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par Delphine ORIEUX

En tant qu’être vivant dans l’émotion, en tant qu’individu ayant développé une personnalité, en tant qu’âme ayant parcouru de nombreuses vies plus ou moins douloureuses, dans le ressenti ; tout conduit aujourd’hui à se purifier de ces douleurs, de ces peurs, de ces illusions de passage, ici sur Terre.

Rien d’autre que l’Amour ne peut guider un être dans son processus évolutif, pour lui permettre d’aller au-delà des chimères du cœur égotique, soit des émotions cristallisées qui nourrissent la peur.

L’Amour guide un être dans ses profondeurs, dans tous les passages de vie qui ont engendré douleurs, cristallisations, au cœur même de sa cellule primordiale qui l’anime.

Si l’Amour fait partie intégrante de ce qu’est l’énergie primordiale, alors il coule à flots en permanence, dans les cellules de nos âmes, pour nourrir les cellules de nos corps.

Oui et non l’Amour circule partout, car l’Amour est omniprésent partout et pénètre dans les zones qui lui permettent de se frayer un chemin. Parfois, lorsque les zones sont trop sombres, l’Amour est comme figé, au ralenti, au sein de ces espaces cristallisés, qui reflètent si peu de lumière.

Dans ces lieux, dans ces êtres, dans ces peuples, la lumière est sombre, et crée la peur d’être ébloui, d’être consumé, d’être fondu dans la lumière chaude et brillante de l’Amour. À l’inverse la lumière de la cellule divine accueille pleinement cette lumière sombre dans son espace et lui permet de s’éclaircir, pour devenir aussi éclatante qu’elle puisse être.

Lorsque la peur survient, c’est une partie sombre qui s’exprime et qui nourrit l’espace autour d’elle d’une émotion enfermante, qui crée chez l’être l’envie de se protéger de la lumière et d’agrandir les murs opaques qui empêchent la lumière de passer.

Alors s’ensuivent toutes les conditions qui donnent à l’être le sentiment de devoir se protéger de ce qui pourrait l’éblouir. Mourir par exemple fait partie de ces peurs de disparaître dans la lumière, ce qui entraîne un grand nombre d’angoisses et de schémas enfermants comme être tétanisé, comme la maladie, comme s’empêcher d’agir, comme faire l’inverse de ce qui procure le sentiment de joie.

Remplir parfaitement ces conditions revient à s’autodétruire en réduisant considérablement son espace d’être à une bulle sombre, où toute issue semble impossible. Pour lutter contre cette destruction intérieure, provoquée par un manque évident de lumière et par les barrières créées, l’être choisit de remplir davantage d’espace autour de lui, de ces murs égotiques, qui par cristallisation contrent toute pénétration de rayons de lumière.

Ou alors l’être choisit de lâcher les truelles, les pelles et les sceaux de bétons de l’égo, pour laisser rentrer la lumière et voir comment celle-ci va transformer son monde à l’intérieur, pour petit à petit, devenir lumière et se découvrir dans les nouvelles manifestations, sentiments, que cela lui procure.

C’est tout un processus de découverte de Soi, avec de nouveaux fonctionnements, avec de nouvelles formes, de nouveaux espaces, qui s’ouvrent à l’intérieur, et qui laissent au fur et à mesure de nouveaux peuples s’installer en Soi, ceux qui constituent le monde de la lumière, dans l’expression de toutes ses couleurs, avec pour chacune ses spécificités.

Au vu de l’incommensurable grandeur de la lumière qui constitue le monde, tel qu’il est, une diversité infinie s’étend dans les nuances de formes, de couleurs, d’expressions, qui constituent ce monde. Ainsi beaucoup de peuples, aussi variés que différents, coexistent ensemble, pour créer cette lumière blanche, pure, qu’est la source de toutes vies.

En comparaison les bulles de lumières sombres paraissent s’étioler dans la lumière et peinent à se maintenir si opaques, au milieu de cette éblouissante lumière. Et pourtant de nombreuses de ces planètes ou sphères ou galaxies contenant des êtres sombres, gardent cette fréquence si basse, du fait des importantes cristallisations, qui sont maintenues dans leur construction par la peur.

Ces sphères mettent en évidence ce que peuvent être des nuances de gris, de noir, du plus foncé au plus clair. Parfois la compréhension de ce que peut être le manque de lumière ravive encore plus l’éclat de la lumière blanche, celle qui brille au milieu des rayons dorés du soleil de notre Terre, celle qui perdure lorsqu’un rayon de lumière vient éclairer une face blanche au milieu d’un vaste espace sombre.

Alors dans le sombre né la lumière et dans la lumière se fond le sombre, qui perd de son manque d’éclat, pour devenir aussi brillant que l’est la source même de la lumière.

Et tout coexiste dans ces espaces, pour que la lumière se révèle et brille de tout son éclat.

Lorsque la peur apparaît, laissez en vous le doute s’envoler, sans y donner suite, lâchez les attaches qui vous emprisonnent en vous laissant inonder de douceur, celle qui vous détend, qui vous réconforte, qui vous apaise. Dans l’expression de la douceur, de la tendresse, s’insinue la lumière qui se fraie des passages et permet l’expansion de vos cellules et vous emplit de confiance par l’Amour.

Rien n’est à faire ou à chercher depuis quelque chose qui se situe de l’autre côté du mur de la bulle, parce que l’Amour est omniprésent au sein même de ses propres cellules. Et pour que la manifestation se concrétise et que les rayons pénètrent dans tous nos corps, la lumière coule depuis la profondeur de nos cellules, depuis l’intérieur de toute bulle. Une fois que les faces blanches sont apparues en Soi, aussi petites et fines sont-elles, la lumière de l’extérieur de la bulle viendra les refléter et éclairer de plus en plus les zones sombres.

Et alors, le monde extérieur se verra de plus en plus changer, de par l’éclaircissement des zones sombres, qui permettra à un moment donné, la fusion totale de l’obscurité avec la lumière, dans tout son être.

Dans les moments qui se vivent, pour tout un chacun, pour chacun et tous, tout sert ce but évolutif, celui où la lumière s’expanse dans les cellules de chacun et du monde et où la lumière se révèle de plus en plus en chaque être, illuminant le monde de plus belles couleurs et d’un bel éclat, encore à venir.

Si Je Suis triomphe, cela signifie que la lumière s’expanse et que toutes les parties sombres s’éclaircissent et fusionnent, si Je suis la lumière qui fait place, le Christ ou cristal de lumière se révèle dans le Soi, qui fond alors les parties de la personnalité dans l’énergie Une.

C’est ainsi que la peur basée sur l’illusion de perdre son individualité à travers sa personnalité et son corps perd de son sens en se fondant dans l’unicité d’une seule et même grande énergie d’Amour, qui permet l’expression de multiples et infinies nuances, issues de la même lumière.

Merci, merci, merci

Les êtres de l’Amour et de l’éternelle source brillent en chacun de vous, provenant de Vénus et de multiples galaxies lointaines sur de nombreux et différents plans de l’être.

Source: https://ouvrir-son-coeur.fr/