À l’origine, tout vraiment tout, est information, pure conscience puis ensuite cela se transmute en énergie pour enfin pouvoir exprimer la forme. Cette matière naît grâce aux mariages des deux premiers et sans ça, la matière serait totalement inerte. La matière sans son onde de vie, sans sa conscience, sans son être ne peut exister réellement même si certains en rêvent, car ils ne pourront aboutir qu’à leur propre destruction puisque la non-vie ne peut vivre.
Pour dépasser la forme, il suffit de s’ouvrir premièrement à notre corps pour se câbler à travers son champ énergétique afin d’atteindre l’information du sans forme. Comme nous sommes tous formés de ces trois plans d’existences, notre source, notre origine provient du sans forme, là au centre de notre être, il informe tous les champs vibrationnels qui le constituent à travers tout un réseau énergétique pour enfin atteindre la forme.
Ainsi, nous ouvrir à se va et vient nous permet de remettre en place la respiration de vie de l’être ! Cette respiration est essentielle pour notre avenir, car après avoir été si longtemps couper de notre être et donc de notre lumière, laquelle étant ce qui harmonise, nous avons un besoin viscéral de nous réalimenter, de nous raccorder à tout ce que l’on est réellement.
Un monde nouveau nous attend où seule l’expression de notre authenticité pourra permettre à chacun de vivre cette harmonie, cette osmose avec tous les plans du vivant. En comparaison avec ce monde mourant, tous nous étions l’expression falsifiée de nous-mêmes, nous ne pouvions qu’expérimenter la dysharmonie totale de ne jamais être soi-même engendrant sans cesse des relations tout le temps faussé avec autrui, alors dans cette fausseté ambiante, il ne pouvait y avoir que désenchantement et misère, mal-être et terreur, chaos et disharmonie.
Dans le miroir extrême de toute cette réalité dégénérative, tout ce qui n’est pas vous, tout ce qui ne vous correspond plus doit être vu comme le révélateur de votre transformation. C’est à travers la vision inclusive, où tout sert pour le bien-fondé de l’ensemble, que l’on peut comprendre la place du désordre et du chaos en nos vies. Ils sont les expériences nécessaires qui nous permettront de nous confronter à nous-mêmes pour pouvoir voir où se situe tout ce qui nous déstabilise. En effet, à chaque fois que quelque chose nous touche et donc nous atteint au point de nous bousculer, de nous déstabiliser, c’est qu’en nous il y a un terrain qui permet cette disharmonie avec notre être.
Rechercher et comprendre que tout ce qui nous touche n’est pas forcement négatif, mais au contraire, constructif, nous amène à percevoir que tout a un sens, et que ce sens est là pour nous éclairer dans toutes nos failles et faiblesses afin de grandir et mûrir pour pouvoir harmoniser notre champ de cohérence.
Changer son regard sur notre propre expérience est vitale car c’est n’est plus dans la confrontation avec tout ce qui nous dépasse que l’on se bat, non, c’est à travers l’acceptation que tout à un sens, pour arriver à comprendre pourquoi on vit cela afin de le dépasser et d’agrandir notre regard sur la réalité.
La confrontation n’a de sens que si on la projette et à partir du moment où l’on comprend que la seule et véritable bataille est seulement intérieure, il nous est difficile de continuer de projeter toutes nos problématiques sur les autres ou sur le monde. Toutes nos problématiques proviennent seulement des formes en nous qui nous limitent et qui nous font prendre pour tout ce que l’on n’est pas. Ce sont des croyances à travers lesquels on s’identifie et qui nous heurtent dans toutes les différences que l’on projette sur autrui.
C’est vraiment une bataille de projection dont le seul terreau est nos croyances, nos structures psychologiques, idéologiques, philosophiques, spirituelles, morales, etc. Tout ce bourbier de croyances qui nous enferment dans d’infinies limites se projette sans cesse sur les autres et c’est seulement ça qui crée ce mouvement conflictuel avec le monde extérieur. Tout est en nous ! L’autre nous ne pouvons pas le voir pour ce qu’il est tant que l’on a pas fait le ménage total de toutes nos illusions, car sans ça nous ne verrons l’autre qu’à travers le filtre de toutes nos limites.
Nous sommes illusionnés toujours et seulement par nous-mêmes ! Nous sommes toujours et à jamais nos seules limites et tant qu’on les projettera sur les autres, on restera ancrer, ligoter même, car illusionner sur la véritable source du problème qui ne pourra jamais être chez l’autre puisqu’il a toujours été en soi. Là est le plus grand de tous les artifices de ce monde, soit faire croire par toutes nos ombres, les ombres du monde du dehors.
Rien ne peut t’atteindre quand tu as atteint tes propres limites intérieures ! Seul en toi, tu peux dépasser toutes les limites de ton monde et en correspondance tu dépasseras toutes les limites et illusions du monde extérieur. Mais pour cela, tu dois avoir le courage d’affronter ton propre monde personnel, mais comprends bien que tu ne crains rien puisque c’est ton propre monde, tu as tout pouvoir sur celui-ci. Comprends-tu alors ton véritable pouvoir ?
Il est en toi et seulement ici, il peut devenir total, car quand tu découvres toutes ses ombres, toutes ses limites, toutes ses croyances, elles n’ont d’influence que parce que tu en ignores tout, mais quand tu perçois avec la lumière de ta conscience tous les recoins sombres et délaissés de ton être, tout cela n’a plus de consistance et ainsi réintègre la totalité de ton être tout en ne pouvant plus se projeter dans le monde extérieur. Ainsi tu te libères intérieurement tout en te libérant extérieurement puisque l’un est le prolongement de l’autre.
Quand plus rien ne t’enferme ni te limite intérieurement, tu es libre de toutes influences extérieures puisqu’il n’y a plus de terrain propice à toutes ces formes extérieures, tu es libre de tout, de toi comme des autres, du monde extérieur comme du monde intérieur et là, tu peux tout faire puisque tu peux tout être.
Source: https://oeuvre-spirale.com/