Transmis par Philippe François
Réalisez-vous le retournement nécessaire à l’arrêt, à la cessation de toute forme d’alimentation mentale, qui vous permet de vous extraire de ce jeu géant, dans lequel chacun vit et joue son rôle ?
Imaginez un instant l’immensité de votre contenu invisible, de tout ce qui vous a été donné à gober durant tant de vies, tout cela doit être évacué, libéré, transmuté.
Le mental n’est pas votre intériorité, il est votre frein, votre regard extérieur, mais ne vous permet en aucune façon de vous voir en tant qu’être
Le mental détourne, projette, contourne le vrai pour fabriquer une réalité faussée qui lui convient et qu’il considère ensuite comme sa propre réalité.
Le mental veut tout contrôler, l’intérieur, les mouvements de la conscience, l’extérieur et le comportement des autres ainsi que le déroulement de ce qu’il pense être sa vie.
Il représente LA limite de ce monde.
Les mécanismes…
Le mental « saisi la lumière de la conscience » et croit ensuite être la source de cette lumière, alors qu’il n’a fait que prendre, capturée en passant, la lumière qui doit descendre au Cœur.
Cette lumière se retrouve ainsi réappropriée par le mental, alors qu’en réalité, il s’agit d’une ouverture de la conscience, de l’intériorité.
Pour sortir du mental, il faut aller au-delà des prises de consciences, car elles seront toujours sous contrôle du mental qui cherche en permanence à tout s’approprier.
Pour sortir du mental, il faut en avoir découvert les limites, à savoir la décadence, la souffrance, la folie et la mort. (Vous voyez le tableau qui attend certains)
Le mental veut tout maîtriser parce qu’il s’identifie à ce qui l’entoure. Perdre les choses ou les gens sur lesquels il avait mis l’étiquette illusoire de « propriété privée » signifie pour lui la mort, bien qu’en réalité cela ne concerne que lui et non pas l’être entier.
Le mental est une bulle dans laquelle la conscience se construit un monde. Mais ce monde est fragile, dépourvu d’amour et d’intelligence, il est comme une fleur qui ne voudrait pas grandir depuis le sol, mais se couper de tout.
Cela est impossible !
Pour grandir, il faut nécessairement une source. Si cette source est placée à l’extérieur, on créé une dépendance. Si on la place à l’intérieur, on créé une indépendance.
Les limites du mental sont mises en lumière lors des faces à faces avec l’Être.
Le mental s’aperçoit alors qu’il ne peut maîtriser et gérer qu’une infime partie de sa vie. Il y a des situations où la volonté personnelle (qui est l’expression de la conscience mentale) ne peut strictement rien.
Il est évident qu’à partir du moment où il est né et a grandi dans le mental, il est extrêmement difficile pour un être humain de voir ses limites et au-delà, l’enfermement étant gigantesque.
L’enfermement n’étant pas seulement constitué d’une panoplie de murailles indescriptibles pour celui qui n’y est pas confronté, mais où en plus des liens d’attachements ont été créés.
Cela se traduit par une identification de la conscience envers ce que sont ses voiles et ses chaînes.
Il faut bien réaliser que l’on n’accède pas à la Lumière par simple envie, curiosité ou simple adéquation à des principes dénommés « lumineux ». Ce n’est pas parce qu’il est question de Lumière qu’il y a la Lumière.
La Lumière dévoile des zones de l’intériorité. Elle parle à et depuis l’intériorité. Elle offre donc un type de résonance particulier.
La Lumière se situe à l’intérieur de l’être humain, pas à l’extérieur.
Il est donc inutile de chercher à comprendre ce qui se passe à l’autre bout de l’Univers (ou de la planète) tant que l’on n’a pas découvert au préalable le fonctionnement de son propre espace intérieur, qui est un univers à lui seul.
Cet univers, ce royaume est invisible au mental qui regarde à l’extérieur. Pourtant, il existe, il est là, présent chez chacun d’entre nous, mais personne ne le voit.
Le mental ne comprend pas qu’il est inutile de chercher à comprendre le fonctionnement de la partie émergée de l’iceberg tant qu’il n’a pas réalisé la même chose concernant la partie immergée, sur lequel tout repose.
Or, de la même manière que l’on ne peut pas atteindre les profondeurs de la mer avec une paire de palmes et un tuba, le mental ne peut pas explorer le cœur avec un de ses outils.
Être dans le Cœur ne signifie pas être dans l’émotion ou l’affectif, puisque ces deux composants constituent une bonne part de la Personnalité.
Ce sont des énergies reliées au mental, dont ce dernier se sert pour construire et alimenter son monde imaginaire. Ainsi, il peut se créer l’image d’une personne qui est à des kilomètres de ce que cette personne est en réalité.
Il en est de même pour tout ce qu’il voit et perçoit, à commencer par lui-même.
Être dans le Cœur ne correspond à rien de ce qui est connu et reconnu comme appartenant à l’être humain.
On nomme être humain un être dont la conscience a été enfermée depuis des dizaines de millions d’années dans une sphère nommée mentale et qui a servi de référence à ce qui est considéré comme de « l’intelligence ».
Cette sphère a fait croire à l’être humain qu’il était plus évolué que l’animal, alors qu’en réalité, c’est lui l’animal, ses compagnons n’étant qu’une extériorisation de ce qu’il est.
L’animalité de l’être humain est une réalité sur le plan 3D, mais une illusion sur le plan de la 5D, car cela correspond encore à de l’enfermement.
En récapitulant grossièrement, on peut dire que l’homme en 3D est la caricature de l’homme en 5D.
Les êtres qui ont enfermé ce plan (qui étaient et sont encore pour la plupart dans une illusion du contrôle) ont tout fait pour que ce plan reste sous leur domination énergétique.
Ils ont donc créé tout un tas de structures que l’on appelle aujourd’hui comme correspondant à la nature de l’être humain, alors qu’en réalité cela n’a rien à voir avec la vision originale de la Source.
La vision originale a été déformée, voilà pourquoi on peut parler de caricature.
Ce qui a été appelé Dieu et qui est en réalité la Source de toute vie, ainsi que ses messagers incarnés, ont tous été personnifiés et personnalisés, car perçu par la vision mentale. Ils ont été représentés selon ce que connaissait l’Humanité, alors qu’en réalité, ils n’ont rien à voir avec les limites de la 3D, que ce soit au sein d’une forme, d’une personnalité ou de toute connotation dite « humaine ».
Il ne faut donc pas s’étonner si le monde actuel ne tourne pas rond. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que tout commence et se termine dans l’intériorité. Donc si le monde extérieur ne tourne pas rond, c’est que le monde intérieur l’est tout autant.
On en revient à la fameuse phrase de Socrate « connais-toi toi-même ».
La question est : êtes-vous prêt à vous connaître en totalité ? Est-ce que vous dirigez votre vie vers l’illimité ou le limité ?
Êtes-vous prêt à perdre toutes les croyances que vous appelez certitudes, à commencer par la certitude d’être un être humain ?
Tout est résumé ici. Encore faut-il voir au-delà des mots, encore faut-il observer les choses d’un œil objectif dans sa vie.
On n’acquiert pas la maitrise de son royaume en lisant des textes ou en allant écouter des conférences. Ce sont des aides pour avancer, mais ce n’est pas ce qui vous permet d’avancer. Seul le besoin ou l’envie profond de dépasser ses limites le peut.
Et ce besoin ne peut apparaître que si l’on découvre ses propres limites.
Cela renvoie aux questions existentielles : dans quel sens voulez-vous orienter votre vie ? À quelle destination souhaitez-vous vous rendre ?
La majorité des êtres humains croient que ce genre de question est inutile et ne constitue qu’une perte de temps. En réalité, ils ont peur de se la poser, peur de voir qui ils sont, peur de voir à quel point leur vie est routinière, triste, dénuée de sens et d’intérêt.
Alors, ils fument, ils boivent, ils draguent, ils se droguent pour oublier et ne pas voir le précipice qui les attend. Ils tournent le dos à ce qui vient vers eux. La suite ne présente donc aucune surprise.
Cheminer vers son Être n’a rien à voir avec une quelconque fuite de la matière. Bien au contraire, c’est un dépassement de la matière permettant l’élévation et la sublimation de celle-ci.
Quant à vivre les énergies, cela ne signifie pas les sentir, mais les intégrer pour au final devenir ces énergies. Ce n’est pas un processus que l’on fait quand on a du temps ou que l’on a envie.
Une fois lancé, ce processus tourne 24/24, 7/7. La vie s’inverse : on prend du temps pour stabiliser ce processus, car ce n’est plus la volonté personnelle qui commande, mais l’Esprit. Il faut donc suivre ce qui pourrait être considéré comme « imposé ».
Expérimenter la matière ne veut rien dire, pour la simple et bonne raison qu’il n’existe pas une seule matière, mais une infinité, de la plus épaisse à la plus subtile.
La majorité des gens pensent que c’est parce qu’ils s’incarnent en 3D qu’ils sont obligés de vivre une vie de 3D et la conscience qui va avec… Il n’y a aucune obligation.
Ils font ce qu’ils veulent, c’est leur droit et liberté, mais il faut qu’ils sachent qu’ils n’y sont pas obligés.
S’ils veulent accéder à une conscience plus évoluée, ils le peuvent.
S’ils veulent transcender les limites de ce monde, ils le peuvent.
Tout dépend des priorités que chacun fixe dans sa vie.
Quand ils affirment « qu’ils veulent expérimenter la 3D parce que c’est le but de l’incarnation », il faut bien comprendre que ce n’est qu’une hypothèse qu’ils se donnent pour avoir bonne conscience.
Comment peuvent-ils le vérifier ? Qu’en savent-ils ? Dans ce monde, aucune information ne peut être fiable à 100%, tant les filtres sont nombreux.
C’est pour cette raison qu’il faut apprendre le moins de choses possibles venant de l’extérieur, et un maximum venant de l’intérieur.
L’extérieur doit entrer en résonance avec l’intérieur. Si vous n’êtes pas en accord, c’est que quelque part vous vous mentez à vous-même. Vous tournez le dos à une part de vous qui vous dit « je sais que telle expérience ou telle rencontre ou telle chose ne m’apportera rien, voire ne fera que me freiner ou m’embrouiller. »
Cette part qui vous parle, c’est l’Esprit, c’est votre identité éternelle. Vous avez la liberté de l’écouter ou non, mais quoi qu’il en soit, c’est cette part qui régit l’essentiel de votre vie.
Fusionner avec Elle c’est devenir Elle et cela procure alors une maîtrise totale sur sa propre vie et sur la Vie en général.
À partir du moment où l’on n’adhère qu’à une connaissance fondée sur l’intellect et l’abstrait, non seulement on ne peut pas l’utiliser dans sa vie au quotidien, mais en plus, on prend le risque de se fourvoyer et d’adhérer à une connaissance faussée qui ne mène nulle part.
C’est la définition même de l’illusion de ce monde.
Un Ami…
Source : https://philippefrancois.com/