par Pierre Souquet
Il y a environ 148 500 ans, les habitants de la Première Atlantide étaient parvenus à mener leur civilisation à son plus grand apogée.
Un âge d’or débuta alors, et ce pour une période d’environ 30 000 ans.
Les domaines des arts, des sciences, des relations sociales et de la spiritualité y étaient cultivés,
Mettant au centre des valeurs en lien avec le respect du vivant, la reliance avec l’Univers et l’incarnation de son Divin intérieur.
De nombreux temples furent érigés pour honorer et mettre en pratique les valeurs sacrées des Atlantes.
Que ce soit dans leurs belles et grandioses cités lumineuses, que dans les vastes terres sauvages de l’ancien continent.
La capitale Alméréandre se situait au centre de l’Atlantide, dans le creux d’une vallée verdoyante au milieu de moyennes montagnes.
Elle abritait le plus grand de tous les temples de l’époque, qui était dédié à la reliance avec le divin sacré en chacun(e).
Ce temple se nommait Ten Ké Rem, et un Grand Prêtre y officiait dès lors qu’il était initié par son prédécesseur.
Puis béni par la Flamme Sacré du temple, qui jamais ne devait s’éteindre.
Il était le grand guide du peuple Atlante, le garant de la Flamme Sacré qui symbolisait la présence du Divin sur la planète.
Il décidait du chemin à emprunter pour le peuple en accord avec la Grande Prêtresse et un conseil constitué des plus grands sages.
Cette dernière officiait dans un autre temple qui se situait quelque part au sud de la capitale, dans un lieu tenu secret.
Avec ses nombreuses sœurs prêtresses, elles menaient une vie d’ascète afin d’entretenir une grande pureté dans leur corps.
Une fois par an, elles sortaient toutes de leur temple nommé Ten Ké Shaïm pour se rendre dans un autre,
Afin de procéder à des rituels sexuels avec d’autres prêtres, dont le Grand Prêtre de Ten Ké Rem.
Cet autre temple, Ren Dé Bar, se trouvait non loin d’Alméréandre, dans un lieu lui aussi tenu secret du grand public.
Et ce pour préserver l’usage sacré du temple dédié à l’union des prêtres et prêtresses.
Les rituels sexuels pratiqués avaient pour but d’amener une plus grande lumière sur Terre,
Et de maintenir un niveau de spiritualité élevé pour que tout le peuple Atlante puisse en bénéficier.
Mais un jour, alors que les mentalités commençaient à changer, la très jeune Grande Prêtresse refusa de s’unir avec le Grand Prêtre.
Car elle était tombée amoureuse d’un homme, malgré la vie d’ascète qu’elle menait à Ten Ké Shaïm, pour que cela n’arrive jamais.
Elle avait alors cessé d’effectuer les rituels qui devaient la maintenir pure aux yeux de la tradition spirituelle Atlante.
Puis elle finit par s’enfuir avec l’homme qu’elle aimait, laissant les prêtres et les prêtresses dans un grand désarroi.
Quand passa le jour de l’union et que le rituel n’eut pas lieu, la Flamme Sacrée de Ten Ké Rem s’éteignit alors soudainement.
Mettant fin à l’ordre spirituel du culte du divin, et entamant le déclin de ce premier âge d’or Atlante.
Le Grand Prêtre fondit alors un ordre religieux dans l’espoir de faire revivre cet âge d’or.
Un ordre où les hommes devinrent des dirigeants, et où les femmes y étaient beaucoup moins représentées, voire parfois répudiées.
Plus jamais la Première Atlantide ne revit sa grandeur spirituelle, du moins pas avant que le continent ne fragmente encore une fois.
Au fil des millénaires, l’ordre religieux se mua en monarchie, et les femmes purent accéder une nouvelle fois à de hautes fonctions.
Les rois et les reines devinrent les guides du peuple Atlante dans leur nouvelle capitale : Poséidia.
Mais ça, c’est une autre histoire qui sera racontée plus tard…
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