par Philippe François
Avec le décalage grandissant que notre conscience vit avec ce monde, il faut sans cesse déployer des trésors de souplesse afin de continuer à relier les mondes, le rôle d’ancreur consistant à se déployer sans cesse vers le haut tandis que notre corps (qui est un support) continue d’être maintenu en bas.
S’il n’y avait pas de support, ou de structure pour accueillir la lumière, elle ne pourrait rien à elle toute seule…
Il faut donc être incroyablement élastique si on ne veut pas casser. Et pour être élastique il faut être souple… souple d’Esprit, et avoir l’Esprit mutant…
Il arrive en fait un moment où notre conscience et notre corps sont tellement « étirés », qu’ils peuvent se dématérialiser pour se rematérialiser plus loin.
C’est cela l’ascension ou le saut quantique… tu es là et l’instant d’après, tu n’es plus là !!!
L’Ascension est une succession de portes et de passages qu’il nous faut franchir par abandon (qui est une mort, un détachement, une libération, donc une dématérialisation), permettant automatiquement de se redéployer plus loin, telle une rematérialisation.
L’ascension avec le corps est ce même procédé vibratoire, mais poussé à son extrême limite…
Les décalages permettent, alors, de percevoir la distance existant entre la conscience de la personnalité (quelles que soient ses actions) et la
Conscience de l’Êtreté. Lorsque la Conscience n’est plus limitée par la conscience ordinaire, par l’action de la personnalité, elle s’établit au sein des espaces illimités de la Lumière et de la Vibration.
Nous pouvons réellement rencontrer notre double dans ces décalages.. et ce processus de fusion…
Suivre son Essence et sa lumière a alors du SENS, on va dans le même sens… nous mettons nos pieds dans SES traces…
Il existe des moments où les Noces de Lumière s’accomplissent, quelle que soit la nuit noire de l’âme. Ceci se traduit par une capacité plus évidente de la Conscience à vivre les mécanismes de Communion et de Cœur à Cœur entre notre Dimension et les autres Dimensions, ces moments se caractérisent par des instants de Fusion avec l’Unité, nous amenant dans d’autres espaces…
Le syndrome de l’élastique… ou la translation dimensionnelle est un processus de conscientisation graduelle qui est observable par celui qui le vit, puis l’observateur disparaît…
Les décalages entre la vie ordinaire et le vécu au sein de nouveaux espaces de grâce est palpable en soi… car ces deux mondes sont en alignement, en superposition et en fusion.
Avec les degrés de fusion, il devient plus facile de vivre le même état sans aucune distinction entre l’intérieur ou l’extérieur… entre une activité de méditation et une activité ordinaire.
Il y a une disparition de la frontière ou de la séparation existant entre ce qui est vécu dans le Cœur d’éternité et ce qui doit être vécu dans notre vie la plus ordinaire. (Doit être, car il y a un cheminement propre pour chacun, à travers la matière)
C’est à partir de l’observateur que peut être vu notre capacité d’abandon en totalité à la lumière… à l’Être que nous sommes.
C’est la fusion du deux dans l’UN…
l’Unité ne fait pas de différence entre l’Intérieur et l’extérieur. Il n’y a pas non plus de différences Vibratoires de la Lumière entre ce qui est manifesté dans les espaces de grâce, de paix, d’alignement et dans la vie ordinaire. Sans cela, il n’y a pas Unité…
À quoi servirait-il de s’aligner au sein de la Lumière et de vivre des expériences transcendantes ou extrêmement puissantes, si nous ne sommes pas capable de manifester ce rayonnement et cette Lumière dans l’ensemble de notre Conscience.
Sinon, cela devient une fragmentation inhérente à notre mode de fonctionnement, où nous séparons ce qui est intérieur de ce qui est extérieur.
Or, justement, cet élément doit tendre vers sa disparition totale. Les allées et venues entre la conscience ordinaire et la conscience d’éternité doivent tendre à disparaître.
Le vécu de la Demeure de Paix comporte plusieurs octaves allant de la simple Paix jusqu’au Samadhi le plus profond.
Néanmoins, l’être qui vit l’Unité manifeste au minimum la PAIX et un état d’équanimité dans sa vie la plus ordinaire et dans ses activités les plus lourdes.
Il va y avoir un décalage important avec ce qui se jouera sur Terre, car
ce qui se joue dehors, se joue aussi en dedans, mais la finalité
immédiate n’est pas la même pour l’individu que pour le collectif.
Parce que cela dépend de la conscience ou de l’inconscience de chacun…
Selon le niveau de conscience, des décalages et des dissonances apparaîtront parce qu’aucune stratégie ne pourra empêcher le processus de déploiement de la lumière…
Par exemple, il est Inutile de faire des réserves de nourritures en ces temps de pénuries… Tout ce que pourrait imaginer la part humaine comme stratégies de survies est voué à l’échec…
La lumière est la nourriture…
D’où l’abandon total à ce qui émerge et se déploie… l’abandon à la lumière supprime les décalages et les engrammes reptiliens du cerveau qui nous font voir la vie d’une manière tronquée.
il est évidemment question avec l’abandon… du DON de Soi…
Le Soleil est Don, Gaïa est Don, il n’y a que l’Homme qui prend… le chemin de retour consiste à se donner…
Celui qui ne se donne pas, qui maintient une illusion de la personne, qui croit diriger, contrôler, maitriser sa vie, bloque et fige la descente de la Présence, car la lumière ne peut pénétrer l’Esprit…
Il n’y a rien à faire… parce que le faire se situe toujours au niveau de l’ego.
Maintenant, il y a juste à Être…
L’Être ne se trouve que dans l’ici et Maintenant…
Source : https://philippefrancois.com/
