par Régis Raphaël Violette
Ce qui est scellé doit être descellé. Pour certains cela n’a aucune répercussion, continuant à jouer le rôle de l’intelligence absolue de la source éternelle, libre de toute identification, qui n’a pas conscience du temps. Alors que le personnage, qui est lié jusqu’à la fin des temps, qu’il en soit conscient ou non, est le héros de cette grande matrice temporelle.
En fait, tout est héroïque, magistralement orchestré, même le personnage ne se rend pas compte qu’il est en même temps une pièce importante de ce grand puzzle qu’est cette grande œuvre colossale de l’intelligence absolue de la source éternelle. La fin du personnage, personnifiant la perfection immaculée de ce qui n’est qu’un rêve, met fin aux peurs, aux souffrances, aux désirs inassouvis, aux regrets, aux manques, car en fait le personnage pense, croit et prétend savoir, connaître ce qui est, alors qu’il n’est que l’accomplissement d’un rôle éphémère.
Ne vous méprenez pas, rien de ce que le personnage accomplit n’est réel, il est le héros, qui par son rôle unique, perce cette coquille dans laquelle se trouve votre attention, afin de vous libérer du voile de l’illusion, celle de cette matrice temporelle, de ce rêve éphémère. Pourquoi toutes ces expériences, ces apprentissages à vivre à travers cette forme humaine, causant de grandes souffrances et blessures, mais aussi de la joie et de l’amour ? Il faut de la patience, un temps illusoire pour percer, traverser le voile de l’oubli, jusqu’à la fin des temps, pour pouvoir percer le grand mystère de la vie. Alors que la vie est éternelle, elle n’a pas besoin d’être dans une quelconque réalité, dimension, ou quoi que ce soit pour être la lumière éternelle de l’éternel présent.
La fin du temps, la fin de ce qui n’est qu’un rêve, de ce qui est temporel, quantique. Et la coquille, ce qui sert d’ancrage à ce qui n’est qu’un rêve, n’a pas pu empêcher la fin du temps, car la lumière éternelle, la source absolue consume tout par le feu sacré de l’amour absolu tout ce qui est éphémère, voile. Tant que le personnage pense, croit et prétend qu’il est de ce monde, de cet univers, dimension ou autre, il n’est que le rêve éphémère, la matrice temporelle. Tandis que celui qui a perçu le rôle du personnage, voit en lui, le héros qui fait face à sa propre création illusoire, qui a su percer le mystère de la vie, non pas en jugeant qui ou quoi que ce soit, en se libérant du voile de l’illusion, de l’éphémère, en mettant fin au temps.
En réalisant qu’il n’y a personne, aucune réalité, dimension ou autre, que l’absolu de l’éternel présent. Vous remarquerez que l’amour absolu ne connaît aucun temps, aucune réalité, dimension ou autre, il est la source éternelle absolue de l’éternel présent, la fin du temps.
Quel que soit le personnage, qui fait partie de votre réalité, il est ce héros, comme il l’est pour vous-mêmes, tout contribue à vous révéler le grand mystère de la vie, à vous dépouiller de ce que vous pensez, croyez et prétendez être, à vous préparer à la fin des temps. Ne voyez pas en cela quelque chose de négatif, ce n’est que l’abolition de ce qui n’est qu’un rêve, vous vous réveillez à ce qui a toujours été, qui n’a ni début ni fin, où tout est amour absolu, libre de toute identification.
Par Régis Raphaël Violette
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