Florimonde le Moussemen et Édvincourt le Faune transmis par Alain Titeca
Florimonde le Moussemen
Je suis Florimonde, un petit esprit des mousses qui s’épanouissent en forêt et aux pieds des chênes.
Je viens vous parler de l’utilisation des glands.
Le temps et les glands
Traditionnellement, vous pouvez entendre que les glands, le fruit du chêne ne sont pas comestibles ou alors qu’ils sont bons pour les cochons.
En réalité, non seulement ils sont comestibles, mais ils sont une source considérable de protéines, de sels minéraux, d’oligoéléments et d’omégas 3. La difficulté est que leur préparation est longue. Pour les transformer en farine ou les consommer en décoctions, il est nécessaire de les éplucher puis de les torréfier avant de les réduire en poudre. Cette préparation est longue et pour cette raison, elle a été oubliée. Les glands sauvages sont très riches en tannins, pour les consommer il est nécessaire d’alléger cette charge tannique. À la torréfaction, vous constaterez que de toutes petites peaux se détachent naturellement. Je vous conseille de les retirer avant de consommer vos glands.
Je laisse la la parole à Édvincourt, le faune
Je me nomme Édvincourt, je suis un Faune Gardien des chênes qui s’épanouissent sur ce secteur forestier des Monts des Flandres.
La longévité du chêne, tout comme son enracinement, son ancrage dans la réalité, constituent sa force.
Pour renforcer votre connexion avec l’arbre, et partager votre énergie avec lui, vous pouvez poser vos mains sur son tronc, vous pouvez le caresser et même l’enlacer. C’est le principe de la discipline que vous appelez Sylvio thérapie. Cette pratique peut vous permettre d’emprunter la voie de la Guérison. Apprendre à ressentir la puissance et la présence du chêne, à vous imprégner de son enracinement, de son ancrage.
Enfin, en gemmothérapie, vous pouvez utiliser les bourgeons de chênes cueillis au printemps pour confectionner des macérats qui vous redonneront la force du chêne.