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par Delphine Orieux

Nous sommes tellement soutenus, tellement protégés, par ce qui existe de plus grand en nous. Nous avons tout ce dont nous avons besoin dans notre quotidien et dans nos relations. La vie nous amène sur un plateau ce qui est juste pour nous. Et la société reflète ce qui se vit pour chacun, dans l’ensemble.

Nous pouvons ressentir de l’injustice, du dégoût, du rejet, de l’abandon, de l’humiliation, de la trahison, et toutes sortes de blessures qui découlent de tout ce que nous avons vécu et de ce que les autres vivent autour de nous. Tout ça fait partie intégralement de ce dont nous avons eu besoin jusqu’à maintenant pour comprendre, intégrer et se renouveler en tant qu’être plus unifié.

Tant que l’incompréhension règne, tant que les croyances persistent et tant que nous ne souhaitons pas changer de direction de vie, c’est qu’il y a encore besoin de vivre ces situations, de rejouer des blessures, pour ressentir au plus profond que tout ça n’était qu’un moyen de comprendre.

En tant qu’être humain expérimentateur de ses propres découvertes et de celles du collectif, nous vivons nos aventures quotidiennes ensemble, pour nous aider à nous faire voir, à nous faire entendre, à nous faire sentir, ce que nous avons découvert de nous-mêmes.

Si l’expédition collective de l’humanité engendre moult blessures et crée une société à son image, les découvertes relatives à ce voyage de la vie humaine, permettent de redécouvrir la nature réelle de ce que nous sommes et pour ce faire met en évidence ce que nous ne sommes pas.

Un pauvre et un riche montrent à quel point tout est question de point de vue. Pourtant ces humains vivent des histoires similaires dans leur quotidien, agrémentées de blessures de toutes sortes, propres à leur histoire de vie et de famille.

Le pauvre convoite la même ressource que le riche, et le riche vit dans la peur de perdre sa ressource et pour cela en convoite davantage, pour assurer ses arrières. Le pauvre construit sa vie autour de croyances que cette ressource ne lui est pas accessible et qu’il faut qu’il se contente de ce qu’il a, ou bien qu’il faille lutter pour en avoir, alors que le riche construit sa vie autour de croyances qu’il faut qu’il en gagne plus encore, car il pourrait perdre.

La société s’est construite à cette image, les riches se murent dans leurs forteresses pour se protéger des pauvres ou des autres riches qui pourraient leur prendre. Les pauvres luttent dans leur vie pour avoir des ressources ou se contentent du peu qu’ils ont pour survivre. Et ainsi des guerres et des conflits sont alimentés par la peur de perdre ou la lutte pour sa survie, et les riches jouent avec cette peur pour tirer profit de ces situations et s’enrichir encore.

Grâce à la répartition décidée de ces ressources, les besoins de base comme le logement et l’approvisionnement en nourriture sont contrôlés par des taux de banque, immobiliers, des taxes, des impôts et par des conditions pour en bénéficier. Ce qui permet de parquer les pauvres dans des boîtes en béton, dans des villes et de les laisser lutter entre eux pour leur survie, tandis que les riches vivent gracieusement dans leurs forteresses, en quête de plus de pouvoir et de richesse.

Et maintenant nous pouvons associer les deux, le riche et le pauvre, pour les transformer en Un :

La peur de perdre ses biens avec la peur de manquer de ressources. Pour comprendre que l’abondance se trouve au point de neutralité, dans la confiance que tout est déjà en nous. Pour comprendre que les ressources sont déjà en nous et que le chemin pour y accéder se crée avec la libération de tous les obstacles limitants qui permettent enfin de les voir.

Et nous pouvons remplacer ressource d’argent par l’Amour, par l’affection, par la santé. Et tous les sentiments comme la colère, la haine, la rancœur, la jalousie, la cupidité, etc. découlent de la souffrance créée par ces manques. Et tous les états d’être déficients comme le mensonge, l’injustice, la manipulation, la maladie, la trahison, l’humiliation, etc., découlent de ces sentiments.

Parmi toutes nos vies, nous avons été les 2, dans tous les domaines, avec toutes les ressources, dont nous avions besoin pour grandir, pour comprendre, pour intégrer.

Dans cette belle école de la vie, nous avons tout ce dont nous avons besoin, pour retrouver l’équilibre et le point de neutralité, dans chaque aspect des ressources que nous apporte la vie.

Le mode d’emploi est fourni avec la vie, là encore, vivre ses expériences permet de décortiquer les étapes, pour les intégrer petit à petit.

Même si les parts d’ombre nourrissent l’ombre, la mise en lumière grandissante illumine l’ombre, en nous, si tant est que nous lui accordons l’autorisation d’intervenir, dans tous les aspects de notre vie.

Source:  https://ouvrir-son-coeur.fr/