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par Delphine ORIEUX

En tant que personnalité, je ne peux que transmettre mon vécu. En tant qu’âme, j’apporte mon point de vue global sur la somme des expériences qui m’ont amené là où j’en suis. Et en tant que divine présence « Je Suis » je transmets les enseignements que je tire de toutes ces expériences vécues simultanément, qui ramènent à la conscience d’être toujours Amour et de mieux me connaître grâce aux principes divins qui me traversent.

Être à terre, dans les deux sens du terme, est un sujet que l’égo humain vit et revit encore et encore jusqu’à ce que… la leçon soit comprise.

Nous sommes à terre quand nous nous faisons littéralement écraser par le poids de l’égo humain, qui s’exprime dans toutes sortes de manifestations physiques, émotionnelles et mentales, et les scènes se rejouent du fait du plan causal qui en fait descendre systématiquement les effets d’une vie à une autre et dans les lignées familiales.

Quand nous sommes à terre, à bout de force physique, émotionnelle et mentale, nous n’avons pas d’autres choix que de rester au repos pour se régénérer. La régénération va d’autant plus vite que nous lâchons prise de toute résistance restante jusqu’à un total abandon de l’égo, au profit de l’âme qui s’élève pour comprendre quelles sont les causes responsables de ces effets.

Si le corps physique cède, alors la compréhension peut se faire de l’autre côté, grâce à une élévation sur différents paliers, et l’âme peut revenir expérimenter d’autres vies pour aboutir les initiations et intégrer pleinement les enseignements reçus.

Si nous sommes bien en vie et que nous sommes à terre, alors c’est une mort émotionnelle et mentale, qui permet d’accéder à une renaissance, lorsque la cause est enfin comprise puis réinitialisée quand elle s’est transformée en un enseignement reçu.

Quand nous sommes à terre, la dernière étape après avoir été perturbés dans nos pensées, puis dans nos émotions, c’est le physique, qui exprime une grande fatigue, voir des douleurs ou inconforts et une grande lassitude, puis au-delà du découragement, un laisser-aller total lié à l’absence de toute motivation ou volonté d’agir, de dire et de penser.

L’ultime étape est la mort (dans ce cas d’émotions et de schémas de pensées).

C’est ce qui se produit lors d’une dépression. Lorsque toute pression devient insupportable, le seul moyen qu’a le corps de parer cela, est de diminuer la pression par rapport à tout ce qui nous entoure. C’est pourquoi d’un point de vue émotionnel et mental, nous prenons de la distance et toute joie et envies disparaissent. Généralement, un dépressif n’a pas de maladie ou de blessures graves physiquement, car il a commencé à réduire la pression avant que cela n’atteigne le physique. Il est en revanche très fatigué et se sent littéralement écrasé par le poids lourd de ses émotions et de ses pensées très basses vibratoirement.

Une dépression météorologique représente bien ce concept. Plus la pression est basse, plus le temps est perturbé, plus cela crée du vent et de la pluie. L’élément air est associé au mental (aux pensées) et l’élément eau aux émotions.

Ainsi le seul moyen pour sortir d’une dépression est de laisser agir les hautes pressions, c’est-à-dire les zones ensoleillées, pour que l’équilibre se rétablisse. Évidemment le contact entre deux fronts de température crée des perturbations, cela est donc naturel que de grosses tempêtes de pluie et de vent s’abattent autour de cette zone. Mais après les précipitations émotionnelles et les tempêtes mentales, viennent de merveilleux arcs-en-ciel, puis le beau temps.

Lorsqu’une dépression apparaît, les basses fréquences s’engouffrent rapidement, dans nos pensées, dans nos émotions et l’état général s’affaiblit. Cela crée de grandes perturbations au contact de notre lumière intérieure et les tempêtes quotidiennes, de chaque instant, s’annoncent comme un climat qui s’installe durablement, si rien ne vient renverser la tendance.

La lumière, énergie de haute fréquence, est rayonnée par le Soleil. C’est elle qui augmente le taux vibratoire de notre ciel. La chaleur qui est émanée de ses rayons permet une circulation optimale de l’énergie.

L’obscurité, énergie de basse fréquence, est induite par un manque de lumière, et par extension, par un manque de chaleur.

La dépression se crée quand la pression atmosphérique diminue, et autour cela crée des perturbations dans les courants d’air qui régulent la circulation des flux, pour équilibrer les zones chaudes et les zones froides, qui se rencontrent. Cela crée du vent, qui peut souffler fort. Ainsi de l’énergie remonte de la surface et cela forme des nuages, chargés de toutes les poussières, autour desquelles viennent se cristalliser l’eau, qui retombe alors sous forme de pluie.

La pression de notre atmosphère intérieure baisse ou augmente selon notre réceptivité à la lumière de notre Soleil, selon les filtres qui entourent notre corps physique, comme les pensées et les émotions que nous émettons en permanence.

Notre atmosphère est constituée de particules, naturellement équilibrées, qui sont prospères à la vie, en créant un climat optimal pour le fonctionnement de notre corps. Lorsque des pollutions apparaissent dans l’atmosphère, la qualité de captation de la lumière varie, tout comme la différence de température émanée par les différentes zones de notre corps, qui font varier la circulation des flux atmosphériques.

Le système d’auto-pollution se nourrit de lui-même : plus nous émettons des vibrations basses, plus les particules de l’atmosphère sont dilatées et s’éparpillent, faisant ainsi perdre de l’énergie à la surface de notre corps. Alors que dans un état d’équilibre, les particules, parfaitement moulées, circulent à toute vitesse et occupent tout l’espace de manière à épouser parfaitement la forme du corps terrestre.

Ainsi, nous sortons de la dépression, quand le Soleil vient embrasser cette zone. Après avoir balayé et dissous les nuages, l’air redevient calme et le ciel ensoleillé.

Concrètement, quand nous sommes au fond du trou, sans énergie, et que la dépression stagne, nous avons besoin de soleil, physiquement et subtilement.

Le soleil de notre ciel terrestre vient activer le soleil de notre corps terrestre et redynamise la circulation de l’énergie.

Les gens, animaux, la nature et les endroits, lumineux, viennent créer des percées dans les nuages pour laisser passer la lumière dans notre ciel intérieur.

Nous avons aussi besoin d’exprimer les émotions lourdes et stagnantes, à nous-même, cela par l’intermédiaire d’un interlocuteur ou directement à soi-même ou à ce que l’on considère comme notre équipe lumineuse, dont nous avons durant un temps omis l’existence. Une fois exprimées la décompensation peut s’abattre et après avoir pleuré, nous nous sentons libérés.

Le système terrestre étant déjà bien pollué, nous avons besoin de nous alléger physiquement en ingérant une nourriture plus saine. Les réconforts en tout genre, comme le sucre ou la consommation de produits toxiques sous quelques formes qu’ils soient, aggravent la pollution, même si notre mental nous fait croire que nous avons des besoins addictifs de les consommer, pour compenser ce manque de lumière intérieure.

Nous avons besoin de dormir pour faire taire le mental et laisser notre équipe agir quand nous sommes au repos.

La vitalité revient petit à petit, selon notre rythme, selon la vitesse à laquelle nous laissons mourir ce qui est en fin de vie.

Quand enfin la lumière qui nous pénètre est assez intense pour être perçue par notre conscience, nous arrivons à nous désidentifier de ces nuages, de ces parts d’égo qui sont en fin de vie, pour porter davantage notre attention sur le soleil. Et dans ces moments, nous comprenons que toutes les particules de nuage n’étaient que des amas de poussières qui se désagrègent pour laisser place à notre véritable état d’être : la lumière dans notre ciel.

D’instant en instant, nous nous voyons alors changer d’humeur, pour ressentir à nouveau la joie, la vitalité et l’Amour tout autour de nous.

Les dépressions peuvent revenir même quand nous croyons avoir tout dépoussiérer dans notre ciel. Le ciel bleu persiste pour toujours, quand enfin, nous ne laissons plus les pollutions s’installer et perdurer. Dans tous les cas, l’Amour que nous sommes, est toujours là pour nous rappeler que dans chaque moment que nous vivons, nous avons la force, le courage et les ressources pour sortir des tempêtes et retrouver le calme intérieur.

Il suffit de se le rappeler et de laisser agir notre Soleil intérieur, pour qu’enfin, nous puissions pleinement reconnaître l’essence de notre cœur. C’est alors que passe et agit la lumière en notre for intérieur.

Source : https://ouvrir-son-coeur.fr/