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Message de l’Être reçu par Agnès Bos-Masseron.

Retrouver l’art de l’incarnation. Porter la vision et par l’intensité d’attention, féconder la vision, qu’ainsi elle jaillisse et se manifeste dans le concret de l’incarnation. Ainsi tout est possible. Sans délai de temps ni d’espace, tout est possible à celui, celle qui choisit de porter la vision et de la féconder par l’intensité de l’attention.

Portez la vision dans chaque moment. Quoi que vous fassiez, portez la vision de la plénitude de cette action. Quoi que vous sentiez, quoi que vous pensiez, quoi que vous disiez, portez la vision de la plénitude de ce que vous pensez, sentez ou dites. Lorsque vous chantez, portez la vision. Portez la vision de ce retour à l’éternelle harmonie, non que l’harmonie se doive d’être recréée, mais l’attention se doit de basculer depuis les apparences de disharmonie vers la perfection de l’harmonie. C’est ainsi que ce qui a été nommé miracle s’accomplit, aussi simplement et puissamment.

Par la vision féconde d’un être établi dans la puissance de l’attention, dans l’intensité juste, la Terre peut retrouver l’équilibre. Vous voulez aimer et guérir, ne regardez jamais les apparences de disharmonie. Vous voulez accomplir quoi que ce soit dans vos quotidiens pour les êtres qui vous sont chers, pour la planète, portez la vision et ne donnez pas l’attention aux apparences de disharmonie. Ne donnez pas l’attention, car l’attention est l’or, le nectar, la sève de la vie…

Cela vous a été dit et redit, l’intensité de l’attention, une intensité insoupçonnable, car les êtres humains se sont habitués à délayer leur attention, la dispersant au gré de toutes les apparences, de toutes les craintes, de toutes les expériences de ce passé qui n’existe plus et qui pourtant perdure, car tous le portent par leur attention…

L’humanité est devenue experte dans l’énergie dispersée et le laxisme. Retrouvez cette passion de la vision féconde qui se manifeste. Alors chaque moment de maintenant est miracle…

L’heure est venue pour l’humanité de se souvenir. Et chaque être crée la transition…

Si l’humanité pouvait comprendre que l’on ne peut être sur deux trains à la fois. On ne peut nourrir de son attention les apparences de dispersion et manifester la vision de la Terre éternellement neuve, berceau d’une civilisation de simple dévotion, de simple joie.

Tout alors est écoute de tout, appréciation profonde, émerveillement. De cet émerveillement jaillissent les fleurs de la joie, la diversité de la création, une civilisation d’harmonie dans laquelle rien n’est figé, pas même les bâtiments. Tout est précipité éternellement, expression de la vision, éternellement danse de lumière. Tout jaillit et retourne à sa source. Cela est réel, même pour la matière que l’on dit tridimensionnelle. Elle n’est pas statique, elle n’est pas figée, écoutez-la. Vous entendrez le chant de l’amour, ce chant que le verbe offre au Père-Mère-Tout avec passion et tendresse. Écoutez la matière, ne la figez pas…

Ne figez ni la matière, ni la transition, ni les apparences. Laissez couler les apparences, elles n’appartiennent qu’à ceux qui les projettent. Et vous, que projetez-vous ? L’attention offerte à une apparence pour la faire cesser ? Ou projetez-vous la vision pleine, simple, comme l’ont imprimée dans la structure de l’humanité ceux et celles qui savent que seul est l’éternel éveillé, le dévot, le verbe ?

Il faut bien que certains osent cesser les anciens modes. L’humanité l’a prouvé encore et encore, résister ou se plaindre n’est pas porter la vision. Créer est précipiter la vision. Et précipiter la vision ne peut se faire que lorsque l’attention est rassemblée tout entière sur la vision, dans sa beauté, dans sa splendeur, dans sa simplicité. Par dévotion, l’attention tout entière est offerte. Et parce que l’attention est le don de l’amour, parce que l’attention est le don de l’infinie clarté, et que la clarté est l’amour et l’amour la clarté, la vision féconde est précipitée en manifestation.

Vous le savez, la multidimensionnalité. Que signifie « la Terre change de dimension » ? Elle ne passe pas de l’une à l’autre, effaçant l’autre. Tout est là simultanément puisqu’il n’est ni séquence, ni temps, ni espace, que cette absolue clarté-lumière-amour qui s’exprime, nourrie par l’attention de ceux et celles qui se savent créateurs de la création. C’est bien cela l’incarnation, n’est-ce pas ? Créer la vision, la nourrir, la précipiter, l’offrir. Cela ne peut que s’inscrire dans l’éternité…

Portez la vision, rendez-la féconde par le don de l’intensité d’attention, sans se laisser disperser. Les apparences n’appartiennent qu’à ceux qui les projettent ou à ceux qui acceptent de les contempler. Pour ceux-là, elles deviennent concrètes. Pour ceux qui choisissent d’être les dévots de la joie, ils portent la vision, la rendent féconde et l’offrent. Cela est leur art, l’art de l’incarnation.

Un artiste sait bien qu’il doit donner toute son attention à son art, n’est-ce pas ? Si l’artiste veut créer depuis une attention dispersée, il ne peut créer ou la création est piètre. L’artiste se doit de s’offrir pleinement à la vision de sa création et elle se manifeste tel un flot de la grâce…

Rendez la transition concrète en rendant la vision féconde. Comprenez-le et puisse l’humanité comprendre, si l’attention est enlevée des apparences, elles s’effondrent. Les apparences ne sont nourries que par l’attention offerte à résister, se plaindre ou déplorer. Le cÅ“ur débordant de passion n’a aucune place pour la résistance, la plainte ou pour déplorer. Le cÅ“ur débordant de passion aime et s’offre pleinement à travers l’attention. Ainsi est précipitée la vision.

On a appelé cela miracle. L’humanité osera-t-elle retrouver l’évidence que ce qui semble miracle est le naturel de la création. L’histoire l’a démontré, toutes ces traditions et tous ceux que l’on nomme saints, d’où émanent parfums, manifestations, huiles de guérison, formes, simplement parce qu’ils osent rassembler l’énergie. S’offrir à la vision sans tergiverser en aucune façon…

L’illusion est celle des deux camps, celui de la lumière et de l’obscurité… Quitter l’illusion des deux camps. La transition n’est pas le triomphe d’un camp sur l’autre. La seule transition est le triomphe du Un effaçant le duel.

Il est ceux que l’humanité aime, fils, prophètes, messagers, transparence. Suivez leur empreinte. Ils n’ont jamais marché sur les routes duelles. Ils ont toujours contemplé la vision du Père-Mère-Tout. On en chante la gloire par mille traditions, car la beauté de cette gloire se doit d’être exprimée à travers mille langues sans perdre son unité…

La transition n’est pas le triomphe d’un camp. Elle est le seul triomphe, l’évidence du Un. Tout lui rendre et se reconnaître. Le reconnaître comme l’au-delà de soi, et pourtant le tout de soi. C’est cela la félicité et l’émerveillement.

L’être humain se souviendra-t-il qu’il est divin ? Et le divin est dévotion. Retirez l’attention des apparences illusoires, elles s’effondreront.

 

Auteur : Agnès Bos-Masseron

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