par Norbert Clémencet
Bien des fois un même sentiment de solitude m’envahit, et dans ces moments de prise de conscience, certaines situations viennent heurter ma sensibilité, et j’ai honte d’être un humain.
J’éprouve un sentiment d’humiliation de devoir être assimilé à cette communauté que l’on dit humaine et dont je me sens pourtant si éloigné de certains de ses membres. Je ne me reconnais pas du tout dans les valeurs que partagent la plupart des représentants de cette société, leurs valeurs sont à mes yeux factices, et leurs préoccupations me paraissent égoïstes et mercantiles.
Ils s’imaginent fièrement posséder une belle voiture, une belle maison, ou un compte en banque bien garnis, mais ils en sont devenus les esclaves, ce sont leurs biens matériels qui au contraire les possèdent, et ils ne s’en rendent même pas compte.
Nous vivons dans le règne du chacun pour soi, et où on ne se préoccupe de son prochain que dans la mesure où ce dernier présente un quelconque intérêt en retour. Leur priorité et leur échelle de valeurs font qu’ils ne pourront jamais être en paix tant, qu’ils laissent leurs désirs matériels dicter leur conduite, et leur peur de manquer prendra toujours le dessus.
J’ai honte d’être un humain quand j’apprends que le coût de quelques jours de dépenses militaires mondiales permettrait d’éradiquer la faim dans le monde, et certainement qu’une semaine supplémentaire, permettrait de sortir tous ces millions d’enfants des pays sous-développés qui sont entrés trop tôt dans le monde du travail, ceci afin de pouvoir les scolariser.
J’ai aussi honte d’être un humain quand je m’aperçois que la plupart des gens jugent leurs prochains sur leur apparence physique ou sur leurs signes extérieurs de richesse, plutôt que sur leur charisme.
J’ai encore honte d’être un humain face à toutes les injustices, quand des populations entières sont laissées sans perspectives d’avenir et tentent de traverser la Méditerranée au risque d’y perdre leur vie, pour quémander quelques miettes dans nos pays riches. J’ai honte de partager ce monde quand dans certains pays dits développés, un tiers des gens sont en mauvaise santé pour cause de surpoids, alors que dans de trop nombreux pays, les gens meurent de sous-nutrition.
Cela me laisse sans voix quand j’apprends que les gens s’abrutissent en moyenne 3h 40mn par jour devant leur télévision et finissent par prendre tout ce qui s’y dit comme parole d’évangile, et cela m’attriste de les voir alors tous se précipiter sans réfléchir, et faire la queue pour recevoir leur injection quotidienne de produit plus que douteux, seulement parce qu’ils l’ont dit à la télé.
Je suis révolté d’être un humain quand je ne peux pas exprimer librement le fond de ma pensée sans être attentif à y mettre les formes, sous peine d’être censuré.
Je me sens mal à l’aise d’être un humain face à toutes les inégalités sociales, quand je calcule que des joueurs de foot, des acteurs à la mode, ou des PDG de grandes entreprises peuvent gagner en un seul mois de salaire, plus que ce que ne pourra jamais gagner un salarié en une vie de labeur.. J’ai mal au coeur quand je sais la façon dont les gens traitent les animaux dans les élevages industriels assimilés à des camps de concentration, et qu’ils consomment sans état d’âme la souffrance que ces derniers ont portée dans leurs gènes, et je vomis aussi sur ceux qui infligent des sévices aux animaux lors des corridas, ou dans des expériences de laboratoires.
Cela me révolte aussi quand je vois l’importance et la taille des rayons de nourriture pour chats ou chiens dans les supermarchés, des protéines qui seraient suffisantes assurément pour nourrir des populations de plusieurs dizaines de millions d’humain.
Cela me répugne d’être assimilé à ces mêmes êtres humains quand je sais que certaines personnes se font sans scrupule de l’argent sur la santé des autres, industrie pharmaceutique, industrie du tabac, de l’alcool … et que nos gouvernements le cautionnent et n’y trouvent rien de vraiment sérieux à redire.
À chaque fois qu’il m’arrive de croiser à un feu rouge une famille entière avec de pauvres enfants qui font la mendicité et attendent pendant des heures immobiles, j’ai envie de pleurer.
Je ne veux définitivement plus être considéré comme faisant partie de cette population humaine dans laquelle je ne me reconnais absolument pas.
Aussi vous les êtres galactiques de lumière, vous qui connaissez toutes ces choses mieux que nous-mêmes, aidez nous à mettre définitivement fin à ces situations. Alors que vos principes de non-ingérence, vous empêcheraient moralement d’intervenir, nous remarquons qu’il y a deux poids deux mesures, car les entités de l’ombre qui nous prennent en otage depuis des millénaires, se moquent bien eux de ces lois morales, et de respecter ou pas notre libre arbitre, pour faire de nous les esclaves de leur bon plaisir.
Nous sommes l’Un collectif et divin qui vivons l’expérience individualisée de la séparation pour mieux en connaître les différentes facettes, mais pour nous de l’intérieur, ce n’est pas un jeu de rôle nous vivons réellement cette séparation au plus profond de nous même et en direct, et nous en subissons sans filtres et de plein fouet les effets et les conséquences.
Nous en sommes maintenant arrivés à un point de rupture où certains d’entre nous s’asphyxient littéralement sur cette planète, ce n’est plus tenable. Alors, permettez-moi de tirer le signal d’alarme, car les entités de l’ombre ne prennent même plus de gants, et commettent leurs méfaits au grand jour. De plus en plus nombreuses sont les personnes qui ont maintenant honte d’être assimilées à cette communauté humaine où ils ne s’identifient plus. Ils souhaitent de tout cœur que l’initialisation du mouvement de bascule arrive le plus vite possible. Les jeux sont faits, et dans les grandes lignes chacun a eu le temps et la possibilité de choisir son camp, il est arrivé le moment maintenant de tourner la page, afin de commencer à écrire une nouvelle version du livre de la vie de notre si belle planète Terre.
Remis par l’auteur à la Presse Galactique