par Foelia
Je posais donc la question : « Est-ce qu’il y a des aliments qui me conviennent et d’autres qui ne me conviennent pas ? » Ta réponse m’a surpris.
Nous pouvons la reprendre ensemble. J’attirais ton attention sur le fait qu’il n’y a pas de poison particulier qu’il faille à tout prix éviter sur le plan physique. Tout dépend de la quantité, mais surtout de la qualité de votre conscience au moment où vous vous nourrissez.
L’immense majorité d’entre vous mange sans intention. Or, c’est l’intention qui devrait, avant toute autre question, occuper la place. Lorsque vous mangez inconsciemment, vous ne captez que la partie inconsciente de l’aliment qui se retrouve dans votre bouche. C’est la raison pour laquelle vous vous alourdissez chaque jour davantage, même si vous pensez manger sainement. Non seulement vous mangez sans intention, mais surtout par compensation. Vous choisissez alors instinctivement des aliments qui vous alourdissent, vous anesthésient. Ceci répond à cette question que certains se posent…
Oui, pourquoi aimons-nous des aliments qui ne sont pas bons pour notre santé ?
Parce que vous mangez essentiellement par compensation, c’est-à-dire avec une volonté de combler un manque, ou de vous anesthésier de la douleur que vous procure ce manque. Vous ingurgitez alors de la nourriture épaisse, visqueuse, qui vient se coller sur les parois de vos canaux. Je parle autant au niveau énergétique éthérique qu’au niveau des molécules physiques. Vous aimez cette nourriture parce qu’elle vous permet d’oublier un instant que votre âme vous appelle et que cela requiert de vous une responsabilité. Vous optez souvent pour la solution de facilité : vous séparer de cette information en ingurgitant des anesthésiants.
Que sont ces anesthésiants ?
Tout ce qui vous procure un plaisir qui n’est pas une joie. Le plaisir de ne plus ressentir une souffrance durant un instant, le plaisir de vous donner l’illusion que le manque n’est plus là.
Alors, que conseilles-tu ?
Hihi. Je vais révolutionner tous vos régimes en vous disant que ce qui est important, ce n’est pas tant ce que vous mangez que l’intention avec laquelle vous vous nourrissez. La question devient alors : « Que souhaitez-vous faire ? »
Le matin, avant votre premier repas, pour savoir ce qui sera bon pour vous, posez-vous cette question. Selon l’intention que vous avez, c’est-à-dire selon le choix de l’activité que vous allez entreprendre, alors vous pourrez appeler consciemment les aliments qui vous aideront, par leurs qualités, à agir dans le sens que VOUS aurez décidé. Comprenez-vous ?
Et comment pouvons-nous sentir quels aliments nous conviennent dans l’instant, selon l’activité pour laquelle nous invoquons leur aide ?
Fiez-vous à votre instinct.
L’instinct n’est-il pas inconscient ? N’est-ce pas contradictoire avec ton conseil de manger consciemment ?
L’instinct est inconscient tant que vous n’y prêtez pas attention. C’est toujours la même chose. Cherchez à le faire parler et il devient conscient. L’instinct est la mémoire de toute l’évolution ! Soyez certains que votre corps, grâce à cette mémoire immense qu’il porte, est déjà l’ami de la plupart des aliments que vous pourrez lui proposer, de par l’expérience de vos ancêtres et, sans aller chercher si loin, de par votre propre expérience dans cette vie. Si vous demandez à votre corps : « J’aimerais ce matin une aide pour accomplir un travail intellectuel, que me conseilles-tu ? », soyez certains qu’il va fouiller dans sa mémoire et vous proposer tel ou tel aliment. Mais votre expérience ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin. Si vous décidez de manger cet aliment conseillé par votre corps, d’après votre intention et votre appel, dégustez-le en toute conscience. C’est par votre attention que vous parviendrez à aller chercher en lui les énergies les plus lumineuses.
Comme je l’ai dit : quand vous mangez sans conscience, vous ne pouvez capter que les énergies les plus lourdes de vos aliments. En y mettant votre attention, et en vous rappelant votre intention, vous irez capter beaucoup plus loin, dans le subtil, les vibrations que vous cherchez. Ces vibrations viendront s’imprimer dans les processus métaboliques, autant subtils que physiques, afin de vous assister dans vos projets.
C’est fabuleux ce que tu montres ! Les régimes ne serviraient alors à rien ?
Chaque régime est une expérience. Si vous vous intéressez à l’expérience intérieure que vous procure un régime, alors il n’est pas vain. Si vous suivez un régime inconsciemment, je peux vous dire qu’il sera doublement nocif pour vous.
Ah, pourquoi ?
Parce que vous combinerez l’inconscience, qui ne vous donne pas accès aux plus grands bienfaits d’un aliment, et la frustration. Parce que bien souvent dans votre bouche, le mot régime rime avec privation. Vous faire violence pour obtenir un résultat extérieur, qui est souvent une volonté d’être différents, c’est-à-dire partant d’un jugement sur ce que vous êtes, crée un manque encore plus grand. Par inconscience, dès que vous lâcherez un peu les rênes, vous n’aurez qu’un désir pressant : remanger de la nourriture anesthésiante afin de fuir la sensation de manque.
Tout est donc dans la conscience !
Oui, mais tu dois y inclure la notion de volonté. C’est pourquoi j’insiste sur l’intention. Pourquoi mangez-vous ? Avec quelle intention ? Avec quel projet ?
Je ne crois pas que beaucoup de gens mangent avec une intention clairement exprimée.
Raison de notre partage. C’est à ça que sert notre amitié entre les plans.
Qu’en est-il alors du plaisir ? Je veux dire, par exemple, si j’aime manger du sucre. Je sais que ce n’est pas bon pour mon corps… mais n’y aurais-je pas droit ?
Hihihi ! Qui a parlé d’avoir un droit ou pas ? Si j’insiste sur votre intention, c’est bien parce que je sais que la conscience avec laquelle vous mangez doit partir de votre responsabilité propre, de votre volonté. Vous avez tous les droits. J’insiste seulement sur votre prise de responsabilité. Sache que si tu manges du sucre consciemment, avec l’intention claire de te faire plaisir, le côté anesthésiant sera anecdotique par rapport à ce que la conscience de ton plaisir, qui sera alors une joie, apportera comme hautes vibrations à tout ton être. Cela te surprend ?
Non, pas vraiment. Enfin, oui, mais comme tu l’amènes, ça semble logique et cohérent.
Je vous invite à quitter la superficie des choses. Vous pensez qu’il y a des choses bonnes et d’autres mauvaises pour vous. Je vous dis d’aller voir plus loin et vous constaterez que ce qui vous cause du tort, c’est votre manque de conscience et votre manque d’intention.
Je vais être claire. Si je m’adressais à des êtres totalement inconscients, je pourrais leur recommander un régime : « Mangez ceci, ne mangez pas cela ! » La connaissance du métabolisme physique fait que, tant qu’il n’y a pas de conscience, certains aliments seront plus recommandés que d’autres. Mais notre amitié naît de ce désir de conscience. Alors je vous invite à considérer que, dès que vous prenez conscience du pouvoir de votre intention et de votre attention à vous nourrir, tout ce qui peut être recommandé à des êtres inconscients devient totalement secondaire. Le nouveau régime que je vous recommande est celui de la conscience et de la volonté, que je relie dans le mot : intention.
C’est fascinant. J’espère que nous irons plus loin lors d’un prochain échange.
Ce sera quand tu veux ! C’est mon domaine d’expertise. Je répondrai à toute question qui va dans ce sens avec joie.
À bientôt alors !
Certainement !
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