera et pourra ainsi, à son tour (r)éveiller ses Sœurs
s’étant égarées elles aussi dans ce modèle patriarcal désacralisant.
J’ai la conviction profonde que la Terre battue d’hier, sera la piste de danse des couples harmonieux de demain.
Un nouveau Monde est en train d’éclore, les premières germes se manifestent délicatement.
Parsemez avec moi de nouvelles graines d’Amour dans le jardin prolifique de l’Émergence D’une Ère Nouvelle.
L’Univers est en train de faire de la place au changement, laissez vous porter, ralentissez, ressentez, lâchez prise.
J’ai foi en vous et en votre Lumière intérieure, j’ai foi en ce Monde transitoire, j’ai foi au renouveau salvateur.
J’ai foi en la réussite de notre mission Divine puisque nous disposons d’un argument, d’une ressource aux pouvoirs incommensurables qui fera pencher tôt ou tard la balance en notre faveur : l’Amour.