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par Samuel

Le rêve est un état modifié de conscience. Bien que nous en soyons généralement le personnage central, le rêve nous anime davantage que nous avons de prise sur lui. Cela nous permet de toucher à une part de nous libérée du système de contrôle du mental et de l’égo. Ils sont tellement omnipotents dans notre quotidien que sans eux nous nous sentons démunis et dépossédés de nous-mêmes. Le rêve nous plonge dans un tourbillon de sensations, de stimuli et d’émotions non récupérés par le mental et l’égo. Au cours du rêve, c’est une part plus profonde de nous qui est aux commandes. L’ayant tellement occultée, cela nous donne l’impression de ne pas avoir de prise sur la situation vécue en rêve. Si la notion de rêve lucide réfère à la prise de conscience d’être plongé dans un rêve, le degré de lucidité afférent dépend de notre capacité à réintégrer un système de contrôle basé dorénavant sur l’Âme.

Où se place le rêve lucide

La phase du sommeil lent profond est celle où l’activité biologique du corps est réduite au minimum. Notre organisme emploie cette phase de sommeil pour se reposer et récupérer de ses activités diurnes. Notre activité cérébrale se caractérise par des ondes lentes et amples. C’est le moment où nous sommes le plus inaccessible au plan physique. Si la phase de sommeil profond est le siège de rêves, ils sont parmi ceux les plus difficiles à se remémorer au réveil.

En sommeil profond, notre conscience plonge au plus profond d’elle-même pour déployer un univers qu’elle co-crée.

La phase du sommeil paradoxal, terminant le cycle normal de l’endormissement, est celle où s’alterne des signes de sommeil très profond et des signes d’activité électrique corticale intense. Les ondes cérébrales sont rapides. Notre corps traduit par son agitation (spasmes physiques, activité cardiaque marquée) et ses expressions faciales (rictus, mouvements oculaires rapides) une étroite corrélation entre le vécu en état modifié de conscience et le plan physique. Le corps physique est le prolongement de l’expérience du rêve. Cela peut aller jusqu’à la parasomnie, et ses manifestations les plus connues comme le somnambulisme ou les terreurs nocturnes des enfants.

En sommeil paradoxal, notre conscience se projette à l’extérieur pour explorer un univers qu’elle n’a pas créé.

À ces deux profils de rêves s’opposent deux réalités distinctes pour notre conscience. Si le tonus musculaire est maintenu lors de la phase de sommeil profond, c’est que la conscience garde ses corps subtils denses au plus près du corps physique. Elle reste maîtresse de sa réalité.

Mais lors du sommeil paradoxal, le tonus musculaire est aboli. Une forme de paralysie se met parfois en place. Cela traduit le détachement de l’un des corps subtils denses du corps physique. La conscience maintient l’intégrité du corps physique tout en étant ailleurs grâce à un véhicule éthérique. Ce découplage se nomme conventionnellement projection astrale, par le corps éthérique ou par le corps astral.

L’exploration des rêves en phase de sommeil profond nous renvoie à notre divinité ou êtreté selon. L’écarter ici permet d’ouvrir en grand la face cachée des rêves en phase de sommeil paradoxal. Le rêve lucide peut alors être pleinement exploité.

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Que faire pendant un rêve lucide

Une fois endormi, la sortie hors du corps par le corps astral est le fondement d’un vécu que l’on identifie sous l’expression de rêve lucide.

Lorsque l’on parle de rêve conscient, le dormeur réalise plus ou moins pleinement qu’il est en train d’effectuer un voyage extracorporel. Sortir de son corps est à peine perceptible.

La grande majorité des rêves en sommeil paradoxal est comparable à un voyage de courte distance vers une bulle onirique individuelle. C’est un univers temporaire ultra localisé. Cette bulle se met en place dans l’astral de notre planète, nous y pénétrons, puis elle disparaît au réveil. Le souvenir se réduit à la portion vécue la plus intense sans se remémorer l’avant, l’après, ni le pourquoi du comment.

La lucidité dans un rêve s’accroit lorsqu’on a une influence sur le déroulement du vécu sous cet état modifié de conscience. La compréhension du monde astral permet de savoir comment maîtriser le rêve lucide. S’il constitue un outil pour explorer son propre inconscient, le rêve lucide permet d’aller au-delà.

Lorsque mes pensées se tournent vers une personne de manière redondante, je sens parfois l’appel intérieur à recourir à la technique du rêve lucide.

Le rêve lucide est aussi un moyen pour rejoindre l’inconscient d’une autre personne.

Je peux ainsi m’adresser à elle en contournant sa personnalité de tous les jours avec son égo et ses conditionnements. Le moment le plus propice pour moi est lorsque cette personne est possiblement encore endormie. Je ne sors pas de mon corps par le désir du mental mais quand quelque chose au fond de moi, plus grand que mon petit moi, m’y invite.

Ce matin-là, le détachement de mon corps est si rapide que je le perçois à peine. Je suis presque instantanément plongé dans une scène de rêve. Je suis dans un bâtiment, passant d’étage en étage. Je me sens attiré vers une pièce en particulier. Des convives sont attablés. Les personnages de la scène ont ce manque de consistance propre aux faire-valoir d’un rêve. Je sais que le scénario qui se déroule n’est pas issu de ma propre bulle. Je suis entré dans le rêve de la personne que je recherche. Aucun des personnages de la scène n’interagit réellement avec moi, je ne ressens pas d’émotions particulières liées à ce qui se passe ou se dit. Ce sont deux critères pour savoir si on est dans son propre rêve ou celui d’un autre. Par contre, en me plaçant au plus près de la table, je vois une personne se lever et tenter de se dissimuler à mon regard. Elle est différente de tous les autres personnages. Elle émet une vibration, je ressens ses émotions, je perçois ce qu’elle expérimente ici. C’est l’instigatrice de ce rêve. Elle m’y apparaît semblable à son apparence dans la vie éveillée.

Ma présence la perturbe beaucoup. Une part d’elle m’a attiré à elle mais une autre part fuit.

Le rêve lucide révèle l’état de l’enfant intérieur, le sien tout autant que celui d’autrui.

Lorsque la personne sort de la pièce, tout s’agite autour de moi. Le décor semble se désagréger. Certains figurants de la scène se tournent vers moi avec un regard désapprobateur. Certains se révèlent être des consciences autonomes usurpant des apparences tirées de la psyché de la rêveuse. Tant que la personne en rêve ne déviait pas du scénario du rêve, tout se passait bien. Ce n’est plus le cas. Elle est en train de se réveiller et sa bulle se referme.

Je dois partir précipitamment. Aucune peur ne m’habite. Celle-ci est le propre de l’égo, qui lui se niche dans notre corps éthérique, le corps subtil le plus proche de notre corps physique. Pour reprendre un terme militaire,

L’égo est un système factice de contre-mesure face à la souffrance réelle de notre enfant intérieur.

Dépouillé du mental-égo, le véhicule astral permet de réagir astucieusement par la voix de son Âme. Elle nous met librement en action dans un rêve lucide. Nous ne nous sentons jamais démuni dans une situation instable.

Ce n’est pas mon premier retour express dans mon corps. J’ai expérimenté les méthodes extrêmes. Courir pour sauter d’un pont qui se matérialise. À la hussarde en me défenestrant d’un haut bâtiment. En trouvant un puits sans fond dans lequel plonger. L’idée reste toujours de descendre rapidement du monde astral pour rejoindre le monde physique. La descente est à chaque fois une sensation réelle de chute vertigineuse comme happé par la gravité terrestre. Qui ne s’est jamais réveillé en sursaut, le cœur battant à cause d’un rêve se terminant par une sensation de chute libre…

J’ai appris à rentrer promptement mais plus ingénieusement. Détestant avoir le vertige, il le fallait. Cela ne se décrète pas par le mental, absent du voyage astral. Cela doit venir de son Soi intérieur, notre Âme. C’est elle qui doit intégrer de nouvelles solutions de sortie. La répétition est mère de tout apprentissage.

Cette fois-ci, je me suis représenté un pôle semblable à ceux que l’on retrouve dans une caserne de pompier. Il s’est matérialisé sur une simple intention. Je l’agrippe et je me laisse glisser. Je traverse les étages inférieurs du bâtiment. Les décors sont de plus en plus chaotiques et fragmentés. J’arrive dans un étage effrité où le sol a disparu. C’est le noir complet en dessous. Mon pôle cesse soudainement d’exister, je n’ai plus rien pour m’agripper. Cet espace noir et vide qui m’avale ne dure qu’un instant. Je suis d’un coup au plafond de ma chambre et je tombe à la renverse. C’est très court, juste assez pour vivre quand même cette fichue sensation de chute que je déteste. Aucun choc. Je suis comme amorti en douceur. Puis je glisse avec lenteur dans mon corps.

Le rêve lucide contre la chambre d’écho

Chaque rêve lucide nous dévoile un peu plus la mécanique de l’astral. Toute sortie astrale en rêve est interprétée selon les référentiels du rêveur.

La perception que l’on tire de ses rêves lucides crée une polarisation de sa conscience.

La majorité des personnes réduit le rêve à un exutoire psychophysiologique. Leurs rêves ne sont pour eux que des répétitions inconscientes de vécus intériorisés ou des réalisations toujours inconscientes de désirs agressifs, parfois d’ordre sexuel. Ces personnes ne conçoivent le rêve que comme une expérience solitaire et séparée des autres. Cela maintient une fragmentation du principe que tout est interrelié.

À leurs yeux, tous ceux qui envisagent une compréhension du monde des rêves différente de la leur, sembleront agir de façon totalement incompréhensible. Nous faisons partie d’une bulle d’information différente. Il est probable que nous ne puissions pas nous comprendre les uns les autres, au risque même d’être perçu comme le mal à l’état pur.

Le monde en phase d’éveil se définit par le monde en phase de sommeil. Les deux se renforcent et se confortent. Nos rêves sont imprégnés des images vues en phase consciente. Nos actions quotidiennes traduisent notre perception inconsciente de la réalité. Le monde en phase d’éveil est perturbé par ce que nous faisons et acceptons en rêve.

Les actions au quotidien des personnes prennent un sens nouveau en intégrant le paramètre des rêves. Nombreux sont ceux qui prennent leurs rêves, ces bulles holographiques, comme de curieux sous-produits de leur inconscient. Chacune de leurs nuits agit comme une chambre d’écho qui valide sans fin leur paradigme.

Nos nuits sont colonisées par des entités polymorphes qui adoptent des apparences personnalisées à chaque rêveur. Elles ont créé un monde taillé sur-mesure pour nos esprits non préparés. Elles se nourrissent des émotions relâchées en rêve. N’ayant plus l’égo pour les réfréner, c’est un mets de choix pour cette faune astrale.

Même si les rêves sont une expression de la matrice enfermant les consciences humaines incarnées, ils sont aussi visités par nos guides bienveillants. Ils utilisent cet état de conscience modifié pour nous rejoindre afin de nous aider, nous guérir et nous enseigner. Ils peuvent apparaître sous leur véritable forme ou choisir une forme qui crée un lien affectif facilitant le travail.

Si des guides amicaux prennent appui sur les rêves pour nous accompagner, des entités prédatrices peuvent tout autant s’y infiltrer. C’est ainsi qu’il faut comprendre la relation symbiotique entre ces entités polymorphes, les archontes, et d’autres espèces prédatrices profitant de la duperie de la conscience humaine.

La génétique du rêve lucide

Le véritable monde physique, tel qu’il aurait dû toujours être, est programmé dans notre ADN.

La pureté de la Terre originelle est encodée en chacun.

Le respect de toute vie, l’abondance, la joie, le libre-arbitre au profit d’une plus grande gloire du divin, tout cela est en nous. C’est l’aspect inaltérable de notre être. Il fut cependant désactivé et entrecoupé d’ajouts génétiques ultérieurs. Si certains de ces ajouts permirent de développer de nouvelles parts multidimensionnelles pour résoudre des conflits stellaires immémoriaux, d’autres ne sont là que pour assurer un écho aliénant entre le monde des rêves manipulés et le monde conçu en phase d’éveil.

En génétique, le phénotype est l’ensemble des traits observables d’une personne. Le phénotype dépend habituellement de la moyenne exprimée de multiples gênes. Pour l’expression d’un gène, l’un des deux allèles s’exprime et l’autre reste muet. On dit que le premier est dominant et l’autre récessif.

Lorsque le phénotype s’avère mauvais pour la survie de l’individu dans un monde en mutation, est éliminé impitoyablement l’encodage génétique qui en est la source.

La hausse du niveau vibratoire personnel, de concert avec l’élévation de celui de la planète, entraine la réactivation de notre génétique Lumière. Celle-ci détecte alors les modèles obsolètes encodés dans l’ADN. Elle s’attaque à notre génétique qui encode notre état de Séparation. Elle désactive et élimine ces allèles dominants qui définissent l’ancien écosystème de nos rêves inconscients pour celui des rêves lucides.

La mise en place de tout modèle, ici celui de la Séparation à la Source, fut un long et patient processus. De multiples ajustements et ajouts furent nécessaires à la croissance de ce modèle d’asservissement de l’humanité. L’énergie négative déployée s’accrut exponentiellement, emmagasinant un fort potentiel entropique. Connu sous le terme d’effet Sénèque, les modèles arrivés à maturité s’effondrent dans un retentissement magistral. La correction des déséquilibres se manifeste dans un laps de temps court.

En transformant notre paradigme et notre perception du monde dans nos phases d’éveil, nous fissurons les bulles virtuelles où les archontes nous plongent au travers de nos rêves. Ceux-ci retrouvent leur réel épithète, celui de lucide. Un véritable rêve lucide est lorsque nous brisons leurs règles, lorsque nous retirons leurs masques empruntés à nos proches en rêve, lorsque nous entrons et sortons à notre guise de leur monde. Ils ne définissent plus notre psyché et au réveil nous les désemparons par notre éveil de conscience.

Le rêve lucide permet de comprendre qu’il n’y a pas de lutte à engager contre les archontes, maîtres artisans de la matrice. Une lutte sous-tend l’idée de départager ce qui est égaux. L’humain est bien au-dessus d’eux. Retrouver la lucidité efface leur emprise sur nous. Leur agressivité ne renvoie que leur impossibilité à nous contrôler dès que nous comprenons le fonctionnement de la matrice. C’est en connaissant ses lois que l’on peut les enfreindre.

Il faut voir la vérité pour exploiter toutes les failles de l’asservissement.

La lucidité commence en perçant la nature des mensonges de la matrice.

Par Samuel