Accorder ton être va devenir vital pour toi ! Tu as fait l’expérience déstabilisante du désaccord total de ton être et tu sais dans ta chair même comme cela est pénible, déroutant, fatigant, stressant, etc. Au de-là du champ chaotique d’interférence où baigne le personnage existe une harmonie, une osmose même où chaque élément œuvre pour le bien de la totalité. Tout cet ensemble de vie est la structure même qui permet l’expression de toute chose. Seule une partie, bien délimité exprime le désaccord et c’est ici en cette terre que nous pouvons en faire l’expérience. À travers cette expérimentation, nous pouvons tout faire, tout croire, tout vivre, tout être ! En contrepartie de cette totale liberté qui signe la possibilité de tous ces extrêmes, d’autres ont aussi tout le loisir de faire ce qu’ils veulent et même le pire ! Nous vivons cela, mais cela n’est pas le but, mais plutôt la cause qui peut avoir comme effet de nous donner la prise de conscience que tout cela ne peut plus durer !
Ce pire est jeté à la figure de l’humanité comme une tempête afin de réveiller les consciences endormies et de leur permettre de retrouver la lucidité pour chercher une autre voie plus en adéquation avec leurs propres espérances ! C’est ne pas pour rien si c’est si bruyant, si vociférant ou même si terrifiant, car c’est un peu comme le tonnerre qui gronde et appel à la vigilance ! Le monde ne sombre pas, non il se réveille du cauchemar dans lequel il était enfermé ! L’on peut toujours voir les choses, les évènements de différente manière, mais pouvoir voir que tout est réglé dans une perfection si merveilleuse apporte une confiance qui peut à terme relever de la foi ! Pas de la foi religieuse, non de la foi en la vie, aux êtres, à l’essence de tout ce qu’ils sont, alors même qu’ils l’ont oublié un temps tout en jouant sur ce théâtre terrestre, dans cette farce aux allures cataclysmiques !
Cette narration cataclysmique peut être vu par ceux qu’ils l’utilisent pour vous soumettre toujours plus dans la peur et la terreur et pourtant il est possible de la voir d’un tout autre côté. De ce côté de la lorgnette, cette narration apocalyptique est là pour fissurer la forme qui vous enferme et ainsi vous donnez la possibilité de découvrir le joyau qu’il y a toujours eu à l’intérieur de vous ! Ainsi dans cette manière d’entrevoir les choses, tout évènement, même manipulé peut devenir le vecteur opposé de tout ce qu’il recherchait à faire. Pour aller plus loin, il est possible de rassembler ces deux points de vue antinomiques et de les voir au-delà du plan dans lequel il œuvre afin de commencer à comprendre que peut importe les points de vue, ils sont l’outil même qui permet l’expression ultime. Passer d’un plan en un autre !
Certains resteront pourtant enfermés dans cette vision sinistre, car ils n’arriveront pas à dépasser leur peur, ils deviendront d’une certaine manière l’essence qui alimentera ce monde. La peur est l’ultime barrière ! Après la peur qu’y a-t-il ? Tout ! Cela peut paraître paradoxal, mais c’est seulement à cause de ta structure interprétative, de ton image mentale non réunifiée et donc disparate, fermer, cloisonner où tout est sens dessus dessous que tu ne peux voir au de-là ! Le savoir est là pour t’amener peu à peu à bien voir les choses ! Tant que tu ne vois pas vraiment, c’est qu’en toi il y a une bataille entre des parties de toi qui s’affolent, car elles ont peur de perdre la guerre. En toi, tu dois tout réunifier ! Tu dois tout harmoniser ! Tu dois tout passer au rayon laser de ta conscience afin d’éclairer toutes les parties qui se cachent encore de toi, afin de les accueillir en ton sein et pour à terme ne faire plus qu’un !
Mais revenons au point névralgique de tout ce système d’enfermement ! Voici une image pour te permettre d’aiguiser ta sagacité et en même temps cela peut être une clef de compréhension pour t’ouvrir sur un autre plan : tu es enfermé dans une cellule de prison, tu es face au mur et tu ne peux pas te détourner du mur, derrière toi on te projette des images sur le mur que tu regardes, tu ne vois que ça, tu n’entends que ça, tous tes sens sont tournés vers le mur. Le mur est le support sur lequel toute l’expérience est menée, car il permet de recevoir les images qui s’y projettent. Les images et donc les histoires qu’elles véhiculent sont devenues le socle même de toutes croyances, car tout à commencé quand tu été enfant, vierge de toute croyance, vierge de tout souvenir, donc vierge d’information et donc de repères. Ces images ont été un professeur qui t’a appris tout ce que tu sais de ton monde. Elle continu, sans cesse de te raconter des histoires et tu vis maintenant à travers ces histoires. Ces images extérieures sont devenues sans t’en rendre compte les formes d’origines, les plans directeurs qui ont créé en toi des images similaires, des histoires qui lui ressemblent et où tu as enfin trouvé une place.
Voilà, ainsi ta place, dans un système, une structure psychologique calquée sur celui de toutes ses images et histoires qui t’ont bercé depuis ta plus tendre enfance. Tu vis à présent ta vie dans cet espace intérieur, mental, tu as un rôle bien particulier, une histoire avec d’autres personnes, des envies, des désirs, des frustrations et toute une panoplie de possibilité que tu peux vivre à travers la trame de ton histoire. Ici tu ne fais plus attention aux murs qui t’enferment, car ils ont comme disparu de ta focalisation, seul reste les images qui se projettent et surtout et c’est là tout le nœud de ton problème, toute la trame de ces images intérieures !
Ces images en toi, tel une histoire sont devenus la matière et le socle de ta vie, elles sont devenues si omniprésentes que tu ne peux imaginer vivre sans elle, car tu crois qu’elles sont l’essence même de ta vie ! Elles sont si présentes que toi-même tu en es devenu absent ! Elles ont pris le pas de ta vie, te montrant, te disant quoi faire, quoi dire, comment être et même en définitive qui être ! Te voilà, enfermer par toutes ces images en toi, par toute cette histoire qui tourne en boucle pour te dire qui tu es ! Dans ce courant de pensée, tu es ballotté, emporté par toute la violence de son flux ! Te laissant diriger seulement par son mouvement ! Mais voilà que sur le mur, tu vois de nouvelles histoires qui te terrifient, car elles changent d’un coup toute la donne sur la cohérence des images et des histoires qu’il y avait encore en toi ! Tu commences à avoir très peur, tu es déstabilisé à un point que tu ne pensais pas possible. Le monde s’effondre devant toi ! Ah non, l’image que l’on te projette te montre que le monde s’effondre et comme tes seuls repères sont encore dans toutes ces imagent qui se projettent, alors tu balises, tu paniques, tu en deviens si terrifié que tu ne sais plus quoi faire, tu es pétrifié par toutes tes peurs.
Poussons le curseur un peu plus loin, avançons sur cette trame temporelle. Tu sens en toi que quelque chose cloche, mais tu ne sais pas quoi. Tu sens qu’il y a en toi, derrière toutes ces images, derrière tout le brouhaha de tes pensées, tu sens en toi sourdre quelque chose, c’est vague, c’est lointain, mais c’est bel et bien là. Comme tu n’as plus rien à perdre, tu commences à te focaliser sur ce qui se trouve en toi, sur ce qui est derrière les choses, derrière les images, derrière les histoires, derrière les pensées. Tu commences peu à peu à t’ouvrir sur autre chose, sur l’inconnu, sur le non-routinier, sur l’imprévu, sur… Puis tu entends quelque chose, au départ c’est juste des petits bruits de rien, puis doucement sans t’en apercevoir c’est comme un vrombissement, puis peu à peu tu découvres que cela veut te parler !
Alors tu écoutes, c’est compliqué au départ, car tout le flux des pensées, des histoires qui sont encore là, afflue violemment et bien souvent tu te laisses happer, emporter par ce flot et puis une fois que tu es pris dedans, tu te laisses divaguer, déporter. Mais à force d’essayer, de t’entraîner cette petite voix lointaine prends de plus en plus de place, de plus en plus de consistance, de plus en plus de force à tel point que tu comprends d’un coup qu’elle est ta propre voix, ta véritable voix venue du fin fond de toi-même pour t’aider à sortir de ce piège dans lequel tu es. Elle va devenir ton guide, car elle va te donner les armes nécessaires afin de pouvoir t’échapper de cette cellule, de cette forme, de cette prison !
Puis quand tu commences à véritablement l’entendre, elle te dit doucement dans le creux de ton cœur : voici peu de mots pour t’aider à sortir de ton dilemme ! Te sais-tu déjà enfermer ? Es-tu libre de vivre ce que tu veux ? Si tu ne peux répondre à l’affirmative de ces deux questions c’est que tu es enfermé et donc aucunement libre mon ami ! je suis là en toi ! Hélas tu as superposé tellement de couches de croyances que tu as réussi un temps à m’oublier. Débrancher de moi et donc de ta source tu as expérimenté un monde sans lumière, sans sens, car sans vérité ! Tu t’es tellement branché sur tous ces vecteurs mentaux que ton champ vibratoire en fut désaccordé et pire tu ne pouvais plus vivre qu’à travers la bande de fréquence la plus basse, la plus désagréable, la plus terrible. Tu es à présent dans cette bande de fréquence où est généré un bruit de fond assourdissant, réceptacle de toutes les pensées de tous ces êtres qui y sont eux aussi enfermés !
Ce que tu ressens est cela même qui t’enferme dans cette cellule, dans cette forme, dans cette prison. Seul ce que tu ressens est important et non ce que tu penses ! Tu dois porter toute ton attention sur ce que tu ressens ! La est la clef qui te permettra de te libérer ! Comprends que tous tes états d’être et donc tout ce que tu ressens en toi te servira de repère afin de te montrer le chemin t’amenant d’un plan en un autre ! Peu importe ce que tu crois, c’est ce que tu ressens qui compte ! Alors, vois en toi tes émotions prépondérantes et tu seras où tu te trouves dans cet océan vibratoire qui est ta véritable réalité et non ce que tu en penses encore et toujours !
Source: https://oeuvre-spirale.com/