par Foelia
Ceux qui vous aident sont serviteurs des anges. Chaque maillon de la création représente un palier d’intensité lumineuse et répercute à son échelle la lumière rayonnante du Soleil des soleils. Si les anges reçoivent la rosée des archanges, c’est-à-dire la condensation de leurs vertus, alors nous sommes ceux qui reçoivent la rosée des anges, la quintessence de leur vie pour que l’histoire d’amour entre le dense et le subtil se perpétue. Nous sommes donc les intermédiaires entre les anges et la densité de votre sphère. Nous sommes donc la lumière qui frappe à vos portes, aux portes de votre monde, aux portes de vos coeurs. C’est ainsi que nous nous exprimons face à vous.
Nous sommes ceux-là si c’est ainsi que vous voulez voir ceux qui vous aident depuis l’échelon supérieur de l’échelle, mais c’est bien l’échelle dans son entièreté qui représente l’oeuvre cosmique dont nous faisons tous partie, ainsi que chaque forme de vie, chaque forme de conscience. Chaque échelon de cette échelle aide l’ensemble de l’édifice à sa manière. Le bas aide autant que le haut, parce que sans bas, pas de haut.
Ceux qui vous aident sont aussi ceux du bas, ceux de la lumière obscure, parce qu’il existe une forme de lumière obscurcie par la pesanteur : la peur. Ainsi, ceux qui manient la peur en espérant se protéger de la lumière vous aident-ils tout autant.
Comment nous aident-ils ?
En vous offrant une force de résistance. C’est bien souvent face à l’adversaire que vos forces les plus profondément endormies retrouvent le chemin de votre conscience. Ainsi, tout est bien, tout concourt au même but.
Et quel est ce but, d’après vous ?
Le but ultime est de quitter l’idée qu’il y aurait un but à atteindre, un état plus satisfaisant qu’il vous faudrait rejoindre, un ailleurs qu’il vous faudrait conquérir. À vrai dire, vous parler de but reviendrait à entretenir un programme sans fin : l’illusion du devenir. Dès lors, nous préférons le terme de mouvement. Nous souhaitons contribuer à vous offrir l’opportunité de vous défaire de tous les voiles de l’illusion, jusqu’à ce que vous preniez conscience que vous ÊTES, sans besoin de devenir. Ces mots sont encore bien incompréhensibles pour bon nombre d’entre vous, c’est la raison de leur utilité. Nous les esquissons comme les barreaux d’une échelle qui se dévoilerait sous vos yeux.
Une échelle à gravir ?
Hahaha ! La gravir serait encore un « devenir ». « Aller plus haut » n’est pas votre destination. Du moins, pas tant que vous considérez ces mots comme un objectif. Réalisez que vous êtes le haut comme le bas, que vous êtes vos peurs comme vos joies, que tout cela se produit maintenant, en même temps. Vos peurs protègent vos corps d’une trop grande intensité d’amour qu’ils ne pourraient supporter, rien de plus. Si vous pouvez accepter leur utilité, vous cesserez de fuir vos peurs, qui deviennent alors des peurs de la peur, vous maintenant ainsi dans l’illusion perpétuelle qu’il vous manque une partie de votre être. La partie de vous qui se cache derrière la peur peut être contactée et reconnue par l’acceptation de la peur. Ainsi, autorisez-vous à avoir peur. Ne jugez pas la peur. Fondez-vous en elle et vous ne serez plus obligés de vous y identifier. C’est votre identification à la peur qui entretient votre besoin de sécurité que vous êtes capables de troquer contre la véritable liberté de vos êtres suprêmes.
Voici notre invitation du jour : reconnaissez la peur pour ce qu’elle est et cessez de la fuir ou de vouloir qu’elle cesse. Elle n’est que le signal que vous vous êtes identifié à un décor de fiction. Reconnaissez-le simplement et vous découvrirez une nouvelle mobilité de votre conscience : vous pourrez voyager à travers les mondes faits de peurs sans plus les alimenter. Voilà ce que les serviteurs de la peur vous offrent comme possibilité de croissance, à leur insu.
Difficile de vous suivre, puisque vous parlez de possibilité de croissance. La croissance n’est-elle pas un devenir ?
Si. Nous devons aller vous chercher dans vos concepts existants, mais la question est bonne, parce qu’elle nous permet de vous montrer que vous pouvez vous détacher de l’illusion en acceptant que la réalité soit multiple. En même temps, dans votre temps, nous pouvons parler d’opportunité de croissance, et en même temps, dans l’éternité, nous pouvons parler d’un état présent. Ces deux réalités ne sont qu’une vue depuis un regard hors du temps, mais sont bien deux, vues depuis le temps. Ne cherchez pas à dénouer ceci avec votre intellect. Cherchez plutôt à réunir ces deux champs de vision en un seul, dans votre coeur. C’est ainsi que vous en ferez l’expérience et que vous quitterez l’explication. C’est exactement cela l’illusion : confondre l’expérience avec l’explication de l’expérience.
Vous pouvez vivre la peur, la ressentir, mais vous souvenir que c’est un jeu auquel vous avez choisi de jouer, ou un film que vous avez choisi de regarder. C’est ainsi que vous décollerez votre visage de la toile d’illusion, qui n’existe que tant que vous vous identifiez à elle.
J’ai l’impression que ça va chercher si loin que ça semblera très abstrait à la plupart d’entre nous.
Oui, nous en avons conscience. Mais cela ne nous décourage pas, parce que les graines semées germeront en leur temps. Depuis l’éternité, nous voyons déjà la récolte. Nous voyons déjà vos yeux s’ouvrir, nous voyons déjà vos corps capables de soutenir plus d’intensité d’amour, nous voyons déjà une joie plus grande s’installer sur votre planète, nous voyons déjà cette nouvelle possibilité à l’oeuvre : celle de vous mouvoir à travers vos peurs sans plus vous y identifier. Nous voyons déjà tout cela. Vous manierez alors la peur comme une matière neutre, afin de continuer à bâtir l’aventure de l’amour sur votre planète.
Ça semble lointain !
Et c’est pourtant déjà là. Mais n’en parlons pas plus loin. Ceci deviendrait creux. Nous voulions seulement créer une brèche dans vos résistances en vous faisant prendre conscience que la peur peut être apprivoisée et non pas rejetée. Il est temps de ne faire qu’un avec tout ce que vous êtes : côté sombre et côté clair. Vous êtes tout cela.
Notez bien que nous ne vous aidons pas à devenir quoi que ce soit, à gagner quelque combat contre quelque adversaire que ce soit, mais à prendre conscience de ce que vous êtes : des êtres temporels et éternels en même temps, des êtres qui peuvent se mouvoir autant dans la peur que dans l’amour, des êtres qui ne sont pas obligés de s’identifier au décor dans lequel ils se meuvent, mais peuvent s’y mouvoir consciemment.
Considérez que vous dormez et que vous pouvez prendre conscience que vous vivez dans un rêve, sans pour autant devoir le quitter. Soyez de ceux qui se souviennent qu’ils rêvent. Et voilà que vous découvrez une tout autre saveur de la liberté. Le drame peut laisser la place à la joie et à mille nouvelles possibilités enthousiasmantes. C’est là que nous vous attendons.
Nous vous envoyons tout notre amour, toute notre tendresse, et nous vous saluons.
Merci !
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