par Ginette Forget
Je pense que l’on connaît tout ça. On a tous vécu des moments où on était dans une telle situation qu’on s’est dit “Mais qu’est-ce qui va me sortir de là ?”
Cette victime en moi veut être libre.
Comment je peux embrasser cette victime, en moi ?
Déjà, la reconnaître… Et ça, ça demande beaucoup d’humilité.
Prendre le temps de respirer avec ça…
Sortir de tout jugement, de toute attente, de vouloir que ce soit autrement…
Cette “victimite” comme je l’appelle, devient une maladie toxique et pénible.
C’est souvent bien déguisé. Parfois, ça a beaucoup de beaux costumes dorés !
Que se passe-t-il quand je dis un grand OUI à ça ?
Je prends vraiment le temps de voir ça, de respirer ça, d’embrasser ça.
On pourrait le faire, à l’instant, prendre le temps d’embrasser cette victime en nous, quelle que soit sa taille, une mini-petite victime ou une grande victime. Il y a toujours un moment où on se sent “victime de”.
Qu’on prenne le temps de le regarder, Maintenant, amoureusement.
Restez avec ce qui est là, pour vous, à l’instant…
On respire avec ce qui est là, quel que soit “Ce qui est là”…
Là aussi, je peux voir que toute la construction de mon mental me faisait croire à ça… Quand, en fait, le cadeau de ça, c’est la liberté.
Ça peut s’installer là (en Soi), parce que “ça vit ça” à répétition et ça voit que, quand je reste AVEC, avec la peur, avec la victime, avec la résistance, avec quoi que ce soit qui est là… Aussitôt que je veux l’embrasser, que je le reconnais… ça s’efface.
Bienvenue l’embrassade !
Embrassez ça !
Extraits de la vidéo : Dans l’attente d’un sauveur ?
Transcrite avec Amour par Dominique Lahaut