par Lulumineuse
Je ne vois pas les épreuves, je ne vois pas les difficultés. Je ne vois pas les obstacles. Je ne vois que les fluctuations de mon temple intérieur et ce que j’en fais. Quand je laisse entrer le vent dans ma maison, il fait voler des feuilles et un peu de poussière. Quand je laisse le bruit y pénétrer, je la vois changer d’ambiance et d’atmosphère. Je ne me focalise pas sur ce qu’il y a hors de ma maison, mais sur ce qui y entre. Et comme c’est dans ma maison, c’est à moi de composer avec. Je baisse le volume, je ramasse les feuilles, je nettoie la poussière. J’y rétablie l’harmonie. Puis quand j’accueille de nouveau, je range encore, je dispose les choses autrement, je nettoie de nouveau et j’y dépose de nouvelles créations.
Quand on se focalise à l’extérieur de son propre temple, on se retrouve dans l’incapacité de contrôler tous les événements, toutes les personnes, tous les paramètres, tous les facteurs et tous les éléments qui se produisent alors. Quand on se contente d’être l’hôte de son propre sanctuaire intérieur, on remplace le contrôle par la maîtrise, car tout ce qui entre alors dans ce temple est régi par le maître des lieux : Soi-m’Aime.
Il est bon de ramener à sa conscience que la seule vigilance à mettre en place n’est pas ce qui se produit à l’extérieur de nous, mais bien à l’intérieur de notre propre sanctuaire. Là, s’élève la voie du coeur capable d’y rétablir l’harmonie.