par Norbert Clémencet
Si l’on n’y prête pas attention, sournoisement le regard des autres nous enchaîne, c’est une prison insidieuse. Libérons-nous du jugement que peuvent porter sur nous les autres, en choisissant d’être nous-mêmes, et pour nous-mêmes.
Ne cherchons pas à devenir ce que nos amis, nos proches, ou notre propre famille attendent de nous, mais apprenons plutôt à nous détacher de leur jugement. Notre mission de vie n’est pas d’être ici pour faire plaisir à autrui, alors n’ayons pas de complexes, et ne soyons pas tributaire du qu’en-dira-t-on, vivons pour nous-mêmes. Osons mener notre vie comme nous l’entendons, sans peur de décevoir les autres, et d’être différent, même si cela implique de quitter une certaine sécurité, un certain modèle de vie qui remet en cause le diktat général de la réussite. C’est-à-dire avoir un métier valorisant, si possible qui procure de hauts revenus, une belle femme, une belle maison, une belle voiture. Peu importe d’ailleurs comment tout cela a été obtenu !
Nous avons toujours le choix, et le contraire est un mensonge à soi-même, alors donnons nous la permission d’être libre de choisir qui nous voulons réellement être, avec notre propre personnalité, nos propres désirs sans avoir de comptes à rendre à quiconque d’autre qu’à nous-mêmes.
Nous sommes qui nous voulons être, c’est nous les juges, nous sommes les créateurs et les acteurs de nos propres réalités, et comme l’a si bien écrit William Henley dans son poème invictus «Je rends grâce à Dieu quel qu’il soit, pour mon âme invincible et fière» – «Je suis le maître de mon destin, je suis le capitaine de mon âme»
Connectons-nous donc à cette partie de nous-mêmes qui nous parle depuis notre coeur, et réalisons qui nous sommes vraiment. Écoutons cette petite voix qui nous parle, par-dessus l’ego et le mental. Cette petite voix est notre véritable reflet, l’être sincère qui nous guide. Tout le reste n’est qu’artifice, l’argent, le travail, les dogmes ne sont qu’une grande illusion, un rêve et une voie sans issue.
Cette petite voix elle, nous relie aux autres, au monde, et à l’univers tout entier. C’est la voix du créateur que nous sommes et qu’il nous faut réaliser. C’est la voix de l’âme universelle.
Remis par l’auteur à la Presse Galactique