par Jean-Jacques Gangnant
SUITE du SAMADHI 3 partie1 –
La plupart des humains vivent actuellement presque complètement identifiés aux couches grossières physiques et mentales de leur ÊTRE, sans même avoir conscience que des niveaux supérieurs existent.
La majorité ne sait pas ou ne soupçonne pas qu’il existe des capacités spirituelles qui sommeillent dans la structure du Soi ou du Moi supérieur, autre que l’égo, et qui attendent d’être activées.
C’est lorsqu’on réalise ces capacités que nous nous connectons à des niveaux d’existence de plus en plus subtils, tout en rendant la structure du Moi ou Soi, accessible à notre vraie nature, notre essence divine, en nous désidentifiant tout simplement de tous les niveaux du mental, en sortant de cette illusion, en sortant de Maya.
Si nous examinons les traditions spirituelles qui ont existé à travers l’histoire autre que celles décrites par les livres religieux de la chrétienté, nous constatons que les grands sages, les mystiques et les prophètes, décrivent un continuum d’existence que l’on peut mettre en parallèle et en adéquation avec le principe de réincarnation auquel croyaient des « illustres » comme Platon, Testla, Einstein et bien d’autres encore !
Les anciens enseignements védiques décrivaient cinq KOSHAS ou enveloppes de l’Âme, s’étendant du monde physique et mental grossier qui est le monde conditionné dans lequel la plupart des gens vivent aujourd’hui, jusqu’aux mondes subtils qui incluent les mondes énergétique, astral et mental supérieurs, c’est-à-dire les modèles archétypaux (*) de l’existence, jusque tout en haut au monde causal où il n’y a ni pensée ni sensation.
C’est alors que la réalisation de la conscience primordiale ou l’éveil de la conscience divine dans l’âme dissipe l’illusion de tous ces mondes, de toutes les couches de Maya.
Les anciennes traditions contiennent de nombreux systèmes conceptuels et de langage qui pointent vers ce continuum allant du grossier au subtil, jusqu’au causal.
Qu’il s’agisse du système des chakras, ou du système koshas des traditions védiques, ou des dantians du taoïsme, tous les niveaux du champ du changement sont des mayas ou des illusions, la spirale qui obscurcit notre véritable nature, et pourtant qui est l’expression de la vie elle-même.
C’est à travers la spirale de la vie que nous faisons l’expérience de la vie humaine.
Lorsque tous les niveaux de Maya ou illusion sont réalisés comme étant vide de soi, ce qui devient possible est une non-dualité dont on ne peut toucher le fond, comme une Union mystique au-delà de tout langage, qui inclut et transcende tous les autres niveaux.
Henry David THOREAU philosophe, naturaliste et poète américain, né le 12 juillet 1817 à Concord (Massachusetts), à dit que la plupart des gens mènent une vie de désespoir silencieux et qu’ils partent dans leur tombe avec leur « chant » encore à l’intérieur d’eux même et que leur désespoir provient d’une quête sans fin à l’extérieur d’eux-mêmes, comme la poursuite de choses telles que : l’argent, le pouvoir, les relations, l’approbation des autres !
La racine de la souffrance réside dans l’attachement aux choses, et non dans les choses elles-mêmes.
Peu importe ce que vous avez, car, ce qui perturbe votre état de MIEUX ÊTRE est votre attachement à ce que vous avez.
Nous formons des attachements au niveau sensoriel par la neuroplasticité.
Partout où l’attention est portée, les neurones s’activent et se connectent entre eux, créant un programme dans le mental, une tendance vers un schéma qui constitue le mental lui-même.
Lorsque nous avons une habitude inconsciente, un schéma quotidien,nous ne sommes pas réellement dépendants des choses elles-mêmes.
Nous ne sommes pas dépendants des drogues, de l’alcool,du sexe, de la nourriture ou des médias, mais des sensations qu’ils produisent en nous.
Nous redevenons LIBRES en observant le champ somatique (relatif au corps par opposition à l’adjectif psychique, en rapport avec l’esprit), qui est le champ des phénomènes changeants au niveau de la racine de la conscience.
Nous restons équanimes (humeur toujours égale), sans réagir, sans juger une sensation comme étant bonne ou mauvaise.
Pour devenir libres , nous pouvons apprendre comment ces attachements se forment, en amenant la conscience dans le monde intérieur subtil…
SI ce soin t’intéresse et que tu veux en savoir plus :